mardi 11 janvier 2011

L'ex-château de Bokassa en France mis à prix 735.000 euros mercredi

L'empereur déchu de Centrafrique, Jean-Bedel Bokassa, devant son château d'Hardricourt près de Versailles.
L'empereur déchu de Centrafrique, Jean-Bedel Bokassa, devant son château d'Hardricourt près de Versailles.













Le château de Hardricourt (Yvelines), ancienne propriété de Jean-Bedel Bokassa, l'empereur déchu de Centrafrique mort en 1996, sera vendu aux enchères mercredi à Versailles avec une mise à prix de 735.000 euros.

L'annonce légale parue en décembre sur des sites spécialisés précise que la vente comprend un "château d'une superficie habitable de 547,78 m2, une maison de gardien (95,49 m2), un vaste parc arboré et un double garage". Cette vente aux enchères sur licitation (en vue du partage d'une indivision) est organisée à la suite d'un jugement du tribunal de grande instance de Versailles. L'avis ajoute que les "lieux semblent occupés".

Selon des spécialistes de l'immobilier interrogés par l'AFP, les enchères ne devraient pas dépasser 1,2 million d'euros, en raison du mauvais entretien de ce manoir d'une vingtaine de pièces aux toits d'ardoise qui domine la vallée de la Seine et du parc laissé à l'abandon.

L'ex-empereur Bokassa s'était installé en décembre 1983 à Hardricourt, l'une de ses propriétés en France, après un exil de quatre ans en Côte d'Ivoire à la suite de sa déposition le 21 septembre 1979 par des parachutistes français. Celle-ci avait été précipitée par le massacre présumé d'une centaine d'écoliers par sa garde personnelle lors de troubles à Bangui.

L'un des fils de Jean-Bedel Bokassa, Georges, ancien ministre de la Défense de son père (1975-1976), a supplié le président Nicolas Sarkozy d'intervenir pour éviter ce qu'il estime être une spoliation de l'héritage de sa famille.

AFP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire