jeudi 29 janvier 2015

RDC :Génocide à Kinshasa!

29/01/2015

 
Je suis Gaby

Témoignage accablant d’un étudiant : 

« Je viens de vivre un véritable film d’horreur… Quand j’ai été enlevé avec mes autres camarades étudiants, on nous a amenés vers une destination inconnue où nous avons vécu un véritable enfer les nuits de mercredi 21 et jeudi 22 janvier… Mais nous avons fini par savoir où nous étions incarcérés. C’est à l’UPI (ndlr : Unité de la Police d’Intervention) située à côté du Jardin zoologique de Kinshasa, non loin du grand marché. Nous étions plus de 200 jeunes qu’ils avaient enlevés des différents coins de Kinshasa. Nous ne pouvions pas communiquer entre nous. Le silence était de rigueur…. La nuit de Mardi 21 à jeudi 22 janvier entre 2 heures et 3 heures du matin, le chef de l’escadron, le Colonel Kasongo, s’est pointé personnellement devant nous et a désigné au pif quelques jeunes gens qui furent embarqués dans un véhicule 4X4 par des policiers cagoulés qui n’ont prononcé aucune parole tout le temps qu’ils étaient devant nous…. A 5 heures du matin, soit environs 2 heures après, le véhicule 4X4 est revenu et quelques-uns parmi nous ont été désignés pour laver, avec des grosses pompes à eau, ce véhicule très ensanglanté. Quand ils ont fini, l’un des jeunes n’arrêtait pas de vomir à cause du spectacle du sang de nos frères assassinés. Il fut menacé de mort s’il n’arrêtait pas de vomir et de pleurer…. La nuit suivante (ndlr : la nuit de jeudi 22 à vendredi 23) l’opération se répéta mais plusieurs fois…. C’est grâce à l’un des policiers qui a eu pitié de moi, et profitant d’un moment d’absence des gardiens cagoulés, que j’ai pu m’évader…., peut-être parce que je priais et pleurais beaucoup….Mes frères Congolais doivent se lever et faire quelque chose. Car je l’ai vu de mes yeux, les Rwandais veulent exterminer l’élite congolaise de demain pour occuper notre pays. Dis-le à tous les Congolais. Dis-le aux jeunes, nous devons faire quelque chose ensemble…. »

Les manifestations populaires des 19, 20 et 21 janvier dernier ont fourni à Hyppolite Kanambe et au «tutsi power» installé à Kinshasa l’occasion longtemps rêvée de lancer et de tester le plan du génocide des Congolais au cœur de Kinshasa et cela, après l’expérience très réussie du génocide à l’Est de la RDC dans les deux provinces du Kivu et celle du Maniema où nous déplorons plus de dix millions de Congolais massacrés dans l’indifférence et le silence pratiquement du peuple congolais lui-même d’abord, et de la communauté internationale ensuite.

Suite à l’appel lancé par le président de l’APARECO, Mr Honoré Ngbanda, sur les antennes des radios patriotiques en Europe, un jeune étudiant congolais qui a miraculeusement échappé aux massacres, et dont nous taisons le nom, nous a fait parvenir son témoignage très émouvant mais accablant sur les horribles massacres des centaines des jeunes congolais. 

Ces crimes ont été commis par des militaires rwandais, avec la complicité des officiers collabos congolais des FARDC et de la PNC. 

Nous avons expressément omis certains détails très importants et très accablants de ce témoignage dans le seul but d’empêcher les tueurs et occupants tutsis rwandais d’identifier notre source et de remonter jusqu’à elle. Ce jeune rescapé nous a relaté ce qui suit :

