samedi 11 avril 2015

RD CONGO : AFFAIRE « FOSSE COMMUNE » DE MALUKU A KINSHASA

le 09 avril 2015

Analyse des faits et réflexion éthique sur la dignité humaine « des indigents » du Gouvernement congolais

Depuis une semaine, une information sibylline fait la « Une » de l’actualité congolaise : la découverte d’une « fosse commune » contenant environ 425 corps en putréfaction ! 

Entre les gros titres des médias, les accusations des uns et les discours « pro domo » des autres, il est devenu urgent de revisiter et/ou de recouper les faits et de se poser des questions sur cette affaire qui pose de sérieux problèmes éthiques et politiques. 

A partir des faits et des questions jusque-là sans réponse que suscite l’affaire, il deviendra possible de suggérer des voies de clarification de ce dossier qui vient ternir encore une fois l’image d’un pays qui peine à retrouver sa respectabilité.



Présentation des faits

Je commencerai par souligner le fait que cette présentation des faits est un recoupement entre les informations des médias et les discours des officiels de la RD Congo et non le résultat d’une enquête personnelle. 

Je présenterai tout à tour les informations des médias, en particulier de Radio Okapi qui me semble être la première source dans cette affaire, puis la version des autorités du Gouvernement central et provincial de Kinshasa avant de dégager les points communs entre les deux. Ces points communs autour desquels tous s’accordent, me serviront de socle à mon appréciation de l’affaire.

Informations des Medias

Avec sa sobriété légendaire, Radio Okapi parle dans un article du 04 avril 2015 d’environ 425 corps qui ont été enterrés dans une fosse commune depuis environ deux semaines au cimetière de Fula-Fula de Maluku[1]

Toujours selon la radio des Nations-Unies, c’est la population qui découvre la fosse commune et saisit la Monusco qui, à son tour, alertera le procureur de la République par une demande d’ouverture d’une enquête sur le dossier. 

Puis elle ajoute une phrase lourde de sens : « certaines sources concordantes affirmaient que ce sont des corps des personnes mortes lors des événements survenus du 19 au 21 janvier dernier dans la capitale ». Et d’effectuer une sorte de rapide « background » (qui ressemble beaucoup à une « chute », mais avant la fin de l’article) sur les dits événements.

Je note que dans les deux premiers paragraphes de cet article de Radio Okapi, il n’existe pas de conditionnel (tous les verbes sont à l’indicatif). 

Il s’agit des affirmations qui racontent des faits (nombre des corps, date de l’enterrement, découverte de la fosse commune par la population, etc.), donnent une source (la population qui a saisi la Monusco) et évoquent des « sources concordantes » pour expliquer l’origine des corps inhumés. 

Par contre, Radio Okapi ne précise pas comment le nombre de corps a été connu (version du Gouvernement ? Autre source ?) ; elle ne dit pas non plus si la Monusco est descendue sur le terrain.

De son côté, Rfi précise, témoignages des habitants de Maluku à l’appui, que l’inhumation a été faite dans la nuit (entre 2h00 et 4h00 du matin)[2]. Madame Aurélie Fontaine atteste sur RTBF que des témoins ont parlé des militaires procédant à l’inhumation[3]

L’agence Reuters ajoute, elle, qu’en plus des odeurs nauséabondes, les habitants de Maluku ont aperçu aussi la jambe d’une des personnes inhumées. 

Presque tous les médias citent les ONG internationales et nationales et les activistes des droits humains qui estiment qu’il pourrait s’agir entre autres des corps des victimes de l’opération LIKOFI et/ou des manifestations du 19 au 21 janvier 2015 contre la loi électorale violemment réprimées par la Garde Présidentielle et la PNC. 

La radio Top Congo précise que la capacité de la morgue de Mama Yemo est de 300 corps[4].

Version officielle des faits

Si elle ne diffère pas fondamentalement du récit des médias, la version du Gouvernement s’en détache en ce qui concerne l’identité des victimes et les circonstances de leurs morts et de leur inhumation. 

