Chronique-6/7/2011
La Révolution Permanente N°0024/07/11
Depuis quelques jours déjà, la Révolution Permanente prépare une correspondance ouverte, à l’attention de Son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO, Président en exercice de la République de Côte d’Ivoire, aujourd’hui capturé et déporté dans le Nord de la Côte d’Ivoire par la France et ses alliés occidentaux.
Mais avant de rendre cette correspondance publique, il m’est apparu nécessaire de faire le bilan des actes et actions qui a tort ou à raison, sont présentés comme les mobiles qui auraient justifié l’agression lâche et révoltante dont ce digne fils de l’Afrique et son pays sont victimes.
Pour être aussi exhaustif que possible, j’ai rencontré des contacts ivoiriens avec qui j’ai pu obtenir de discuter intensément et sans faux fuyant, des griefs accumulés contre Laurent GBAGBO par l’ancienne opposition armée, depuis peu, au pouvoir de façon précaire en Côte d’Ivoire.
Je voudrais remercier toutes ces personnes, qui par leur capacité à transcender leurs obédiences partisanes, m’ont permis d’avoir une vue générale afin de faire une lecture poussée de l’environnement hostile dans lequel a pu évoluer Laurent GBAGBO. Dans un souci pédagogique, je vais essayer d’orienter l’analyse autour de deux grands axes : l’axe des griefs inavoués et l’axe des griefs officiels.
Au titre des griefs officiels, je note que quatre faits fondamentaux sont reprochés à Laurent GBAGBO.
Premièrement, Laurent GBAGBO a toujours été présenté comme un homme peu fiable, un roublard, un homme dont la parole ne vaut rien car à tout moment, il peut la renier. Pour étayer une telle critique, certains pourfendeurs de Laurent GBAGBO évoquent des accords qu’il aurait passé avec Dramane OUATTARA au sein du Front Républicain, un groupement de fait créé par le FPI de Laurent GBAGBO et le RDR de feu Djéni Kobénan rejoint ensuite par Dramane OUATTARA, en vue de faire front contre BEDIE Konan de 1995 à 1999.
Pour ces irréductibles ennemies de Laurent GBAGBO, il aurait trahi Dramane OUATTARA pour profiter seul du Coup d’Etat que leur mentor de putschiste né, a financé afin de devenir Président des Ivoiriens sans passer par des élections. Pour ceux-là, permettez-moi de relever quelques faiblesses de leur argumentaire.
D’une part, Dramane OUATTARA n’a jamais reconnu la paternité du coup d’Etat de 1999 quand bien même cela reste très patent. Donc il n’a rien financé et il n’attendait rien de ce coup de force. Alors comment peut-il avoir été trahi ? D’autre part, le Front Républicain qui a organisé un boycott actif des élections de 1995 au moment où Konan BEDIE présentait Dramane OUATTARA comme un Voltaïque, a bénéficié de la légitimité citoyenne de Laurent GBAGBO, légitimité dont le rejaillissement immédiat fut d’ôter le manteau de parti politique de la CEDEAO que portait honteusement le RDR.
Sur ce point, le minimum d’honnêteté commande que les partisans de la thèse de la roublardise reconnaissent au moins le mérite de Laurent GBAGBO. Enfin, Laurent GBAGBO, lors de la formation du Gouvernement de réconciliation nationale qui a fait suite au coup d’Etat de 1999, a clairement posé la question de savoir si le Coup d’Etat de Guéi était un coup d’Etat pour le RDR. Bien évidemment, la réponse a été non.
Alors, d’où vient-il que Dramane OUATTARA et ses partisans ont toujours présenté Laurent GBAGBO à la face du monde, comme étant un roublard ? De mon humble point de vue, cette fresque de Laurent GBAGBO a été pour beaucoup dans la défiance qu’a observée l’Occident tout entier à l’égard de cet homme politique humble, logique et cohérent.
