26/09/2012
Ban Ki-Moon - Secrétaire Général de l’ONU
Le conflit actuel avec le Rwanda est le fruit d’une politique expansionniste et hégémoniste conçu et appliqué par Paul KAGAME et qui a pour objectif l’occupation de la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC) par la force et la ruse en vue de l’annexer au Rwanda.
Tel est le fond de tous ces genres de conflit que le Rwanda provoque et entretient à l’Est de la RDC.
Les congolais demandent à l’ONU : De reconnaître l’agression et l’occupation de la République Démocratique du Congo par le Rwanda et l’Ouganda depuis 1996.
De reconnaître le génocide de plus de 6 Millions de Congolais.
De débarrasser la RDC de tous les agresseurs étrangers qui occupent par la force, par la ruse ou la fraude ses institutions et ce, en commençant par la plus haute institution du pays, la Présidence de la République, actuellement occupée par « Joseph», de son vrai nom Hyppolite KANAMBE...
Mémorandum de l’APARECO adressé au Secrétaire général de l’ONU
Monsieur le Secrétaire général de l’ONU,
L’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) s’est réjoui de constater que l’ONU vient enfin de reconnaître l’implication directe du gouvernement rwandais dans la récente agression de la RDC à travers la prétendue rébellion du M23 qui poursuit en réalité l’œuvre d’occupation militaire, de peuplement des terres congolaises par la population étrangère d'origine rwandaise, de pillage des ressources naturelles, de balkanisation et de mise à mort de la République Démocratique du Congo en tant qu’Etat souverain et membre de l’Organisation des Nations Unies.
L’APARECO apprécie donc les efforts déployés actuellement par l’ONU et l’encourage dans sa volonté de se pencher enfin sur l’examen des causes réelles de cette longue et cruelle crise qui déchire la région des Grands Lacs et endeuille le peuple congolais, avec plus de 8 Millions de morts. Ces conflits armés récurrents constituent, à n’en point douter, les plus importants que le monde ait connus depuis la deuxième guerre mondiale.
En effet, l’importance même de cette mission de l’ONU (la MONUSCO) en RDC, la plus grande par sa taille et son coût financier depuis son existence, confirme, si besoin en était encore, le caractère exceptionnel et historique de cette crise multiforme, tant par l’ampleur de sa violence que par le nombre élevé de ses victimes.
Cependant, l’APARECO saisit cette opportunité pour rappeler au Secrétaire général de l’ONU que l’agression de la République Démocratique du Congo par la coalition des armées du Rwanda et Ouganda remonte au mois d’octobre 1996.
Depuis cette date en effet, la République Démocratique du Congo a connu plusieurs actes d’agression de la part de ses voisins rwandais et ougandais. Mais en particulier par le Rwanda de Paul KAGAME, qui reste le maître d'œuvre de ces agressions qui sont contraires au droit international.
Toutes ces tentatives de déstabilisation conçues et exécutées principalement par le gouvernement du Rwanda de Monsieur Paul Kagamé sont toutes caractérisées par une seule stratégie: celle consistant à dissimuler l’implication directe du Rwanda, soit en se cachant derrière le masque d’une la nationalité congolaise frauduleuse accordée aux agresseurs rwandais, soit en mettant au-devant de la scène des marionnettes congolaises téléguidées à partir de Kigali ou de Kampala, en vue de faire croire à une crise interne entre Congolais eux-mêmes.
Et la Communauté internationale s’est accommodée des années durant de cette mise en scène. Pour preuves, nous nous permettons de rappeler ci-dessous quelques cas les plus frappants:
1. En 1996, c'est sous l'étiquette de l'Alliance des Forces de Libération du Congo (AFDL) que la coalition des armées rwandaises, ougandaises, burundaises, tchadiennes et autres, sous la supervision de Paul Kagamé, a envahi la République Démocratique du Congo.
Et elle plaça à la tête de cette coalition une marionnette congolaise, Laurent Désiré KABILA, pour justifier la légende d’une «rébellion congolaise», donc d’une guerre civile.
