23/12/2011
Joseph KABILA - President sortant de la RDC
Le moment n’est-il pas venu pour tous les patriotes congolais d’envisager très sérieusement le lancement d’une lutte armée? Objectif : libérer le Congo des mains d’un fou dangereux. Les Congolais otages d’un dangereux psychopathe !
«Je me considère comme le premier défenseur des droits de l’homme» au Congo. L’homme qui parle ainsi s’appelle «Joseph Kabila». Il a tenu ces propos autant inconsidérés que cyniques dans une interview accordée à son organe de presse favori en l’occurrence «Le Soir» de Bruxelles, daté du 24 avril 2008. Cet entretien faisait suite au combat mené par un défenseur des droits de l’Homme. Il s’agit du très regretté Floribert Chebeya Bahizire.
Directeur exécutif de la « VSV » (La Voix des Sans Voix), Chebeya a déployé en vain, en ce mois d’avril 2008, ses talents pour convaincre la Commission des droits de l’Homme de l’Onu de la nécessité de désigner un Rapporteur spécial des droits de l’Homme pour «surveiller» le mauvais élève qu’est le Congo démocratique. A Genève, la délégation du gouvernement congolais eut gain de cause grâce à l’appui du fameux «Groupe des 77» Etats du Tiers Monde. Ceux qui se ressemblent s’assemblent, dit-on. Aucun rapporteur spécial n’a été désigné.
Savourant sa «victoire», «Joseph Kabila» eut ces mots au «Soir» : «L’Etat congolais n’est-il pas souverain ? (…). Le rapporteur spécial ici ? Mais pourquoi chez nous et pas dans d’autres pays d’Afrique ? La situation est tellement grave ici qu’il faut que quelqu’un soit toujours là à observer, à surveiller ? (…)». La souveraineté confère-t-elle à un Etat le droit de brimer ses citoyens ? En réalité, les droits de l’Homme et les libertés fondamentales sont en danger au Congo du «raïs». Ce qui devait arriver est donc arrivé.
Le récent rapport publié par l’Organisation non gouvernementale Human Right Watch (HRW) sur l’état des droits et libertés au Congo dit démocratique confirme ce que la grande majorité des Congolais savait. A savoir que leur pays est dirigé par un malade mental. Un tueur froid prêt à anéantir des vies humaines pour continuer à goûter aux délices du pouvoir.
Ce rapport révèle notamment une situation scandaleuse qui, sous d’autres cieux, aurait engendré une crise politique. Comment peut-on expliquer que les forces dites de sécurité n’obéissant qu’au chef de l’Etat sortant aient pu abattre, entre le 9 et le 14 décembre, vingt-quatre citoyens de ce pays. Ces chiffres n’incluent pas les quatorze militants de l’opposition "canardés" le samedi 26 novembre par les mêmes nervis.
Ceux qui avaient encore des doutes devraient être édifiés. A savoir que «Joseph Kabila» n’est rien moins qu’un minable toxicomane. Ne l’a-t-il pas démontré le 20 août 2006 en faisant pilonner la résidence de son challenger Jean-Pierre Bemba Gombo au moment même où celui-ci recevait les quatorze ambassadeurs des pays membres du CIAT (Comité internationale d’accompagnement de la transition) dont le patron d’alors de la Mission onusienne, l’Américain William L. Swing ? Et pourtant. Swing l’avait prévenu que les quatorze diplomates devaient par la suite se rendre à la Présidence de la République.
Les affrontements en plein centre des affaires à Kinshasa entre les éléments de la garde présidentielle et la garde de JP Bemba en mars 2007 (600 morts), le massacre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo en 2007 et 2008 sous le fallacieux prétexte de déjouer un «projet de déstabilisation» ont suffisamment démontré que le Congo dit démocratique est dirigé par un dangereux psychopathe. Un dangereux psychopathe qui a accédé au pouvoir d’Etat grâce à la force des armes et qui ne pourrait y tre délogé que par le même procédé.
Au moment où ces lignes sont écrites, des dépêches d’agences annoncent que plusieurs militants de l’opposition pro-Tshisekedi ont été arrêtés vendredi 23 décembre par des éléments de la garde prétorienne de «Joseph Kabila». On peut gager que les personnes appréhendées seront soumises à des traitements inhumains et dégradants dans des cachots clandestins notamment au siège de l’ANR, au Palais de marbre, au Camp Tshatshi, à la Demiap ainsi qu’au Camp Kokolo. Jusqu’à quand les Congolais vont-ils tolérer cette folie humaine prendre en otage tout un peuple?
Le moment n’est-il pas venu pour tous les patriotes congolais d’envisager très sérieusement le lancement d’une lutte armée? Objectif : libérer le Congo des mains d’un fou dangereux. En attendant que les spécialistes en stratégie militaire se penchent sur la question, il est urgent d’exprimer à haute et intelligible voix "l’acte premier" d’une campagne de désobéissance civile.
Il s’agit de ne plus reconnaître "Joseph Kabila" comme président de la République Démocratique du Congo. Congo Indépendant le fait dès ce vendredi 23 décembre 2011.
