Il a beau être propriétaire d’un hôtel, d’un bar et d’une usine, lorsqu’il reçoit c’est sur un banc en bordure de route. Pour lui, pas question de quitter la Côte d’Ivoire, le pays où il a passé les 68 années de sa vie.
A Port-Boué, je ne crains rien. Je reste à Port-Boué où il y a des gens qui me protègent. C'est-à-dire que la population, là-bas, ne veut pas que l’on me touche. Donc pour l’instant moi je ne me plains pas. Je ne suis pas menacé, je ne me sens pas menacé ».
Pour lui, un seul événement pourrait précipiter son départ : que l’on s’en prenne à son usine de congélation de poisson. Une usine à l’arrêt mais qui fait toujours sa fierté.Si beaucoup de ses connaissances françaises ont quitté la Côte d’Ivoire ces dernières semaines, Jean-Luc Cancel en se voit pas embarquer dans un avion et abandonner son pays d’adoption.
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