lundi 23 février 2015

Simone Gbagbo : "ma vérité"

L’ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, est arrivée souriante et l’air confiant avec une heure de retard. Elle est entourée d’une dizaine d’avocats.

L'ex-première dame de la Côte d'Ivoire comparaît depuis lundi matin devant la Cour d'Assises d'Abidjan pour atteinte à la sécurité de l'Etat.

L’audience a démarré avec une heure de retard.

Les avocats de l’ex-Première dame ont invoqué l'immunité parlementaire de celle-ci, qui était députée au moment de la crise postélectorale de 2010-2011, mais la Cour a rejeté cette requête. Des manifestants se sont regroupés devant le Palais de Justice d'Abidjan, le 23 février 2015 



Dès le début de l’audience, les avocats ont débattu du problème remontant à l’époque ou Simone était député, et donc protégée par l’immunité parlementaire. Cette immunité ne pouvait être levée, selon l’article 48 de la Constitution, que par l’Assemblée Nationale sauf en cas de flagrant délit.

Simone Gbagbo, entre autres accusée d'"atteinte à la sûreté de l'Etat, attentat au complot, participation à une bande armée, rébellion et usurpation", est la dernière des 83 accusés à être entendue dans ce procès ouvert le 27 décembre devant la cour d'assises d'Abidjan.

Dans ses premières déclarations publiques depuis son arrestation en 2011, elle a soutenu qu’elle ignorait ce qu'on lui reprochait. "A l'heure où je vous parle, je ne sais pas exactement quels sont les actes matériels qu'on me reproche", a-t-elle déclaré.

A 65 ans, l’ancienne Première dame paraît sûre d’elle et surtout désireuse de dire "sa vérité".


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire