vendredi 25 février 2011

L’Elysée confirme la libération des otages enlevés au Niger



Images diffusées par la chaîne de télévision al-Andalus le 30 septembre 2010, où l'on voit l'otage française Françoise Larribe, floutée, avec ses ravisseurs et un aute otage.
Images diffusées par la chaîne de télévision al-Andalus le 30 septembre 2010, où l'on voit l'otage française Françoise Larribe, floutée, avec ses ravisseurs et un aute otage.
AFP/Al-Andalus
Par RFI
Au Niger, trois otages d'AQMI (al-Qaïda au Maghreb islamique) ont été libérés. L'Elysée a confirmé cette information ce vendredi 25 février dans l'après-midi. Il s'agit de trois des sept otages enlevés le 16 septembre dernier à Arlit, un enlèvement revendiqué par AQMI.
C'est en effet l'Elysée qui a annoncé la bonne nouvelle. Françoise Larribe, l'épouse du directeur des mines d'Areva, le Togolais Kodjo Ahonado, et le Malgache Jean-Claude Rakotorilalao - tous deux salariés de la Satom, un sous-traitant d'Areva - sont bel et bien libres. Ils ont été remis aux autorités nigériennes et sont actuellement à Niamey. L'Elysée précise que les trois personnes sont en bonne santé.
Du côté des autorités nigériennes, on ne donne aucune précision. On sait simplement que cette libération était dans les tuyaux depuis plusieurs jours. Les trois otages ont été libérés officiellement sur le territoire nigérien.
A Paris, on confirme que cette libération n'est pas le fruit d'une opération militaire. Dans son communiqué, le chef de l'Etat français redit sa détermination à œuvrer à la libération des quatre autres français toujours détenus : trois salariés de la Satom et un d'Areva.
Les sept otages avaient été enlevés à Arlit en pleine nuit à leur domicile le 16 septembre par des hommes d'AQMI.
Quelques jours plus tard, une vidéo montrait les sept otages en présence de leurs ravisseurs. On reconnaissait parmi eux le fameux Abou Zeid, qui a revendiqué la mort de Michel Germaneau et celle du Britannique Edwin Dyer.
En novembre, AQMI demandait à la France de négocier directement la libération des otages avec Oussama ben Laden. Al-Qaïda demande à la France de se retirer de l'Afghanistan et d'abroger la loi interdisant le niqab en France.
On savait depuis plusieurs semaines qu'Areva et les autorités françaises faisaient tout pour obtenir la libération de la seule femme du groupe, atteinte d'un cancer. Des médicaments lui ont été remis au cours de sa détention.

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