22 Decembre 2013
(BANGUI)- Un contingent de 850 hommes de l’armée rd-congolaise a commencé son déploiement en Centrafrique. Selon Lambert Mende Omalanga, le porte-parole du gouvernement congolais, c’est un bataillon d’infanterie et les militaires choisis ont été prélevés dans une des unités d’élite active au sein des vaillantes Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
‘‘L’intérêt opérationnel de la participation des forces régulières congolaises à la Mission de stabilisation de la Centrafrique réside notamment dans la proximité du théâtre des opérations qui, permet, entre autres avantages de réduire les coûts’’, a précisé Lambert Mende.
Des moyens requis ont été disponibilisés pour l’opérationnalisation de ce contingent. L’état-major des FARDC a assuré qu’il faut trois à quatre jours pour effectuer le transfert des troupes à partir du territoire congolais.
Le gouvernement s’est donné une marge de quinze jours, le temps d’affiner tous les préparatifs multiformes du contingent pour une action efficiente et efficace. Kinshasa estime que sa contribution au processus de normalisation de la Centrafrique constitue un apport important et utile pour la stabilisation de la région d’Afrique centrale.
Les autorités de tous les pays limitrophes de la Centrafrique ont peur que ce conflit déborde ou déverse l’insécurité sur leurs territoires. ‘‘Le peuple congolais a suffisamment expérimenté les terribles débordements que peut provoquer une gestion velléitaire de tels conflits identitaires.
Nous avons vécu, nous sommes en train de vivre très durement les conséquences d’une de ces conflagrations ethniques nées dans notre voisinage’’, a affirmé Lambert Mende.
Le cas du conflit rwandais qui a entrainé la déstabilisation récurrente de deux provinces du Kivu, a poussé les autorités congolaises à agir. Il ne serait pas responsable pour les institutions politiques du pays de faire comme si rien n’était au moment où des périls de même nature assombrissent l’horizon chez un autre de nos voisins au Nord, a rappelé le porte-parole du gouvernement congolais.
En répondant positivement à la requête des instances de la Communauté économique des états d’Afrique centrale et de l’union africaine, le président Kabila veut aussi limiter la catastrophe humanitaire sur son territoire avec l’arrivée massive des réfugiés centrafricains dans la province de l’Equateur.
Les statistiques de la commission nationale des réfugiés renseignent que la RDC héberge à ces jours, près de 50 mille réfugiés centrafricains. Malgré la fermeture de la frontière, d’autres réfugiés continuent à débarquer à Zongo.
Des congolais vivant en Centrafrique qui ont retourné au pays, se plaignent d’avoir perdu tous leurs biens. Les organisations humanitaires s’inquiètent de cette situation et craignent que les épidémies frappent de plein fouet réfugiés et habitants de cette partie de la RDC.
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7 sur 7cd
(BANGUI)- Un contingent de 850 hommes de l’armée rd-congolaise a commencé son déploiement en Centrafrique. Selon Lambert Mende Omalanga, le porte-parole du gouvernement congolais, c’est un bataillon d’infanterie et les militaires choisis ont été prélevés dans une des unités d’élite active au sein des vaillantes Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
‘‘L’intérêt opérationnel de la participation des forces régulières congolaises à la Mission de stabilisation de la Centrafrique réside notamment dans la proximité du théâtre des opérations qui, permet, entre autres avantages de réduire les coûts’’, a précisé Lambert Mende.
Des moyens requis ont été disponibilisés pour l’opérationnalisation de ce contingent. L’état-major des FARDC a assuré qu’il faut trois à quatre jours pour effectuer le transfert des troupes à partir du territoire congolais.
Le gouvernement s’est donné une marge de quinze jours, le temps d’affiner tous les préparatifs multiformes du contingent pour une action efficiente et efficace. Kinshasa estime que sa contribution au processus de normalisation de la Centrafrique constitue un apport important et utile pour la stabilisation de la région d’Afrique centrale.
Les autorités de tous les pays limitrophes de la Centrafrique ont peur que ce conflit déborde ou déverse l’insécurité sur leurs territoires. ‘‘Le peuple congolais a suffisamment expérimenté les terribles débordements que peut provoquer une gestion velléitaire de tels conflits identitaires.
Nous avons vécu, nous sommes en train de vivre très durement les conséquences d’une de ces conflagrations ethniques nées dans notre voisinage’’, a affirmé Lambert Mende.
Le cas du conflit rwandais qui a entrainé la déstabilisation récurrente de deux provinces du Kivu, a poussé les autorités congolaises à agir. Il ne serait pas responsable pour les institutions politiques du pays de faire comme si rien n’était au moment où des périls de même nature assombrissent l’horizon chez un autre de nos voisins au Nord, a rappelé le porte-parole du gouvernement congolais.
En répondant positivement à la requête des instances de la Communauté économique des états d’Afrique centrale et de l’union africaine, le président Kabila veut aussi limiter la catastrophe humanitaire sur son territoire avec l’arrivée massive des réfugiés centrafricains dans la province de l’Equateur.
Les statistiques de la commission nationale des réfugiés renseignent que la RDC héberge à ces jours, près de 50 mille réfugiés centrafricains. Malgré la fermeture de la frontière, d’autres réfugiés continuent à débarquer à Zongo.
Des congolais vivant en Centrafrique qui ont retourné au pays, se plaignent d’avoir perdu tous leurs biens. Les organisations humanitaires s’inquiètent de cette situation et craignent que les épidémies frappent de plein fouet réfugiés et habitants de cette partie de la RDC.
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