mardi 31 juillet 2012

REVELATIONS DU JOURNAL INTERPRETE SUR L'ENLEVEMENT DU DEPUTE DIOMI NDONGALA

Mardi 31 juillet 2012

L’ENLEVEMENT DU DEPUTE NATIONAL EUGENE DIOMI NDONGALA, A KINSHASA, ET SA MISE EU SECRET PAR LA POLICE POLITIQU E DE JOSEPH KABILA EN RDC FAIT DES VAGUES A L’ELYSEE AUPRES DU PRESIDENT HOLLANDE


L’ENLEVEMENT DU DEPUTE NATIONAL EUGENE DIOMI NDONGALA, A KINSHASA, ET SA MISE EU SECRET PAR LA POLICE POLITIQUE DE JOSEPH KABILA EN RDC FAIT DES VAGUES A L’ELYSEE AUPRES DU PRESIDENT HOLLANDE

Une information captée, par Hubert Ducroit, notre correspondant en France, d’abord à Matignon, ensuite au Quai d’Orsay et, enfin, au secrétariat général de l’Elysée, fait état de la grande colère du Président François Hollande face à la nouvelle sur l’enlèvement et la détention au secret, par Joseph Kabila, du député national Eugène Diomi Ndongala, président de la Démocratie Chrétienne (DC), homme d’affaires congolais, opposant irréductible de la RDC après Etienne Tshisekedi et plusieurs fois arrêté et mis en prison arbitrairement par le même régime politique kabiliste sur base de fausse accusations.

Le président François Hollande, dont l’état d’âme au sujet de cette sordide affaire est parvenu au secrétariat général de l’Elysée par où Hubert Ducroit l’a capté, n’arriverait pas à comprendre l’entêtement de Joseph Kabila dans son déni de liberté à l’opposant rd-congolais et dont le dernier maillon qui était encore en liberté, et pas des moindres, notamment M. Eugène Diomi Ndongala Nzomambu, venait d’être effrontément enlevé à Kinshasa au mépris de la Constitution rd-congolaise qui reconnait l’immunité à un parlementaire en fonction et maintenu au secret par la police politique comme si ce dernier aurait commis un crime de lèse-majesté, de haute trahison ou attinte à la sécurité de l’état, alors que non.

Selon la même source, un rapport provenu de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) – service secret de la France – à Kinshasa et parvenu au Quai d’Orsay avec répercussion de sa substance à l’Elysée,aurait reinsegné le président français de l’enlèvement de M. Eugène Diomi Ndongala par les agents de la DGRS (Direction générale de renseignement et services spéciaux) de la PNC (Police nationale congolaise), -le même service ayant participé à l’assassinat de l’activiste des droits de l’homme Floribert Chebeya Bahizire – et détenu d’abord au cachot N° 2 de la GR (Garde républicaine) au camp militaire Tshatshi pour se retrouver, enfin, aujourd’hui, au cachot de l’ANR/DSI.

Toutefois, la France aurait promis de s’associer à l’Union Européenne (UE) pour faire pression sur le président Joseph Kabila en vue de le mettre au pas sur le chemin du respect des droits de l’homme et surtout de la libération du « prisonnier politique »Eugène Diomi Ndongala Nzomambu.

Loin de là, une lettre de M.me Patrizia Diomi, épouse du député national rd-congolais Eugène Diomi Ndongala, enlevé et séquestré par le pouvoir de Kinshasa, serait parvenue à l’Elysée et sollicitant le concours de la France pour la libération sans condition de son mari.

L’INTERPRETE du 31/07/2012 n°1142
kongolibre

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