dimanche 1 février 2015

RDC : Les pillages de Kinshasa étalent au grand jour la fraude de la communauté chinoise

31/01/2015


Pillage, Kinshasa. Photo radio Okapi
 
Plusieurs magasins auraient connu le pillage à Kinshasa, du 19 au 21 janvier 2015. Ces magasins tenus par les Chinois, nous dirons plutôt gérés par cette communauté, dès lors que lesdits magasins ne leur appartenaient pas mais plutôt soit à Jolie Kenda ou Mamie Kankonde.

En fait ce sont là, les noms des deux Congolaises qui étaient mentionnés sur un grand nombre de ces magasins disséminés, à travers la ville.

A qui appartiennent réellement ces magasins. Pourquoi des noms d’emprunt.


Et pourquoi le Gouvernement congolais avait-il laissé faire ?

C’est autant de questions que l’opinion se pose. Se prononçant sur ce cas précis, des analystes ont donné, à ce sujet divers avis en rappelant entre autres que la loi sur le commerce interdit aux étrangers d’exercer le petit commerce, le réservant aux nationaux.

En outre, la plupart desdits magasins portent les noms de deux Congolaises. Et les experts de dire que s’il s’avérait que ces magasins appartiendraient effectivement à des Congolais, les revendications chinoises risquent dans ce cas d’être déconsidérées.

Autrement on se trouverait devant un cas de fraude. Ce qui conduirait à des pénalités, sans oublier, la part des responsabilités qui revient aux autorités congolaises, pour avoir, pratiquement, cautionné cette situation, qui ne pouvait pourtant passer inaperçu aux yeux de tout un chacun.

Comme on peut s’en douter, la chronique partout dans le pays est encore en majeur partie, alimentée par les derniers événements marqués par les casses, les pillages et autres morts d’hommes.

Evénements occasionnés par la manifestation exprimée par la population contre l’éventualité de l’adoption par le Parlement de l’article 8 contenu dans le projet de la loi électorale initié par le Gouvernement dont l’un des alinéa visait à conditionner l’organisation de l’élection présidentielle par les résultats des recensements et par l’identification des populations.

Non contente de cette dernière disposition, la population n’a pas trouvé d’autre voie, que celle de descendre dans la rue. La conséquence, c’est celle que nous avons tous vécu. Trois jours de paralysie et de panique, singulièrement à Kinshasa, soit du 19 au 21 janvier 2015.

Dans cette ambiance, du reste délétère, le pillage a aussi eu son mot. Les plus malheureux forts à avoir payé lourdement dans ce contexte, auront été sans nul doute les magasins tenus par les Chinois, nous dirons plutôt gérés par cette communauté, dès lors que lesdits magasins ne leur appartenaient pas mais plutôt soit à Jolie Kenda ou Mamie Kankonde.

En fait ce sont là, les noms des deux Congolaises qui étaient mentionnés sur un grand nombre de ces magasins disséminés, à travers la ville.

Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose

Plutôt que ce soit ces dames qui apparaissent à l’avant-plan pour réclamer réparation, c’est au contraire la communauté chinoise qui se dévoile pour demander justice. Une affaire de plus 53 magasins qui auraient connu le pillage au cours de ces événements, laisse-t-on entendre.

Les pertes subies seraient évaluées à près de 5 millions USD, selon Moïse Ekanga, secrétaire exécutif du bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais, qui s’est exprimé sur les antennes de la radio Okapi.

A ce propos la même source indique que la communauté chinoise appelle à la réparation des préjudices subis. Celle-ci ajoute que ces violences ont suscité une psychose en son sein.

Cela étant, le consul chinois a réagi, en indiquant qu’à la suite de ces évenements, au moins 187 de ses compatriotes ont abandonné leurs domiciles pour trouver refuge, dans un lieu plus sécurisant, en l’occurrence le quartier Bon-Marché, dans la commune de Barumbu, précisément à la chambre de commerce sino-congolaise.

Aussi, tout en déplorant ce qui est arrivé, Moïse Ekanga a reconnu qu’il s’est agi d’un cas de force majeur, non sans avoir présenté des excuses. Qu’à cela ne tienne, une zone d’ombre demeure tout de même et qui mérite, pour ce faire des éclaircissements.

A qui appartiennent réellement ces magasins. Pourquoi des noms d’emprunt. Et pourquoi le Gouvernement congolais avait-il laissé faire ?

C’est autant de questions que l’opinion se pose. Se prononçant sur ce cas précis, des analystes ont donné, à ce sujet divers avis en rappelant entre autres que la loi sur le commerce interdit aux étrangers d’exercer le petit commerce, le réservant aux nationaux.

En outre, la plupart desdits magasins portent les noms de deux Congolaises. Et les experts de dire que s’il s’avérait que ces magasins appartiendraient effectivement à des Congolais, les revendications chinoises risquent dans ce cas d’être déconsidérées.

Autrement on se trouverait devant un cas de fraude. Ce qui conduirait à des pénalités, sans oublier, la part des responsabilités qui revient aux autorités congolaises, pour avoir, pratiquement, cautionné cette situation, qui ne pouvait pourtant passer inaperçu aux yeux de tout un chacun.

Tout en compatissant au malheur qui vient de frapper cette communauté, force nous est de dire que les Chinois qui bénéficient déjà si bien de l’hospitalité congolaise se doivent de ne pas en abuser, et chercher plutôt à respecter les lois du pays hôte, et à entretenir de bonnes relations avec les Congolais entre autres leurs employés, qui par moment, se plaignent des frustrations dont ils sont victimes.

Ce cas devrait en principe servir de leçon, aussi aux autres communautés dont l’indo-pakistanaise, la libanaise, la ouest-africaine et j’en passe l( qui ont choisi la RDC comme leur seconde patrie. 
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Maurice Bakeba
© KongoTimes

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