Elle a été mise sur pied, au prix de moult tractations en lieu et place de la précédente coopérative, Société nationale des éditeurs, compositeurs et auteurs (SONECA) qui refusait de mourir, en dépit de tous les désagréments qu'il a causé à ses affiliés.
La liquidation de celle-ci a été signifiée aux intéressés, le mardi dernier, à la salle Mama Angebi, au cours d'une cérémonie présidée par la ministre de la Culture et des Arts, Jeannette Kavira.
Dans ses fonctions, la Socoda a, entre autres missions l'exploitation, la perception et la distribution des droits d'auteurs et voisins, des droits connexes et la défense des droits patrimoniaux sur le plan international et national.
"L'Etat congolais vient une fois de plus renouveler sa confiance à ses artistes, en créant la Socoda, après une gestion calamiteuse de la triste Soneca", a déclaré le ministre de la Culture et des Arts, non sans avoir appelé tous les Congolais, les hommes de lettres, et les éditeurs, à protéger leurs ouvrages en souscrivant à la Socoda.
Notez que la nouvelle société vient de signer un partenariat avec la Société belge des droits d'auteurs "SABAM", en vue de faire bénéficier aux Congolais l'expertise de cette société. Pour l'instant la Socoda fonctionnera avec un comité provisoire de cinq membres, en attendant l'élection et l'installation définitive des membres lors de l'Assemblée générale qui se tiendra au cours des mois à venir.
Selon l'Agence congolaise de presse (ACP), ledit comité provisoire, issus de différentes obédiences se présente de la manière suivante : Jacques Mondonga (président) artiste peintre dramaturge, Me Alfred Liyolo, sculpteur, prof Yoka , écrivain, Onema Pao, photographe et Chokota Scholastic
Quelques sociétaires ont déjà souscrit, à titre symbolique à la Socoda. C'est le cas de Jeannot Bombenga, Me Shako, Lutumba Simaro et Shungu Wembadio.
Maurice Bakeba
(c) L'Observateur, 08.07.11
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire