dimanche 22 février 2015

AUTOPSIE D’UN GENOCIDE: SEULES VICTIMES DU GENOCIDE; HUTUS-TUTSI -TWA DE L’INTERIEUR POUR CEDER DE L’ESPACE AUX TUTSIS DE NAKIVALE ET LEURS TROUPEAUX. L’HISTOIRE LE RETIENDRA AINSI APRES LE DEPART DU FPR ET SES SUPPOTS.

17 février 2015

Selon les hypothèses plausibles énoncées des victimes du génocide rwandais, qui attribuent l’estimation de 800.000 morts dont 500.000 Tutsi et 300,000 hutus modérés (selon la version pro-FPR) qui ne fait nulle part mention des hutus « malicieusement qualifiés d’extrémiste » mais qui en réalité sont tous les hutus victimes du FPR depuis 1990 à nos jours, l’autre version non officielle mais plutôt réaliste attribue le nombre des victimes à 2.000.000 selon Gasana James dont certainement plus d’un million et demie sont des victimes Hutus et 500.000 de victimes Tutsi.

 
La seule catégorie de rwandais qui comme de véritables catalyseurs (entre dans la réaction comme du sel dans l’eau en ébullition) pour en sortir intact sont les tutsi de la diaspora qui ont envahi le pays pour se porter au pouvoir au mépris des rwandais de l’intérieur. 

Kagame et sa clique ne l’a jamais caché en disant que les tutsi de l’intérieur sont des œufs pour faire une bonne d’omelette. Idem que pour le propagandiste Ndahumba et Rwiyamilira qui d’une manière cynique disait en 1990 que pour lui ces tutsi de l’intérieur sont des victimes pour les aider à arriver au pouvoir.

Le président Habyarimana qui voyait là un calcul machiavélique du FPR, ne cessait d’interpeller les rwandais à ne pas tomber dans le piège tendu par ses ennemis. 

« Mwilinde kugwa mu mutego w’umwanzi ushaka ko abenegihugu basubiranamo akabona urwitwazo yereka amahanga… » ou « Ntacyo ntakoze banyarwanda banyarwandakazi ngo abana b’u Rwanda bumvikane. FPR ikwiza ibihuha isi yose ishaka guharabika ubutegetsi bw’u Rwanda. Umunsi isi yabamenye izabanga » . 

Ce dernier discours est du moins prophétique de ce qui se passe au Rwanda et chez ses voisins dont la Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Congo (en dehors de Kabila fils), le Burundi….mais aussi la BBC, l’ONU …dans un proche avenir.

Egoïsme humain avons tendance à ne parler que du génocide. Les tutsi ne parlant que du génocide des leurs par les hutus eux-mêmes me s’ils omettent de parler du part réel et têtu des tutsis de la diaspora dans le massacres des malheureux tutsi de l’intérieur.

 
 
Les hutus ne parlant que du génocide des leurs en invoquant avec cynisme que les tutsi massacrés au Rwanda étaient des partisans intérieurs du FPR en arme contre le pays et ses institutions et omettant ainsi d’évoquer la part de ces gros ventriotes béats animés par certaines figures de proue comme Stanley Safari, Kanyarengwe Alexis, Boniface Rucagu, Aloys Nsekalije, Léonidas Rusatira, l’ancien Chef des renseignements Augustin Iyamuremye, Marc Rugenera, Marcel Gatsinzi, Idi Amin Ndagijimana, Désiré Nyandwi, Anastase Gasana, Pasteur Bizimungu….[Endless list].

Mais aussi que dire de ces ventriotes tutsi invétérés qui ont trahi le monarque Mushiru qui leur avait confié des pouvoirs économiques démesurés ? Valens Kajeguhakwa, Assinapol Rwigara, Sissi Evariste, Védaste Rubangura, Silas Majyambere pour ne citer que ceux-là… [Endless list].

Je suis convaincu et je le répéterai sans faillir que les victimes du génocide sont des hutu et de tutsi de l’intérieur qui sont restés longtemps distraits dans la logique de la paix et du développement au moment où tout autour se créait une idéologie génocidaire forgeant une litanie de stratagèmes « ubucurabwenge » pour détruire cette temporaire unité enseignée , chantée même dansée par les MRND istes sous une myopie nationale dirigée par Habyarimana et son idéologue Lieutenant Monsieur Habimana Bonaventure.


