mardi 14 avril 2015

Eligibilité - Gbagbo cogne Ouattara très fort et l’envoi au tapis: « Ouattara n’est pas éligible selon l’article 35 et il n’ya pas de jurisprudence sur l’article 48 »

le Lundi 13 Avril 2015.
 

Le Président Laurent Gbagbo met fin à la carrière politique d’Alassane Ouattara par un KO depuis sa cellule de La Haye « Ouattara n’est pas éligible selon l’article 35 de la Constitution et il n’y a pas de jurisprudence concernant l’article 48 ». 



Le Président Laurent Gbagbo, grand utilisateur de l’article 48 de la Constitution en 2010 en faveur de son rival Alassane Ouattara afin que ce dernier soit un candidat exceptionnel pour la seule élection présidentielle de 2010, vient de mettre fin à la polémique sur l’éligibilité de ce dernier à l’élection présidentielle de 2015 et la question de la jurisprudence sur l’article 48 de la Constitution.


Samedi 11 avril dernier à Paris via son envoyé spécial, l’Ambassadeur Koudou Kessié, il a livré un message exceptionnel au monde, et a confirmé qu’Alassane Ouattara n’était pas éligible à l’élection présidentielle selon l’article 35 de la constitution ivoirienne. 


C’est la raison pour laquelle, conformément aux accords de paix de Pretoria sous l’égide du médiateur Thabo M’Beki, Président d’Afrique du Sud au moment des faits, il avait dû utiliser l’article 48 de la Constitution pour faire de son rival Alassane Dramane Ouattara, un candidat exceptionnel pour la seule élection présidentielle de 2010, avec son accord dûment signé.

L’ex-Président Henri Konan Bedié, signataire de l’accord de Pretoria et dépassé par la limite d’âge, avait également bénéficié de la même mesure dans un souci de Paix.


Pour le Président Laurent Gbagbo, l’utilisation de l’article 48 est extrêmement encadré et il ne saurait être question d’une quelconque jurisprudence dont Ouattara serait l’unique bénéficaire.
 

En effet, il a expliqué au Monde qu’il avait fait usage de l’article 48 de la constitution car le pays était en guerre, les institutions de la République, les biens et les personnes, étaient menacées ou ne fonctionnaient plus normalement, le pays était coupé en deux et faisait face à une rébellion armée des forces nouvelles de Guillaume Soro etc…

Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui où de l’aveu même d’Alassane Ouattara, la paix et la sécurité sont revenues, la guerre est finie, l’armée est réunifiée et s’appelle désormais les FRCI (ex-FFDS et ex-rebelles des FN), et le pays va vers l’émergence en 2020 avec une croissance à deux chiffres.

Le Président Laurent Gbagbo depuis sa cellule de La Haye vient de clore le débat sur l’éligibilité du chef de l’Etat Alassane Ouattara et mettre fin à son ambition de se représenter en 2015 à l’élection présidentielle. C’est peu dire qu’il vient de l’envoyer à la retraite en l’expédiant KO au tapis.


Avant lui, Christian Vabé président du RPCI-AC et Thabo M’Beki ex-Président sud africain et ex-médiateur dans la crise ivoirienne avec l’accord de Pretoria, avaient dit la même chose.
 

Les regards sont désormais tournés vers le peuple ivoirien où on p arle avec insistance de révolution démocratique à l’instar du Burkina ou de la RDC Congo, pour chasser Alassane Ouattara du pouvoir et faire respecter la constitution.
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Eric Lassale

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