« Je viens de vivre un véritable film d’horreur… Quand j’ai été enlevé avec mes autres camarades étudiants, on nous a amenés vers une destination inconnue où nous avons vécu un véritable enfer les nuits de mercredi 21 et jeudi 22 janvier… Mais nous avons fini par savoir où nous étions incarcérés. C’est à l’UPI (ndlr : Unité de la Police d’Intervention) située à côté du Jardin zoologique de Kinshasa, non loin du grand marché. Nous étions plus de 200 jeunes qu’ils avaient enlevés des différents coins de Kinshasa. Nous ne pouvions pas communiquer entre nous. Le silence était de rigueur…. La nuit de Mardi 21 à jeudi 22 janvier entre 2 heures et 3 heures du matin, le chef de l’escadron, le Colonel Kasongo, s’est pointé personnellement devant nous et a désigné au pif quelques jeunes gens qui furent embarqués dans un véhicule 4X4 par des policiers cagoulés qui n’ont prononcé aucune parole tout le temps qu’ils étaient devant nous…. A 5 heures du matin, soit environs 2 heures après, le véhicule 4X4 est revenu et quelques-uns parmi nous ont été désignés pour laver, avec des grosses pompes à eau, ce véhicule très ensanglanté. Quand ils ont fini, l’un des jeunes n’arrêtait pas de vomir à cause du spectacle du sang de nos frères assassinés. Il fut menacé de mort s’il n’arrêtait pas de vomir et de pleurer…. La nuit suivante (ndlr : la nuit de jeudi 22 à vendredi 23) l’opération se répéta mais plusieurs fois…. C’est grâce à l’un des policiers qui a eu pitié de moi, et profitant d’un moment d’absence des gardiens cagoulés, que j’ai pu m’évader…., peut-être parce que je priais et pleurais beaucoup….Mes frères Congolais doivent se lever et faire quelque chose. Car je l’ai vu de mes yeux, les Rwandais veulent exterminer l’élite congolaise de demain pour occuper notre pays. Dis-le à tous les Congolais. Dis-le aux jeunes, nous devons faire quelque chose ensemble…. »

Selon nos investigations, le fameux colonel et collabo " Kasongo", , est un ex-FAZ qui travaille sous les ordres des généraux et collabos Olenga et Kanyama. 

Il est aussi très proche d’Azarias Ruberwa dont il reçoit des missions secrètes de temps en temps. 

Ce colonel tueur à gage n’a pas de bureau fixe. L’UPI du Zoo n’est donc pas son lieu d’affectation. Ce qui fait qu’il ne laisse pas de trace derrière lui, si ce n’est le sang des Congolais qui coule et qu’il fait disparaître tant bien que mal.

Le général Bisengimana en mission à l’étranger pour l’achat des gaz toxiques en vue de nouvelles répressions contre les populations congolaises

L’imposteur rwandais « Joseph Kabila » est aux abois ! Il ne sait plus à quel saint se vouer. Il a le dos contre les cordes, comme un boxeur qui sent venir le KO inévitable. Des coups lui pleuvent sur la tête. 

Tenez. Vendredi 23 janvier, après les tueries et massacres des manifestants civils congolais, une délégation composée de l’ambassadeur des Etats-Unis, de l’Union Européenne et du responsable de la MONUSCO à Kinshasa ont débarqué très tôt le matin chez Hyppolite Kanambe pour lui présenter le bilan de ses horribles assassinats des Congolais. 

Ils lui ont signifié que ces crimes devraient lui valoir son transfert à la CPI «le moment venu». Une menace subliminale dont la portée exacte n’a pas échappé à l’imposteur et dictateur sanguinaire qui règne sur Kinshasa et la RDC.

Samedi 24 janvier, Kanambe convoque un conseil de guerre ou de crise (c’est selon) composé des principaux membres du «tutsi power» à Kinshasa : Zoé et Janet Kanambe, Matata Mponyo, Ruberwa, Nyarugabo et Bizimana Karamueto… 

Un homme est à la barre : Boshab ! 

Il est accusé par certains membres du «tutsi power», y compris lui-même Hyppolite Kanambe, de félonie pour les avoir «piégés» avec son projet de loi. Il aurait, selon eux, planifié ce coup avec la complicité de ses amis occidentaux qui accourent maintenant pour exiger le départ anticipé de leur frère «Kabila». 

Matata Mponyo (ennemi juré de Boshab), Nyarugabo et Ruberwa exigent illico le retrait total par Boshab de sa loi «scélérate». Les trois frères Kanambe donnent l’ordre à Boshab de tout faire pour ramener un climat d’apaisement dans la ville de Kinshasa et d’éviter le tsunami populaire qui s’annonce à travers la RDC. 

A la sortie de cette réunion, Boshab lance un S.O.S au troubadour de la Ville de Kinshasa, André Kimbuta. A l’aide d’une grosse mallette de billets de banque, ils lancent une vaste opération de corruption des «opposants» politiques et des jeunes meneurs congolais à travers Kinshasa. 