Yoweri Museveni, la tête pensante de la guerre d’agression de 1990

L’unité et la paix et développement chanté et vécu était objet de convoitise des voisins à l’Ouest dans le pays du Marechal Mobutu, au Nord chez Museveni, à l’Est chez Hassan Mwinyi et au Sud chez Bagaza puis Buyoya.

Avec tout respect que je lui dois cet homme n’a pas su déceler à temps les kystes qui gangrenèrent son pouvoir et qui le mirent en autarcie alors que des signes avant coureurs ne trompaient personne. 

L’avènement au pouvoir de Museveni et sa rébellion composée pour la plupart des réfugiés rwandais issus du courant de 1959, le pouvoir de Bagaza au sud et ses visées militaires de plus en plus menaçantes pour le pays (conflit sur la colline de Nemba riche en Nickel dans le Bugesera, ainsi que le conflit frontalier sur le cours de l’Akanyaru et le dessèchement du Lac Cyohoha Nord et Rweru….

Les vols à mains armées dans la région de Mutara constituant la ceinture stratégique avec l’Uganda d’où commencera d’ailleurs l’agression d’octobre 1990, l’espionnage par les prises des photos de la prison de Ruhengeri au printemps de 1989 par un agent britannique déguisé en touriste et caché par un agent du Centre Culturel Français branche de Ruhengeri, Monsieur Rucigikubito ….et relâché sans dossier par le Commandant Ngirabatware Félicien alors Commandant du Groupement de la Gendarmerie de Ruhengeri, l’opération « Isata » initiée et mise en exécution par le Capitaine Kayitare alors officier déployé à Gisoro au sein de la NRA pour le compte de la préparation de l’attaque de Ruhengeri .


Jean Baptiste Bagaza, ancien président burundais

Bagaza est resté rancunier de Habyarimana pour l’avoir trahi en donnant un appui moral et diplomatique à son tombeur le Major Pierre Buyoya. 

Parti quelques heures avant Bagaza vers le sommet de Quebec , Habyarimana a du éviter de voyager avec Bagaza dans son jet privé. Bagaza qui devait rejoindre son collègue à Kigali du continuer avec un vol régulier d’Air France après une escale de quelques minutes sur Kigali. 

Quand le coup d’état fut décrété à Bujumbura, Bagaza qui se trouvait toujours au Canada fut considéré comme brebis galeux et évité par son homologue Habyarimana suite aux dégâts diplomatiques causés par la politique anti cléricale et aux visées militaires du régime tutsi au Burundi contre le Rwanda .

La délégation ayant accompagné Bagaza au Canada lui sera refusée par les nouvelles autorités burundaises de rentrer par avion. Ils débarqueront à l’Aéroport International Grégoire Kayibanda de Kanombe pour prendre des minibus vers la frontière sud de l’Akanyaru. 

Le Rwanda continuera à collaborer avec le nouveau régime en ne permettant pas à ce que Bagaza puisse rentrer sous un faux nom de Nduwingoma avec le vol Sabena en provenance de Bruxelles en devant faire escale à Kanombe avant de continuer sur Bujumbura. 

Bagaza passera toute la journée dans l’avion (qui sera même interdit par le pouvoir Buyoya de continuer vers Bujumbura) pour finalement retourner en Belgique point de départ de son odyssée. 

Habyarimana qui dirigeait une réunion des Bourgmestres dans la préfecture de Gitarama restera ferme et en accordera des faveurs au nouveau leader Pierre Buyoya pour que Bagaza ne déstabilise pas son pouvoir encore en germination.


Maj Pierre Buyoya

Pour se venger Bagaza choisira de s’implanter en Libye puis en Uganda pour coordonner la chute du régime de Habyarimana. 

Ayant beaucoup contribué à l’arrivée de Museveni au pouvoir en l’aidant matériellement et financièrement, Bagaza sera le bienvenu dans le pays dirigé par un ancien rebelle Yoweri Kaguta Museveni. 