Digitalcongo.net précise que la déclaration du Gouvernement par le canal du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’intérieur, est une réaction à une correspondance du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits Humains (BCNUDH, en sigle) mettant en cause le gouvernement de la RDC sur l’existence d’une fosse commune à Maluku[5]

Cela veut dire que le gouvernement réagit ; d’où le ton déjà polémique de la déclaration. Selon le ministre de l’intérieur de la RDC qui dit avoir mené une enquête administrative sur le sujet, les services de l’Hôtel de ville ont procédé à l’inhumation expresse de 424 corps (dont 320 fœtus et enfants mort-nés auxquels il faut ajouter des indigents abandonnés)[6]

Il ne s’agit donc nullement pas, selon lui, des victimes des émeutes de janvier dernier dont le nombre des morts est bien connu[7]. En guise de bonne foi, le ministre de l’intérieur et son collègue de la justice se disent prêts à ordonner l’exhumation des corps, si la demande est exprimée. 

Ils seront contredits trois jours plus tard par le ministre porte-parole du gouvernement qui récusera à tout le monde le droit de réclamer une telle exhumation[8]. A l’heure actuelle, il est devenu difficile de savoir la position exacte du gouvernement sur cette opération d’exhumation des corps enterrés à Maluku.

Au nom du Gouvernement de Kinshasa, le ministre provincial de l’Intérieur, Emmanuel Akweti, refuse le terme « découverte » d’une fosse commune. Pour lui, les corps inhumés l’ont été par les services de l’Etat, sous-entendu qu’ils n’ont fait que leur travail[9].

Controverse autour des faits

La version des faits de Monsieur Evariste Boshab a suscité le doute et la controverse dans les milieux sociopolitiques comme auprès des activistes des droits humains qui doutent de la véracité des faits tels que décrits par le Gouvernement. 

A notre connaissance, c’est le journal Le Phare qui, dans un article intitulé « Fosse commune à Maluku : la drôle d’affaire » a le mieux résumé le scepticisme général. 

Le journal pose des questions de fond au Gouvernement : pourquoi n’avoir pas informé les familles par une large publicité ? 

Pourquoi n’avoir pas associé les organisations non gouvernementales nationales et internationales des droits de l’homme, la justice, les médias, la Croix-Rouge, etc. ? 

Pourquoi l’HGR de Kinshasa a-t-il attendu que le nombre des corps soit aussi élevé avant de faire appel à l’Hôtel de ville (…)? 

Et de finir par deux questions hautement éthiques, en rapport avec la dignité de la personne humaine : « Par respect pour les disparus, n’était-il possible de leur faire fabriquer des cercueils «économiques » et de les couvrir de draps à faible coût ? 

La fosse commune n’était-elle pas suffisamment profonde et spacieuse pour que ses « locataires » laissent échapper des odeurs peu commodes pour leurs frères et sœurs vivant à Maluku ? »[10].

En face d’un gouvernement qui a semblé promettre la transparence (rapport administratif, promesse d’une possible exhumation des corps, liberté réelle de travail pour les journalistes sur le site, deux commissions d’enquête), les ONG demandent une enquête indépendante capable d’établir objectivement les faits. 

C’est le cas notamment de l’ASADHO et de Human Rights Watch qui se méfient de la démarche du gouvernement congolais.

Par-delà la polémique et la controverse, il existe bel et bien des points communs sur lesquels tous les acteurs sont d’accord.

Points communs incontestés

Quelle que soit la source, il ressort de cette affaire des éléments communs qui font unanimité : tous s’accordent à dire qu’au moins 424 congolais ont été inhumés dans la nuit du 19 au mars 2015 par les services de l’Etat congolais dans une fosse commune à Maluku. 

Si leurs identités et les circonstances de leurs morts sont discutées, le fait de leur inhumation nocturne dans une fosse commune par les services de l’Etat congolais reste indiscutable. Le nombre des corps n’est pas non plus discuté jusque-là.

La discussion porte sur l’identité attribuée à ces citoyens congolais (manifestants ou indigents abandonnés, adultes ou fœtus/mort-nés) et sur les circonstances de leurs morts (massacres planifiés ou mort naturelle). 