Plusieurs officiers de l’armée rwandaise furent alors imposés à Laurent Désiré KABILA ainsi que des milliers de soldats rwandais incorporés dans l'armée congolaise. Parmi ces officiers rwandais, nous citons: le Colonel James KABAREBE et le Commandant Hyppolite KANAMBE.
Le premier qui fut même nommé « Chef d’état-major général de l’armée congolaise» regagnera l’armée de son pays d’origine le Rwanda en 1998, tandis que le second restera en RDC pour y jouer un rôle d’infiltration jusqu’au sommet de l’Etat en prétendant être le fils de Laurent Désiré KABILA et en portant ainsi frauduleusement son nom.
2. En août 1998, après l’échec de la tentative de renversement de Laurent Désiré KABILA du pouvoir pour insoumission à ses parrains rwandais et ougandais, ces derniers lancèrent une seconde agression de la République Démocratique du Congo sous deux labels: le premier, composé essentiellement de militaires rwandais et dirigé personnellement par Paul KAGAME, porta le nom de «Rassemblement des Congolais pour la Démocratie» (RCD), tandis que le second, appelé « Mouvement de libération du» (MLC), composé essentiellement d’officiers et de militaires congolais, fut néanmoins équipé et encadré par l’Ouganda.
Mais bien plus, sous l’impulsion des présidents rwandais et ougandais, les composantes militaires de ces deux mouvements politico-militaires ont été intégrées dans l'armée nationale congolaise, outre la participation de leurs cadres au sein de l'Exécutif. Cela à la faveur du processus dit de «dialogue inter-congolais» qui a eu lieu à Sun City en Afrique du Sud.
3. En Janvier 2001, à la suite de l'assassinat de Laurent Désiré KABILA dans des circonstances qui restent encore à élucider, l'officier militaire rwandais, le commandant Hyppolite KANAMBE, qui se fait appeler frauduleusement «Joseph KABILA» est parvenu, avec l'aide de Paul KAGAME et de certains lobbies internationaux, à s’imposer sans aucune procédure légale comme Chef de l'Etat de la RDC.
En effet, l'actuel Président de la RDC est un imposteur, un officier de l’armée rwandaise qui a été introduit en RDC lors de la première guerre en 1996.
Et contrairement aux exigences démocratiques de transparence et de vérité, le peuple congolais qui réclamait une enquête, entre autres par test ADN, a été formellement interdit depuis la campagne électorale de 2006, d'engager un débat de fond sur la personne de "Joseph KABILA" et ses origines!
Alors qu'il est le personnage central de la crise parce qu’il favorise le projet d'occupation, de pillage des ressources naturelles, de partition de la RDC par la déstructuration systématique de l'armée nationale congolaise, l'infiltration des militaires et cadres rwandais en RDC, ainsi que par l'élimination des militaires congolais et opposants politiques.
4. En 2007, pour accélérer le processus d’infiltration des militaires rwandais dans le Kivu et en vue de faire avancer le projet de balkanisation de la RDC, le gouvernement rwandais de Paul Kagamé conçut et organisa une nouvelle « rébellion» avec des officiers et militaires rwandais sous l’étiquette du «Congrès National pour la Défense du Peuple», CNDP en sigle.
Ce mouvement politico-militaire fut successivement dirigé par les généraux Laurent NKUNDABATWARE et Bosco NTAGANDA.
Ces deux officiers d’origine rwandaise avaient servi dans l’armée régulière du Rwanda. Une nouvelle fois, sous la supervision du gouvernement Rwandais, et avec la complicité du président « Joseph Kabila», des pseudos négociations politiques seront organisées entre le gouvernement congolais et le CNDP, sur le brassage et l'intégration des éléments du CNDP dans l’armée régulière congolaise.
De ce fait, aujourd'hui, des centaines d’officiers et des milliers de soldats rwandais ont été intégrés dans l’Armée nationale de la RDC sous prétexte de règlement du conflit inter-congolais.
5. En Mars 2012, suivant le même modus operandi, une énième rébellion a vu le jour sous le vocable de "M23". Mais heureusement, cette fois-ci, le stratagème de Paul KAGAME a été découvert avec l’aide des organismes internationaux, permettant finalement à l’ONU de réunir des preuves irréfutables de la supercherie du gouvernement du Rwanda et de son président, Paul KAGAME.
