Vêtements à l'effigie du principal parti d'opposition Unita, le 25 août à Luanda.
REUTERS/Siphiwe Sibeko
En Angola, la campagne pour les élections générales entame sa dernière ligne droite. Les Angolais sont appelés aux urnes, pour la troisième fois depuis l’indépendance de leur pays en 1975, vendredi 31 août.
Depuis le début de la campagne les deux principaux partis, le MPLA et l’Unita, cherchent à mobiliser les jeunes, qui constituent la majorité de la population. Une jeune génération moins marquée par le passé de guerre civile du pays et centrée sur son avenir.
«Il y a un parti qui est supérieur aux autres selon moi, c’est le MPLA, et c’est celui que je vais choisir », affirme Nelson, 19 ans. Jeans délavé et casquette vissée sur la tête, il votera pour la première fois à la fin de la semaine. Pour lui le MPLA, au pouvoir depuis plus de 30 ans, est le seul parti capable de gouverner le pays.
Un avis que rejette Manuel, jeune de 22 ans, qui dresse un autre bilan. « Ils ont promis des maisons aux jeunes, il n’y a pas de maison, du travail, il n’y en a pas, des écoles, il n’y a ni écoles ni formation, déplore-t-il. Je souhaite que l’Unita gagne, que les élections se passent bien sans violence et surtout que les choses changent ».
Un changement qui pourrait aussi passer par le nouveau parti d’opposition Casa. Créé par un dissident de l’Unita, il séduit beaucoup de jeunes avec un discours renvoyant dos-à-dos Unita et MPLA. « Je vais voter pour Casa, le nouveau parti, pour que s’arrêtent mes difficultés, dans ce pays, il y a beaucoup de souffrance... », déclare Deolino, laveur de voiture dans la rue.
S’il est difficile de savoir qui séduira le plus les jeunes, tous partagent la même aspiration à un avenir meilleur, comme l’explique José : « Si on crée de l’emploi pour les jeunes et qu’on met en place des politiques publiques pour créer des logements accessibles, avec mon salaire je saurai me débrouiller pour me payer ce logement ».
Un avis que rejette Manuel, jeune de 22 ans, qui dresse un autre bilan. « Ils ont promis des maisons aux jeunes, il n’y a pas de maison, du travail, il n’y en a pas, des écoles, il n’y a ni écoles ni formation, déplore-t-il. Je souhaite que l’Unita gagne, que les élections se passent bien sans violence et surtout que les choses changent ».
Un changement qui pourrait aussi passer par le nouveau parti d’opposition Casa. Créé par un dissident de l’Unita, il séduit beaucoup de jeunes avec un discours renvoyant dos-à-dos Unita et MPLA. « Je vais voter pour Casa, le nouveau parti, pour que s’arrêtent mes difficultés, dans ce pays, il y a beaucoup de souffrance... », déclare Deolino, laveur de voiture dans la rue.
S’il est difficile de savoir qui séduira le plus les jeunes, tous partagent la même aspiration à un avenir meilleur, comme l’explique José : « Si on crée de l’emploi pour les jeunes et qu’on met en place des politiques publiques pour créer des logements accessibles, avec mon salaire je saurai me débrouiller pour me payer ce logement ».
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