Il bénéficiera de tous les avantages d’ancien Chef d’Etat en mettant a profit ses plans de revanche contre Habyarimana. Ceci est appuyé par le manque d’empressement de Buyoya à soutenir directement la rébellion tutsi à partir du Burundi. 

Tout l’appui en ce sens a été un appui indirect alors que du temps de Bagaza, le FPR aurait du attaquer par le sud avec l’appui direct de l’armée burundaise. Bagaza changera même la doctrine militaires des FAR qui n’avaient jusqu’alors envisagé que l’ennemi viendra du sud et que l’ennemi potentiel était l’armée burundaise (FAB) qui tenteront à tout prix de franchir l’Akanyaru àl ’aube.

Toute la frontière sud était régulièrement reconnue et toutes les entraînements militaires des FAR étaient focalisés dans le Bugesera, dans le Mayaga et à Bweyeye. 

Il a fallu la victoire de Museveni et des opérations de reconnaissance et de vols de gros bétail dans le Mutara pour que les FAR fixent un regard vers le Nord ; mais hélas c’était plus tard car le Rwanda comptait deux ennemis potentiels aux tailles différentes : La NRA très aguerrie et fraichement venue de la jungle et les FAB qui étaient beaucoup plus à la portée des FAR mais qui beaucoup plus équipées et supérieures en effectif mais souffrant du manque d’appui de la population locale à majorité hutu.

En fait les FAR même avec des effectifs réduits n’avaient pas de problème à affronter l’armée burundaise dans la mesure où il était plus envisageable d’effectuer au moment opportun des recrutements visant à pencher la balance à son profit. 

Dans le cas où les FAB allaient appuyer une rébellion issue des réfugiés tutsi, le Rwanda allait faire une rétorsion en armant des réfugiés hutus qui avaient attendu sans résultat l’aide du Rwanda depuis plusieurs années.

Dans le cadre de mettre fin aux soupçons des autorités du Burundi dans le cadre de favoriser le retour par force des réfugiés hutu, le Rwanda les avait déplacés vers le Mutara soit très loin de la frontière du Burundi. 

L’armée du FPR massacrera ces réfugiés burundais avec les autres populations hutues venus des régions du sud et du Nord Ouest surpeuplées pour y trouver des nouvelles terres. Un véritable génocide frappera ces hutus burundais et rwandais et pour le moment aucune trace ne permet de savoir qu’elles y auraient habité.

Bagaza dont ces réfugiés avaient constitué un cheval de bataille avec Habyarimana ne pouvait rester tranquille sans mettre à profit son rêve de les exterminer par tous les moyens. 

Devenus très riche pour financer la guerre car très laborieux et exploitant des nouvelles terres, ces réfugiés burundais avaient des fermes et fournissaient massivement des marchés urbains en produits agricoles et vétérinaires.

Immolation des hutus et des tutsi de l’intérieur à l’autel du SIDA et du FMI par une diaspora assoiffée par la vengeance aveugle.

Les Tutsi et les hutus étaient myopes pour ignorer la menace génocidaire qui planait contre eux. La paix qu’ils chantaient et qu’ils vivaient réellement n’était pas appuyée par l’extérieur que la diaspora inondait avec des discours et pétitions belliqueux. 

Les institutions internationales dont le FMI et la Banque Mondiale sans raisons profondes imposèrent au Rwanda des mesures économiques draconiennes au moment où dans la sous région, seul le Rwanda était jugé meilleur élève. 

Pays le moins militarisé (7,000 homnes pour une population de 7,500,000 habitant soit +/_ 1 militaire pour plus de 1,000 hab) au moment où le Rwanda compte actuellement 1 militaire pour 100 hab).

Le SIDA constituera encore une arme efficace pour fragiliser une armée et une administration plus stable et moins corrompue dans le but de la préparation de la guerre. Les grands vecteurs provenaient du Burundi et de l’Uganda se déguisaient en visiteurs du pays où coule du lait et du miel.

Les jupons étaient utilisés pour conduire les jeunes fonctionnaires de l’administration civile et militaire ainsi que les hommes d’affaires vers le boulevard de la mort. 