Deuxième grief ou chef d’accusation, Laurent GBAGBO aurait été un xénophobe et un exclusionniste. Il aurait même été le père de l’Ivoirité et il pratiquerait de l’exclusion contre les populations du Nord de la Côte d’Ivoire puis il ferait la chasse aux étrangers.
Quand on demande les preuves de toutes ces allégations, l’on vous renvoie aux élections présidentielles de 2000 lors desquelles Dramane OUATTARA, qui avait les sacs bourrés de faux papiers ivoiriens, s’est vu gentiment prié de se mettre à l’écart quand il s’agit de choses qui ne concernent que les Ivoiriens.
Le Président de la Cour Suprême qui s’est prononcé sur l’affaire a précisé que le Sieur OUATTARA avait une filiation douteuse, une nationalité douteuse parce que tous ses papiers ivoiriens sont des faux. Et comme au bout du processus c’est Laurent GBAGBO dont la candidature fut acceptée au “détriment” de OUATTARA, le bouc émissaire ne pouvait être personne d’autre que Laurent GBAGBO qui porte mieux le titre d’exclusionniste.
Quant aux problèmes des étrangers, leur situation reste liée étroitement à la question des terres dans le milieu rural. Une loi votée en 1998 alors que Laurent GBAGBO était dans l’opposition a réglé la question des terres dans le milieu rural. Mais Dramane OUATTARA a réussi à convaincre les média et politiciens français comme africains que c’était une forfaiture de Laurent GBAGBO qui voulait exproprier les étrangers, notamment les Burkinabès et les autres membres de la CEDEAO qui comptent pour plus de la moitié de la population ivoirienne.
Plus grave, le contrôle du titre de séjour, institué par OUATTARA lui-même quand il a été fait fonctionnaire international avec le titre de ministre des ministres en Côte d’Ivoire dans les années 90, a été présenté comme le fait de Laurent GBAGBO qui ferait la chasse aux gens du Nord et de la CEDEAO parce qu’il seraient des étrangers, considérés comme des étrangers ou des musulmans.
Une accusation dénuée de tout fondement car, qu’il s’agisse de l’Ivoirité dont le créateur est Konan BEDIE, des contrôles des titres de séjour dont l’instigateur fut OUATTARA lui-même, Laurent GBAGBO n’a fait que créer les conditions pour corriger toutes ces situations. Il a supprimé les cartes de séjour instituées par OUATTARA. Il créé plusieurs relations privilégiées avec les fils du Nord de la Côte d’Ivoire.
Tout son entourage proche a été essentiellement constitué de cadres du Nord de la Côte d’Ivoire alors qu’il est lui-même originaire de l’Ouest. Et c’est cet homme-là qu’on a traité de xénophobe et d’exclusionniste tout simplement parce que Dramane OUATTARA lui en veut d’occuper une place qu’il croit être le seul visiteur de la Côte d’Ivoire à la mériter mieux que les fils du pays? Pauvre de toi Président GBAGBO !
Troisième grief contre GBAGBO Laurent, l’organisation d’escadrons de la mort. Il aurait commencé cette entreprise funeste par un premier charnier qu’il aurait créé au lendemain de sa victoire sur feu le Général Guéi Robert.
Ce jour-là, alors que les Gendarmes avaient aidé le peuple à chasser le Général Guéi du pouvoir qu’il voulait confisquer après la victoire de GBAGBO, Dramane OUATTARA a demandé a ses partisans de profiter du vide qui venait de se créer avant la prestation de serment de Laurent GBAGBO pour obtenir par la subversion, la réorganisation des élections.
Excessivement violents qu’ils ont été conditionnés pour l’être, les partisans de OUATTARA s’en sont pris aux Gendarmes en tuant selon nos sources, après seulement deux heures de manifestation, un officier de la Gendarmerie et plus de quatre éléments des forces armées ivoiriennes.
Ils auraient brûlé plusieurs Bus et détruits des biens publics comme privés. La riposte fut à la hauteur de l’attaque. Deux jours après ces événements, alors que plusieurs corps avaient disparu des morgues d’Abidjan, Dramane OUATTARA brandit le charnier de Yopougon où il dit ne contenir que des ressortissants du Nord et de la CEDEAO.
Mais le mensonge semblait trop gros pour convaincre les occidentaux. Néanmoins, il s’en sert pour ressouder les étrangers et les peuples du Nord autour de lui, en se faisant passer pour celui qui allait les protéger contre “le projet d’extermination de Laurent GBAGBO”.
Cette thèse, vous la trouverez en filigrane des déclarations d’avant et d’après la capture de Laurent GABGBO par la France le 11 avril 2011. Plus grave, Simone GBAGBO, la femme du Président GBAGBO sera présentée comme la propriétaire des escadrons de la mort afin de justifier et faire porter le chapeau à Laurent GBAGBO au moment où Dramane OUATTARA fera son épuration dans ses propres rangs, en vue d’éliminer tous ceux qui osent contester ses choix et projets criminels en Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui, tous le voient : OUATTARA n’hésite pas à faire exécuter l’un quelconque de ses chefs de guerre ou de ses hommes de main, qui ose contester ses visions. Alors croyez-moi, il n’y a jamais eu de projet politique dans l’entourage de GBAGBO visant à éliminer des personnalités proches de OUATTARA. Mais il fallait diversifier le dénigrement et la diabolisation afin de ratisser large. Sur ce point, on peut considérer que OUATTARA a encore réussit contre GBAGBO.
Quatrième grief officiel, le ralentissement des investissements publics consécutif à la guerre imposée à la Côte d’Ivoire par Dramane OUATTARA. Tous ont crié sur les toits pour décrier le fait que Laurent GBAGBO serait la cause de la pauvreté en Côte d’Ivoire. Et qu’il n’aurait pas le soutien des institutions financières internationales pour mobiliser les investisseurs vers la Côte d’Ivoire parce qu’il serait peu fiable ; ce que OUATTARA, inspirant confiance à tout point de vue, aurait réussi en un tour de main afin d’impulser une dynamique de développement magique à la Côte d’Ivoire.
Alors, GBAGBO Laurent ainsi présenté comme l’incompétent, celui qui n’investit pas pour le développement de la Nation, celui qui ne peut apporter le développement, ne devrait qu’être liquidé. Et ce fut fait. Malgré sa victoire manifeste et sans fraude aux élections de 2010, la France a attaqué Laurent GBAGBO et son pays pour y semer la mort. Que tout cela reste écœurant !
De quoi nous parle-t-on !? GBAGBO Laurent a été élu en 2000. Durant toute l’année 2001, son armée a essuyé deux attaques armées, de l’envergure d’une attaque pour la prise du pouvoir. En 2002, il subit une première attaque en janvier puis une deuxième plus lourdes et plus organisée en septembre, qui donna naissance au premier mouvement rebelle de Côte d’Ivoire, un bébé né de la folie des grandeurs de Dramane OUATTARA.
Depuis cette attaque, la France et ses réseaux satellites, ont trouvé l’alibi pour forcer Laurent GBAGBO à se dépouiller de tout son pouvoir au profit d’un homme proche de OUATTARA. Il a été obligé de limoger son Premier Ministre et de prendre Seydou DIARA, un proche de OUATTARA.
Il a ensuite été contraint de prendre Charles Konan BANI, un autre proche de OUATTARA. Il a finalement été contraint de prendre SORO Guillaume, un des employés de OUATTARA, ayant eu la charge d’animer comme porte-parole, la rébellion créée par OUATTARA alors n’avait pas terminé son année de Licence en Anglais.