En attendant le texte du rapport administratif du ministère de l’intérieur et les conclusions des enquêtes annoncées, les circonstances de l’inhumation donnent à penser et font réfléchir. Ces circonstances soulèvent des inquiétudes et des questionnements d’ordre éthique et politique que la conscience humaine ne peut taire.

Problèmes éthiques et politiques de l’affaire « fosse commune de Maluku»

Un proverbe de la sagesse Tetela rappelle à celui qui est soupçonné de « sorcellerie » de ne pas continuer à rougir ses yeux[11], les yeux rouges étant, dans l’imaginaire populaire Tetela, une caractéristique du « sorcier ». 

Appliquée au contexte de notre réflexion, cette sagesse populaire peut s’interpréter ainsi : pourquoi un gouvernement qui se sait constamment soupçonné et accusé de non-respect des droits humains et même des massacres, peut-il se permettre d’inhumer nuitamment et comme dans la précipitation des citoyens qui, à l’en croire, seraient tous morts de mort naturelle ?

La fosse commune de Maluku est un véritable nœud gordien pour le gouvernement congolais. Quels que soient l’approche et l’angle d’attaque de ce problème, il risque d’en sortir très fortement discrédité. 

En effet, cette affaire soulève de sérieux problèmes éthiques et politiques que ne peuvent cacher les premières explications à tout le moins alambiquées fournies par le Ministère de l’intérieur.

Problèmes d’ordre anthropologique et éthique

En croyant se dédouaner trop vite des accusations de « charnier de Maluku » contenant les corps des personnes massacrées par le pouvoir, le Gouvernement, par sa communication, est tombé dans le mépris le plus abject de la dignité de la personne humaine. 

Tout laisse croire que Monsieur Boshab trouve que ce n’est pas un problème ou même qu’il est normal d’enterrer les indigents dans les conditions qu’il décrit et qui sont épouvantables. Ni plus ni moins. L’indignation est telle dans les réseaux sociaux que des sit-in et des marches « Je suis indigent » s’organisent au sein de la diaspora congolaise.

Congolais, nous sommes africains et nous avons une vision propre de l’homme et de la vie qui sont sacrés. Cette anthropologie impose une éthique du respect de la personne humaine, de toute personne humaine – indigente ou pas, enfant ou non ! – que le dirigeant politique est censé connaître et faire respecter. 

Même le plus pauvre du village est entouré de respect lors de son inhumation et une fosse commune représente un déshonneur. Je ne connais pas non plus une ethnie au Congo qui enterre ses morts la nuit, à part peut-être quand il s’agit des rites particuliers d’inhumation de certains chefs coutumiers. 

La culture de la banalisation de la vie n’est pas congolaise et nos autorités devront nous convaincre qu’elles partagent toujours avec nous cette culture du respect de la vie.

Ceci est d’autant plus vrai que les faits sous examen révèlent un grave dysfonctionnement : la République ne saurait plus s’occuper des « plus faibles » qu’elle est censée protéger. 

En présumant que le gouvernement dit vrai quand il prétend avoir enterré 424 corps dont plus de 300 fœtus et mort-nés, on pourrait se demander pourquoi il a décidé de traiter de cette façon les enfants les plus faibles de la République (indigents), c’est-à-dire sans aucune dignité.

Si nous sommes dans Etat de droit, on sait que la finalité de la politique, c’est d’être au service de la personne humaine : « la personne humaine est le fondement et la fin de la communauté politique (…) La communauté politique découle de la nature des personnes, dont la conscience leur révèle et leur enjoint de respecter l’ordre inscrit par Dieu dans toutes ses créatures »[12]

« La personne humaine est le fondement et la fin de la communauté politique »[13], et il n’est pas possible d’envisager la communauté politique sans cette référence à l’homme qui en est la finalité. En d’autres termes, il n’y a de politique que pour servir l’homme et toute politique qui n’est pas au service de tous les citoyens, s’écarte de sa finalité[14]

Notre Constitution stipule en son article 16 : « La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger » !

Problèmes d’ordre politique

L’affaire de la fosse commune de Maluku pose au moins quatre grand problèmes d’ordre politique :
La crédibilité de la parole politique en cause : quand les populations de Maluku se détournent de leurs autorités pour se confier à la Monusco et aux ONG lors de la découverte de la fosse commune, il est permis d’y voir la rupture du contrat de confiance censé lié l’homme politique à sa population. 

En suivant le récit du Gouvernement, on se croirait dans un cul de sac : comment et quand a-t-on rassemblé toutes les dépouilles des morgues de la capitale, comme l’affirme à la radio Top Congo le ministre provincial de l’Intérieur ? Comment a-t-on pu garder très longtemps plus de 400 corps dans une morgue dont la capacité est de 300 places ? Les fœtus et les mort-nés n’ont-ils plus de mamans connues ? Mais comment seraient-ils nés sans que l’Hôpital connaisse les mamans ? Les a-t-on ramassés dans la rue ? Si oui, quand et comment ? Quand les corps ont-ils été sortis de la morgue ? Si c’est la journée, pourquoi a-t-on donc attendu la nuit pour l’inhumation ? Si c’est la nuit qu’on a sorti les corps de la morgue, on aimerait savoir pourquoi. Et comment a-t-on fait pour remplir nuitamment les formalités administratives de sortie de la morgue? Et, pendant tout ce temps, n’y-t-il pas eu d’autres morts conservé à Mama Yemo ? Pourquoi enterrer dans la nuit et comme dans la précipitation des personnes décédées de mort naturelle ? Pourquoi ouvrir subitement deux enquêtes (administrative et judiciaire) alors qu’il s’agit, selon les autorités, d’une démarche administrative normale ? L’insistance sur les indigents et le nombre élevé de fœtus et avortons relève-t-elle d’une stratégie politique de communication du Gouvernement?

Toutes ces questions montrent que l’affaire est loin d’être éclairée par la version officielle. La cacophonie du Gouvernement ne fait qu’ajouter à la confusion générale.

La responsabilité des animateurs politiques : depuis le début de cette affaire, on n’a pas entendu que les autorités ou agents de l’Etat impliqués ont été ne serait-ce que suspendus pour besoin d’enquête. Tout ce passe comme si la situation était tout à fait normale et que personne ne devrait rendre des comptes à la population congolaise et aux morts de Maluku. Il se pose toujours le problème de la responsabilité politique de nos dirigeants. Comment être responsable, sans obligation de reddition des comptes ?

Le fonctionnement des institutions : la fosse commune de Maluku révèle au grand jour des dysfonctionnements de nos institutions. La justice est appelée après coup et il est permis de douter du sérieux des enquêtes décrétées au moment où, jusque mardi 07 avril 2015, aucun cordon de sécurité ne protégeait le site de la fosse commune. On connaît la devise : la meilleure façon d’enterrer une affaire embarrassante, c’est de créer une commission d’enquête dont le rapport ne suivra peut-être jamais.

Un climat politique délétère avant les élections : plus les échéances électorales approchent et plus le pouvoir semble devenir plus autoritaire et plus intolérant à l’égard de tous ceux qui réclament le respect absolu de la Constitution. Il est à craindre un raidissement du pouvoir impliquant une forte répression des libertés publiques. Maluku serait-il un signe prémonitoire ? Seul l’avenir nous le dira.

Conclusion : comment sortir de l’impasse ?

Au terme de cette réflexion, nous voudrions esquisser quelques pistes de solution pour éclairer ce que le journal Le Phare appelle « la drôle d’affaire ». 

Les différentes actions proposées peuvent être combinées pour multiplier les chances d’établir rapidement la vérité sur les morts de Maluku :

Il a été proposé la mise en place d’une commission d’enquête crédible et indépendante. Il me semble que c’est tout à l’avantage du Gouvernement congolais d’accéder à cette demande afin de se disculper totalement des soupçons qui pèsent sur lui. 

Je voudrais proposer qu’il s’agisse d’une commission d’enquête mixte (ONG des droits humains et parlementaires de la RDC). Cela évitera les polémiques habituelles sur les résultats des enquêtes unilatérales. 

A ce sujet, la détermination de la Monusco à accompagner le travail d’enquête et le soutien politique et financier de la Belgique à cette enquête constituent des signaux très encourageants pour les victimes, leurs familles et toute la population congolaise[15].

En attendant la mise en place d’une telle commission, il est urgent de sécuriser les archives de la morgue de Mama Yemo. En effet, ces archives permettront de déterminer la date d’arrivée et de (r)établir l’identité et/ou l’absence d’identité – qui sera dans le cas d’espèce une forme d’identité – des victimes. Ces archives permettront aussi d’en savoir plus sur la sortie des corps de la morgue.

Pour des raisons d’enquête, il serait important de suspendre toutes les personnes impliquées dans cette inhumation nocturne et précipitée des citoyens congolais. 

Ce faisant, le Gouvernement aura donné le gage de sa détermination à lutter contre l’impunité.
Les organisations citoyennes doivent maintenir la pression sur le gouvernement congolais pour espérer la création d’une véritable commission d’enquête indépendante.

La diaspora pourrait aussi jouer un rôle de lobby auprès des pays membres du Conseil de sécurité pour briser le silence qui s’observe actuellement sur cette affaire.

D’un mot que nos autorités devront méditer longtemps encore, « la personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger » (art. 16 de la Constitution de la RD Congo) ! 

Quelle que soit l’issue des enquêtes à mener sur le terrain, la fosse commune de Maluku est en soi un acte gravement répréhensible. Qu’il s’agisse des « indigents et fœtus ou mort-nés » ou des citoyens massacrés, des doutes subsisteront toujours sur la nature et les motivations d’un pouvoir qui traite avec aussi peu de considérations ses propres citoyens. 

D’où la nécessité de (ré-)entendre l’appel du 21 janvier 2015 du Cardinal Laurent Monsengwo : « cessez de tuer votre peuple » !
____________________
Alain-Joseph LOMANDJA
desc-wondo.org

[1] www.radiookapi.net/actualité/2015/04/04/kinshasa-des-centaines-de-corps-inhumes-dans-une-fosse-commune-maluku/

[2] www.rfi.fr/afrique/20150406-rdc-autorites-confirment-ihnumation-424-personnes-maluku-charnier-manifestations-janvier

[3] http://www.rtbf.be/info/monde/detail_rdc-une-fosse-commune-contenant-425-corps-decouverte-pres-de-kinshasa?id=8949534

[4] http://mobile.topcongo.fm/article/fosse-commune-mise-a-nu-a-maluku-des-cadavres-inhumes-par-les-services-de-l-etat-officiel-648

[5] http://www.digitalcongo.net/article/106395

[6] www.lesoir.be/843828/article/monde/2015-04-07/rdc-qui-sont-ces-425-corps-trouves-dans-une-fosse-commune-video

[7] www.radiookapi.net/actualité/2015/04/04/kinshasa-des-centaines-de-corps-inhumes-dans-une-fosse-commune-maluku/

[8] www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150407173957/

[9] http://mobile.topcongo.fm/article/fosse-commune-mise-a-nu-a-maluku-des-cadavres-inhumes-par-les-services-de-l-etat-officiel-648

[10] http://www.lephareonline.net/fosse-commune-a-maluku-la-drole-daffaire/

[11] « Wakota doka ko hacike mbeloya washo? »

[12] CONCILE OEUCUMENIQUE VATICAN II, Constitution Pastorale Gaudium et Spes sur L’Eglise dans le monde de ce temps, n° 25. Cf. aussi CONSEIL PONTIFICAL « JUSTICE ET PAIX », Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise, Libreria Editrice Vaticana, 2004, n° 384.

[13] Compendium de la doctrine sociale., n°384.

[14] Cf. CEJP/ACEAC, La communauté politique au service du bien commun.

[15] La Belgique donne 1,500 000 d’euros pour soutenir le travail des techniciens et du BCNUDH sur le terrain et demande que toute la lumière soit faite sur la fosse commune de Maluku. Cf. http://radiookapi.net/actualite/2015/04/08/affaire-fosse-commune-la-monusco-va-accompagner-les-enquetes-maluku/

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