Une publicité autour de cette stratégie faisait valoir l’entretien d’un deuxième voire troisième bureau avec slogan «Imodoka ni Benz Inzoga ni Whisky, umugore ni umututsikazi ». 

Beaucoup de jeunes cadres ont été emportés par le virus du SIDA qui a commencé à faire des dégâts dans les années 1985 suite à la course aux vecteurs venant de Bujumbura et Kampala et plus tard de Kinshasa. 

Les grands bars ont commencé à manquer des fréquentations au profit de la prolifération des « Ibitanda », petites chambrettes-débits de boisson où une passionnante prise d’otage était monnaie courante et d’où des détentrices étaient des professionnelles prédatrices qui jouaient en connaissance de cause.

Dans le même temps, Kagame et Rwigema avec les conseils de Kaguta Museveni et Jean Baptiste Bagaza peaufinaient leur plan d’invasion en tablant sur l’abattage d’un baobab mort rongé par des divisions internes et du SIDA.

Animé par une forte campagne menée à partir de Sacramento-USA par des intellectuels de la haine dont le professeur Kimenyi Alexandre et son journal –poison « IMPURUZA », le plan du génocide se lit sans complexe. 

On y lit le génocide de l’unité nationale visant à détruire la politique prônée par Habyarimana, le génocide des institutions en place dont l’armée , l’administration civile et le clergé. La destruction des alliés de parcours par ventriotes interposés.

On y lit aussi le génocide des masses hutues que Kimenyi traite de rats, joues gonflés (amajigo), aux ventres ballonnés…

 

La destruction du milieu rural ou sont concentrées des populations hutus en les appauvrissant et en distribuant des vastes Ibikingi aux fidèles lieutenants venant pour la plupart de Nakivale-Uganda. 

Habyarimana qui avait fait du milieu rural la véritable pole de développement, Kagame quant a lui a fait de ce milieu rural une zone de chagrin. 

Pour bander les yeux des bailleurs qui ne finissent de brandir son miracle économique, il a privilégié la capitale Kigali et quelques autres zones urbaines où ne vivent que des tutsis venus de l’extérieur.

Pour les observateurs qui refuseraient cette vision myopique, je les inviterais de revisiter le Rwanda rural d’avant 1994 et de le comparer avec la situation actuelle. 

Je les inviterais de faire une vision rétrospective pour y voir des belles routes et verdoyants champs agricoles sur presque toutes les collines du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. 

D’y voir des belles maisons construites avec des briques rouges ou a dobes et couvertes de tuiles et des tôles et des les comparer avec le Rwanda d’aujourd’hui 20 ans après.

De même revisiter le Rwanda d’avant 1994 et comparer la situation des salaires des fonctionnaires actuellement. De voire le fossé terrible qui existe entre hauts fonctionnaires, moyens et petits agents de la fonction publique.

Avec la victoire militaire du FPR, beaucoup de maisons des intellectuels et commerçants hutus furent détruites dans la ville de Kigali, Gitarama, Gisenyi, Gasiza, et d’autres furent squattées par des officiers de l’APR. 

Avec la pression des bailleurs de fonds, certaines furent récupérées par leurs propriétaires. Ceux qui ont eu la vision les ont directement revendues même au vil prix en évitant d’être conduit en prison ou simplement d’être éliminé. 

Le FPR a eu l’idée de rechange d’accuser de génocide ceux qui avaient des biens immobiliers dans le but de les distribuer aux victimes tutsi devenus parties civiles dans les procès du génocide pour ensuite s’en approprier dans des ventes arrangées.

L’idée de concentration forcée des populations dans des « Imidugudu », les villages, vise à rendre vacantes les propriétés des paysans pour leur retirer le droit de revendication et d’héritage au profit des personnes choisies par le régime et au secteur privé ayant des connexions avec le FPR.

Le mépris affiché par Kagame contre la population qu’il traite d’imbéciles, des « nothings, des abashenzi, ibipinga voire même d’excréments »…vise à les déshumaniser d’abord pour ensuite les détruire moralement et physiquement. 