Sous tous ces gouvernements, Laurent GBAGBO ne conservera que des postes ministériels permettant de sauvegarder un minimum de souveraineté pour la Côte d’ivoire. Il gardera notamment le Ministère de l’Intérieur (afin d’assurer la fonction régalienne de Police et essayer de mettre en œuvre son programme socialiste de décentralisation) ;
il gardera aussi le ministère tout petit de la réconciliation (afin d’apaiser le cœur meurtri des Ivoiriens victimes de la barbarie meurtrière de OUATTARA) ; il gardera également le ministère de l’éducation nationale (afin d’assurer l’avenir des enfants et mettre en œuvre son programme d’école gratuite) ;
il aura par ailleurs le ministère de la lutte contre le sida, le ministère du plan et du développement (afin de réfléchir pour la Côte d’Ivoire de demain), le ministère des mines et de l’énergie (le seul ministère qui lui aura permis de financer des travaux publics grâce à des schémas de partage de production minière et pétrolière), le ministère de la défense (pour assurer malgré un embargo sur les armes et une rébellion à ses trousses, la sécurité des Ivoiriens).
Comme vous le voyez, Laurent GBAGBO n’avait que des postes pour maintenir un minimum d’Etat et de souveraineté en Côte d’Ivoire. Alors en termes de bilan de gestion, il ne peut et ne devrait que faire le bilan de ce qu’il a géré. Car le Ministère des Infrastructures économiques, chargé de mobiliser les financements pour l’entretien et la création d’infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires était aux mains du PDCI-RDA un part allié de OUATTARA au sein du RHDP.
Ce même parti gérait les affaires étrangères, la santé, l’économie et les finances, pour ne citer que ces exemples. Quant au parti de OUATTARA, le RDR, il gérait le commerce national et international, l’agriculture levier du développement de la Côte d’Ivoire qui est le premier producteur mondial de cacao ; le RDR gérait encore l’enseignement supérieur, les nouvelles technologies et les télécommunications, la construction et l’habitat.
Il faut ajouter à tout ça, que les autres ministères stratégiques à savoir le transport, l’enseignement technique, l’environnement, l’artisanat et les petites et moyennes entreprises, puis au-dessus de tout, le Poste de Premier Ministre, étaient aux mains des rebelles et des autres partis politiques membres du RHDP de OUATTARA et consorts.
Mais curieusement, alors qu’ils se sont servi de ces ministères clés pour financer la guerre contre Laurent GBAGBO, des Ivoiriens avec à leur tête Dramane OUATTARA reprochent à Laurent GBAGBO de n’avoir pas développé la Côte d’Ivoire avec des portefeuilles comme la défense, la sécurité, la lutte contre le SIDA, la réconciliation, …
Eh Allah ! Je dirai eh Dieu ! Quand des gens te haïssent, même si tu leur donnes ton âme, ils ne seront jamais satisfaits ! Sinon comment peut-on reprocher à Laurent GBAGBO de n’avoir rien fait, alors qu’il avait réalisé le deuxième miracle ivoirien en réussissant à faire l’école gratuite, maintenir l’Administration fonctionnelle avec les salaires payés au 25 du mois, honoré les engagements financiers de la Côte d’Ivoire contractés par ses prédécesseurs, amorcé le transfert de la capitale à Yamoussoukro, construit plusieurs écoles primaires, électrifié des centaines de villages, prolongé l’Autoroute jusqu’à Yamoussoukro, etc. etc. avec seulement les ministères que j’ai cités ci-dessus, sans oublier que la moitié du pays était sous le contrôle de la rébellion de OUATTARA qui ne rendait compte qu’à OUATTARA ;
comment peut-on dire que Laurent GBAGBO n’a rien réalisé pendant ces 8 années où il a souffert le martyr avec OUATTARA et ses alliés cherchant constamment à le liquider?
Permettez-moi de sortir de ce tableau plus que révoltant pour regarder du côté des griefs inavoués. Ils permettront de comprendre les haines intraitables contre GBAGBO Laurent. Les Ivoiriens m’ont confié qu’avant Laurent GBAGBO, pour être riche ou trouver un emploi honorable dans certaines entreprises ou administrations du pays, il fallait être de parents connus, hauts placés qui te parrainaient.
