24 janvier 2015
Le 19 janvier 2015, la police arrête un homme, lors de manifestations contre la nouvelle loi électorale.
L'alinéa controversé de la loi électorale a été retiré, selon le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku. Ce texte exigeait la tenue d’un recensement de la population avant la tenue de l’élection présidentielle prévue en 2016.
Le recensement pourrait prendre trois ans, ce qui permettrait au président Joseph Kabila de rester au pouvoir au-delà de 2016. La Constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat l'an prochain.
L’opposition congolaise considérait que Kabila allait, par cette nouvelle disposition, se maintenir au pouvoir.
De violentes manifestations ont eu lieu à Kinshasa – la capitale – et à l’est de la RDC, après que l’Assemblée nationale a adopté cet alinéa controversé, le 17 janvier.
Après quatre jours de violentes manifestations, le Sénat a adopté vendredi la modification du projet de loi électorale. Il a supprimé du texte l’obligation pour l’Etat de faire un recensement de la population du pays avant chaque élection présidentielle.
En cas de désaccord entre l’Assemblée nationale et le Sénat de la RDC, l’institution citée en premier lieu a le dernier mot.
Plus de 40 personnes ont été tuées lors des protestations contre la loi, selon l’opposition et la société civile congolaises.
Le gouvernement a fait état d’un dizaine de personnes tuées.
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