Baudouin Amba Wetshi
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Le moment n’est-il pas venu pour tous les patriotes congolais d’envisager très sérieusement le lancement d’une lutte armée? Objectif : libérer le Congo des mains d’un fou dangereux. Les Congolais otages d’un dangereux psychopathe !
«Je me considère comme le premier défenseur des droits de l’homme» au Congo. L’homme qui parle ainsi s’appelle «Joseph Kabila». Il a tenu ces propos autant inconsidérés que cyniques dans une interview accordée à son organe de presse favori en l’occurrence «Le Soir» de Bruxelles, daté du 24 avril 2008. Cet entretien faisait suite au combat mené par un défenseur des droits de l’Homme. Il s’agit du très regretté Floribert Chebeya Bahizire.
Directeur exécutif de la « VSV » (La Voix des Sans Voix), Chebeya a déployé en vain, en ce mois d’avril 2008, ses talents pour convaincre la Commission des droits de l’Homme de l’Onu de la nécessité de désigner un Rapporteur spécial des droits de l’Homme pour «surveiller» le mauvais élève qu’est le Congo démocratique. A Genève, la délégation du gouvernement congolais eut gain de cause grâce à l’appui du fameux «Groupe des 77» Etats du Tiers Monde. Ceux qui se ressemblent s’assemblent, dit-on. Aucun rapporteur spécial n’a été désigné.
Savourant sa «victoire», «Joseph Kabila» eut ces mots au «Soir» : «L’Etat congolais n’est-il pas souverain ? (…). Le rapporteur spécial ici ? Mais pourquoi chez nous et pas dans d’autres pays d’Afrique ? La situation est tellement grave ici qu’il faut que quelqu’un soit toujours là à observer, à surveiller ? (…)». La souveraineté confère-t-elle à un Etat le droit de brimer ses citoyens ? En réalité, les droits de l’Homme et les libertés fondamentales sont en danger au Congo du «raïs». Ce qui devait arriver est donc arrivé.
Le récent rapport publié par l’Organisation non gouvernementale Human Right Watch (HRW) sur l’état des droits et libertés au Congo dit démocratique confirme ce que la grande majorité des Congolais savait. A savoir que leur pays est dirigé par un malade mental. Un tueur froid prêt à anéantir des vies humaines pour continuer à goûter aux délices du pouvoir.
Ce rapport révèle notamment une situation scandaleuse qui, sous d’autres cieux, aurait engendré une crise politique. Comment peut-on expliquer que les forces dites de sécurité n’obéissant qu’au chef de l’Etat sortant aient pu abattre, entre le 9 et le 14 décembre, vingt-quatre citoyens de ce pays. Ces chiffres n’incluent pas les quatorze militants de l’opposition "canardés" le samedi 26 novembre par les mêmes nervis.
Ceux qui avaient encore des doutes devraient être édifiés. A savoir que «Joseph Kabila» n’est rien moins qu’un minable toxicomane. Ne l’a-t-il pas démontré le 20 août 2006 en faisant pilonner la résidence de son challenger Jean-Pierre Bemba Gombo au moment même où celui-ci recevait les quatorze ambassadeurs des pays membres du CIAT (Comité internationale d’accompagnement de la transition) dont le patron d’alors de la Mission onusienne, l’Américain William L. Swing ? Et pourtant. Swing l’avait prévenu que les quatorze diplomates devaient par la suite se rendre à la Présidence de la République.
Les affrontements en plein centre des affaires à Kinshasa entre les éléments de la garde présidentielle et la garde de JP Bemba en mars 2007 (600 morts), le massacre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo en 2007 et 2008 sous le fallacieux prétexte de déjouer un «projet de déstabilisation» ont suffisamment démontré que le Congo dit démocratique est dirigé par un dangereux psychopathe. Un dangereux psychopathe qui a accédé au pouvoir d’Etat grâce à la force des armes et qui ne pourrait y tre délogé que par le même procédé.
Au moment où ces lignes sont écrites, des dépêches d’agences annoncent que plusieurs militants de l’opposition pro-Tshisekedi ont été arrêtés vendredi 23 décembre par des éléments de la garde prétorienne de «Joseph Kabila». On peut gager que les personnes appréhendées seront soumises à des traitements inhumains et dégradants dans des cachots clandestins notamment au siège de l’ANR, au Palais de marbre, au Camp Tshatshi, à la Demiap ainsi qu’au Camp Kokolo. Jusqu’à quand les Congolais vont-ils tolérer cette folie humaine prendre en otage tout un peuple?
Le moment n’est-il pas venu pour tous les patriotes congolais d’envisager très sérieusement le lancement d’une lutte armée? Objectif : libérer le Congo des mains d’un fou dangereux. En attendant que les spécialistes en stratégie militaire se penchent sur la question, il est urgent d’exprimer à haute et intelligible voix "l’acte premier" d’une campagne de désobéissance civile.
Il s’agit de ne plus reconnaître "Joseph Kabila" comme président de la République Démocratique du Congo. Congo Indépendant le fait dès ce vendredi 23 décembre 2011.
Baudouin Amba Wetshi
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