C’était l’époque du « vous êtes de quelle famille ? » ou « qui vous a recommandé ? » ou encore « qui est votre père ? Mais ce nom-là ne me dit rien… » Et puis Laurent GBAGBO est venu mettre fin à tout ça. Fils de pauvres, nés de parents pauvres eux-mêmes pauvres à la naissance, Laurent GBAGBO ne portait aucun nom qui mériterait la fortune.
Par son courage et sa foi, il a déplacé la montagne du complexe de pauvre et avec lui, des anciens pauvres sont devenus riches, ils ont eu un nom connu de tous. Ce péché-là, ne demandez pas aux anciens tenants du pouvoir de le lui pardonner. Ce sont eux qui sont regroupés au sein du RHDP.
Pour eux, GBAGBO Laurent et ses amis, des anciens paumés, ont débarqué au sommet de l’Etat comme des malpropres, des boucs dans une arène de brebis. Pour l’honneur de leur race, il fallait malgré cette injustice inhumaine, mettre tout en œuvre pour rendre GBAGBO et ses amis tels qu’ils étaient avant de violer leur interdiction de devenir riches ou de se hisser au sommet. Voici le premier grief inavouable de la haine torride contre Laurent GBAGBO.
Deuxième inavouable, Laurent GBAGBO aurait quitté la Rose Croix qu’il aurait fréquenté une courte période d’une ou de deux années, pour devenir chrétien et s’efforcer de se rapprocher de Dieu. L’homme, autrefois mondain, était réellement converti. Mais Dieu a dit dans la Bible: « venez à Moi tels que vous êtes ».
Alors Laurent GBAGBO a du venir à lui avec son passif matrimonial et bien d’autres choses encore. Pour faire mieux, il a refusé la cérémonie d’intronisation comme chef de la secte des Francs-maçons en Côte d’Ivoire ; ce que Soro Guillaume n’a pas refusé dès qu’il a été bombardé Premier Ministre.
Dès lors, OUATTARA devait se placer au-dessus de lui, c’est-à-dire accéder à la loge des Illuminati. Sinon, lors des rituels sexuels sataniques, il serait une proie pour le jeune Soro. Vous comprenez ce que je veux dire ?
Alors, il fallait liquider Laurent GBAGBO. Par tous les moyens bien sûr !
Entre autres inavouables, la percée russes et chinois en Côte d’Ivoire. Pays leader et stratégique, la France qui n’est pas loin d’être dans la situation de la Grèce, ne peut jamais autoriser cette ouverture économique trop poussée.
Entre autres inavouables, la percée russes et chinois en Côte d’Ivoire. Pays leader et stratégique, la France qui n’est pas loin d’être dans la situation de la Grèce, ne peut jamais autoriser cette ouverture économique trop poussée.
Bien entendu, comme des lâches et hypocrites, chinois et russes ont abandonné Laurent GBAGBO entre les mains de ses tortionnaires. Mais l’inavouable de la lutte pour le contrôle total par une recolonisation certaine de la Côte d’Ivoire, reste en tête des mobiles qui ont motivé d’une manière luciférienne la France criminelle de Sarkozy contre Laurent GBAGBO.
J’ai déjà été assez long, très long sur ce sujet qui nous permet de comprendre certains instruments du complot international ourdi contre Laurent GBAGBO et son peuple. Je vous donnerai la suite de cette analyse une autre fois, lorsque je travaillerai sur l’Art de vaincre en situation de domination extérieure.
Mais en attendant, je voudrais vous prier de garder la tête haute désormais, lorsque quiconque vous mettra au défi de démontrer que OUATTARA Dramane n’arrive pas à la cheville de Laurent GBAGBO.
Je pense avoir esquissé des pistes de réflexion que vous enrichirez. La Révolution Permanente est en marche. Dieu Garde Son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO, Président en exercice de la République de Côte d’Ivoire.
A très bientôt.
A très bientôt.
Hassane Magued
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