N’ayant point accès dans leurs champs, le FPR est conscient que suite à une simple catastrophique humanitaire cette population finira par mourir par la faim (génocide in finish). 

Son régime met beaucoup de force à les retenir longtemps dans des procès sempiternels Gacaca pour diviser d’avantage toute cohésion possible en ravivant la haine au sein des familles.


Paul Kagame

Nul ne peut rester indifférent de la situation des hutus du Nord et du Nord-Ouest après une enquête des journalistes de la Voix d’Amérique telle que répercutée dans ses émissions matinale du 17 Février 2015 . 

La population est victime des chiques (Jiggers) suite au manque d’eau et de soins de santé primaires mais aussi suite à la pauvreté extrême de manque de savon alors que des rapports de la Banque Mondiale et du FMI ne cessent de vanter des mérites de l’homme fort Paul Kagame. 

Il est clair qu’au moment où une classe anoblie par le génocide caracole au sommet du bonheur, la masse paysanne croupi dans la misère indescriptible frisant l’enlisement mortuaire évident.

Le génocide devient aussi intellectuel dans la mesure où tous les professeurs et intellectuels et leurs membres de famille sont mis indistinctement en prison suite aux procès arrangés de génocide d’autres vivant dans la peur éternelle d’être un jour arrêté pour négationnisme ou révisionnisme.

Pour lire ce génocide « in process », montrer moi celui qui détient les banques, les écoles, les hôpitaux, le transport rural et urbain, le commerce et l’immobilier. Il est évident que c’est Kagame et sa clique venue du Burundi et de l’Uganda. 

Très peu de rescapés tutsis et hutus peuvent se retrouver parmi la troupe des nantis par le génocide.

Qui sont des médecins, professeurs d’universités, chefs de projets, chefs d’entreprises publiques et privées ? Qui sont des Imams et Chefs des confessions religieuses ? Qui sont ces magistrats, officiers de la police et de l’armée, les diplomates et administrateurs locaux ? Qui sont les chefs des medias publics et privés ?

GENOCIDE DES SYMBOLES DU POUVOIR HUTU ET TUTSI DE L’INTERIEUR.

Pire encore la mémoire des rwandais de l’intérieur est aujourd’hui enterrée et les bienfais de la République et tous leurs symboles ont été enterrés par ce génocide.

Le drapeau tricolore avec l’inscription de la lettre « R » a été enterré dans les décombres du génocide.

L’hymne nationale a été aussi ensevelie et un nouveau chant patriotique rwandais est né et toute une génération doit effacer dans le cerveau l’hymne ancienne pour y héberger le chant de la diaspora tutsi.

Les références administratives ainsi que la cartographie rwandaise ont été effacées et remplacées par de nouvelles appellations des rues, des entités locales et régionales. 

Gitarama est mort pour donner naissance à Muhanga. Gisenyi est génocidé pour céder le nom à Rubavu. Musanze remplacera Ruhengera enseveli. Kibuye est mort et oublié au profit de Rubengera. Gikongoro vit dans la putrefaction au profit de Nyamagabe. Que dire de Byumba, Kibungo, Butare, Kigali Ngari, …tous cadavrés….

Ce génocide qui n’épargne pas les collines, vallées, rues, communes, sous-préfectures et préfectures ira-t-il à changer même le nom du Rwanda et des rwandais ? 

Oui en quelque sorte par ce que le Rwanda actuel arrive à Kisangani et ses confins et occupera sous peu Ngara, Kigoma et toute la partie utile tanzanienne et ougandaise pour porter le nom d’Empire Hima-Tutsi ou de « Havilaland ».

Ces vastes et éternelles ambitions risqueront de vider complètement le Rwanda de sa population actuelle car les rêves fous d’un dirigeant à l’instar de la « pan-germanisation » d’un Adolph Hitler ne laisseront pas indifférents les populations des pays limitrophes jaloux de leur indépendance et réticent de se voir un jour subjuguées par une vermine génocidaire. 

QUE DIEU PROTEGE LE RWANDA ET LES RWANDAIS CONTRE LE GENOCIDE DE SES ENFANTS ET DE SES GENERATIONS FUTURES.
________
Munanira.
IKAZE IWACU

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