Le cheval de Troie Vital Kamerhe qui a noyauté et investi toute l’opposition reçoit des « munitions » (entendez des dollars US) de la part de Janet kanambe pour annoncer l’annulation de la marche prévue pour ce lundi 26 janvier. Tout le monde connait la suite….

Mais un malheur, dit-on, n’arrive jamais seul. Face à la vague montante de la colère du peuple congolais, les responsables de la Police Nationale Congolaise (PNC) annoncent à « Kabila » que les réserves de munitions et de gaz lacrymogène sont pratiquement épuisées suite à l’usage massif (excessif?) par les policiers durant les trois jours de soulèvement populaire. 

«Joseph Kabila» charge immédiatement son homme de main, le général Bisengimana d’aller acheter une grande provision de gaz lacrymogène et de gaz toxiques, donc chimiques, qui brulent la peau et provoquent à court et à moyen terme d’autres lésions irréparables pour la santé. Précisons que l’usage de ces gaz toxiques a été formellement interdit par l’ONU.

Kanambe a par ailleurs tenu à ce que cette délicate mission ne puisse être confiée qu’à un de ses frères rwandais. En effet, les derniers évènements en RDC lui ont permis de constater que malgré l’argent déversé, de nombreux congolais restent solidaires les uns des autres. Le colonel Ilunga à qui cette mission avait au départ était confiée fut mis à l’écart à la dernière minute au profit de Bisengimana. 

Kanambe échaudé craignait en effet, que celui-ci ou tout autre congolais de souche ne disparaisse tout simplement avec l’argent en profitant de ce déplacement.

Des forces non identifiées ont pillé un dépôt d’armes lors des manifestations

Un autre fait qui explique l’énervement et la panique de «Joseph Kabila» ainsi que des membres du «tutsi power» est le pillage d’un grand dépôt d’armes intervenu durant la nuit des événements populaires qu’a connu Kinshasa la semaine dernière. 

Un « commando non identifié » a cassé un dépôt d’armes et emporté plus de 1000 fusils AK47 avec une importante quantité de munitions. 

La DEMIAP a reçu l’ordre de tout faire pour identifier les « pilleurs » pour récupérer les armes et les munitions. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin !

Kanambe et son armée rwandaise d’occupation redoute le comportement de la majorité de policiers congolais qui s’est montrée complice du peuple congolais. 

Face à ce comportement, le général Olenga a donné l’ordre de faire appel aux unités combattantes rwandaises qui portent désormais l’uniforme de la PNC. Les vrais policiers congolais sont dépouillés au maximum. 

Voici trois signes par lesquels les Congolais peuvent reconnaître ces unités rwandaises opérant sous l’uniforme de la PNC:

Ils sont en majorité cagoulés pour cacher leur morphologie ;
Ils sont silencieux et ne communiquent pas avec la foule parce qu’ils ne parlent pas le lingala ;
Ils sont mieux équipés que les vrais policiers congolais

Ces militaires rwandais ont reçu pour consignes de tirer sur les policiers congolais qui sympathisent avec les manifestants. Nos sources au sein des services de sécurité sont formelles, les massacres dans la capitale de la RDC vont se poursuivre et voir même s’amplifier. 

Dès que le calme sera revenu au moins en apparence, Kanambe et ses frères sont décidés à étouffer toutes les poches de résistance de la capitale rdcongolaise. C’est donc une répression féroce et sans précédent qui attend particulièrement les kinois dans les jours à venir. 

Et les étudiants congolais seront particulièrement visés. 

Devant ce danger qui a atteint le cœur de la RDC, l’heure n’est plus aux polémiques stériles ni aux divisions. Les congolais ne doivent pas attendre qu’eux-mêmes ou l’un de leurs proches soient touchés pour commencer à réagir. 

La nation est en danger ! 

Mettons de côté nos divergences et unissons-nous pour opposer une résistance tous azimuts aux oppresseurs de notre peuple et aux occupants de la terre de nos ancêtres.

Cependant, nous ne pouvons perdre de vue que notre efficacité dépendra de notre capacité à identifier les véritables patriotes résistants et à extirper des rangs de la résistance congolaise, les taupes et autres infiltrés au service des occupants. Le salut de la RDC en dépend.

Paris, le 27 janvier 2015
Candide OKEKE

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