le 25/09/2012
L’Espagne a trouvé la solution contre le chômage : la prostitution ! Des affiches sont apparues il y a quelques jours dans les rues de Valence. Une formation d’une semaine est proposée avec, à la clé, un job assuré.
« Travail immédiat ! Cours de prostitution professionnelle. Un travail très rentable pour les deux sexes. »
C’est ce qu’on peut lire sur des affiches apparues il y a quelques jours dans les rues de Valence. L’information est révélée par le site d’information français Rue89.
Pour pouvoir suivre ces cours, l’annonce précise qu’il faut être majeur, avoir une bonne prestance et ne pas être timide. La formation s’étale sur une semaine et se compose de cours théoriques et pratiques. Le tout pour la somme de 100 euros.
Une fois la formation terminée, un travail immédiat est assuré aux apprentis.
Dans un pays qui affiche un taux de chômage de près de 25 % (et près de 50 % chez les femmes de moins de 25 ans), cette « offre d’emploi » n’est pas passée inaperçue …
Une annonce qui n’a rien d’illégal
Ces affiches avaient déjà couvert les murs de Valence en mai dernier, déchaînant la colère des associations féministes. Une plainte avait été déposée…
Conclusion de l’enquête : aucun élément ne prouve que ces cours s’adressent à des mineures, il n’y a pas donc pas de délit de proxénétisme.
En Espagne, la prostitution – c’est-à-dire l’offre de services sexuels contre rémunération – est tolérée, comme en Belgique. Le proxénétisme et le trafic d’êtres humains sont par contre interdits.
Sur le terrain, la frontière est beaucoup plus floue et il est difficile d’établir si les femmes qui se prostituent le font par choix ou par contrainte.
Selon plusieurs estimations, entre 200.000 et 400.000 personnes se prostituent en Espagne et 90% d’entre elles feraient l’objet de trafic sexuel.
Manon Legrand (st.)
L’Espagne a trouvé la solution contre le chômage : la prostitution ! Des affiches sont apparues il y a quelques jours dans les rues de Valence. Une formation d’une semaine est proposée avec, à la clé, un job assuré.
« Travail immédiat ! Cours de prostitution professionnelle. Un travail très rentable pour les deux sexes. »
C’est ce qu’on peut lire sur des affiches apparues il y a quelques jours dans les rues de Valence. L’information est révélée par le site d’information français Rue89.
Pour pouvoir suivre ces cours, l’annonce précise qu’il faut être majeur, avoir une bonne prestance et ne pas être timide. La formation s’étale sur une semaine et se compose de cours théoriques et pratiques. Le tout pour la somme de 100 euros.
Une fois la formation terminée, un travail immédiat est assuré aux apprentis.
Dans un pays qui affiche un taux de chômage de près de 25 % (et près de 50 % chez les femmes de moins de 25 ans), cette « offre d’emploi » n’est pas passée inaperçue …
Une annonce qui n’a rien d’illégal
Ces affiches avaient déjà couvert les murs de Valence en mai dernier, déchaînant la colère des associations féministes. Une plainte avait été déposée…
Conclusion de l’enquête : aucun élément ne prouve que ces cours s’adressent à des mineures, il n’y a pas donc pas de délit de proxénétisme.
En Espagne, la prostitution – c’est-à-dire l’offre de services sexuels contre rémunération – est tolérée, comme en Belgique. Le proxénétisme et le trafic d’êtres humains sont par contre interdits.
Sur le terrain, la frontière est beaucoup plus floue et il est difficile d’établir si les femmes qui se prostituent le font par choix ou par contrainte.
Selon plusieurs estimations, entre 200.000 et 400.000 personnes se prostituent en Espagne et 90% d’entre elles feraient l’objet de trafic sexuel.
Manon Legrand (st.)
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