Du coup, son complice « Joseph» se sentant dévoilé et voulant distraire les Congolais pour masquer sa supercherie, change de fusil d’épaule et fait semblant de découvrir lui aussi le rôle du Rwanda dans l’agression de la RDC.
Alors qu’il venait à peine de nier la participation du Rwanda à cette énième agression de la RDC à son début, allant jusqu’à confier au ministre de la Défense du Rwanda, le rôle de médiateur entre le M23 et le gouvernement de Kinshasa!
Monsieur le Secrétaire général,
Le peuple congolais a trop souffert de ces multiples agressions injustes qui violent la charte de l'ONU et tous les instruments pertinents du droit international. Le peuple congolais est fatigué de compter ses victimes, plus de 8 millions de morts!
La RDC est fatiguée de voir sa population violentée, massacrée, dépecée, ses fils décapités ou enterrés vivants, ces jeunes filles, ses femmes, ses mères et ses grand-mères sauvagement violées et mutilées par ses envahisseurs étrangers. Cet enfer dure depuis 17 ans!
Aujourd'hui, à l’occasion de la rencontre autour de cette crise congolaise, nous invitons la communauté internationale à faire un bon diagnostic des vraies raisons de ces guerres à répétitions, à arrêter sa "politique de l'autruche" autrement dit, de ne voir que ce qu'elle veut bien voir et de n'écouter que ce qu'elle veut bien écouter!
Car, tout observateur sait que ce conflit a pour soubassement la politique expansionniste et hégémonique de Paul KAGAME, qui a élaboré un véritable plan d'occupation des provinces du Sud et Nord Kivu dans le seul but de les annexer au Rwanda!
Il faut donc se débarrasser de certains mensonges véhiculés par le Rwanda depuis la guerre d’octobre 1996. C'est pourquoi aucun plan de paix n'a jamais abouti pour ramener la paix à L’Est de la RDC.
Pour mémoire, nous rappelons l'échec des accords et rencontres politiques ci-après: l'Accord de Lusaka, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, l'Accord tripartite, l'Accord de Nairobi, l'Accord d'Addis-Abeba, la Table ronde pour la paix et le développement au Kivu, les Opérations Umoja wetu I et II, l'Opération Amani leo, les Opérations Kimia I et II, etc.
Force est de constater que toutes ces initiatives n'ont apporté ni la paix, ni la sécurité, ni la stabilité, ni la démocratie ! Devant de telles injustices et de telles calamités, le peuple congolais n’a pas besoin d’une simple condamnation verbale du Rwanda par les Nations Unies.
Son grand souci est de se débarrasser de la présence effective des envahisseurs étrangers qui occupent en ce moment de force les institutions de son pays, du sommet à la base, et organisent le pillage de ses richesses.
Lorsque le peuple congolais évoque les questions de l'imposture au sommet de l'Etat congolais, de l'infiltration des militaires rwandais au sein de l'armée congolaise, de l'infiltration des cadres rwandais dans les institutions politiques de la RDC, de l'occupation des terres par les populations d'origine rwandaise, cela ne peut être considéré comme étant ni du racisme, ni de la xénophobie, ni un débat identitaire, car aucun pays au monde, aucun peuple, aucun système politique, ni aucune démocratie n'admet ces forfaitures !
Depuis l'indépendance de la RDC en 1960, le peuple rwandais a fortement bénéficié de l’hospitalité légendaire du peuple congolais sans qu’il y ait conflit entre ces deux peuples. Il en a toujours été ainsi des peuples des huit autres pays frontaliers de la RDC. Ne nous voilons pas la face.
Le conflit actuel avec le Rwanda est le fruit d’une politique expansionniste et hégémoniste conçu et appliqué par Paul KAGAME et qui a pour objectif l’occupation de la partie Est de la RDC par la force et la ruse en vue de l’annexer au Rwanda. Tel est le fond de tous ces genres de conflit que le Rwanda provoque et entretient à l’Est de la RDC.
Voilà pourquoi, au nom du peuple congolais en général et de celui des patriotes congolais en particulier qui luttent pour la libération de la République Démocratique du Congo, l’APARECO demande instamment à l’ONU :
1.- De reconnaître l’agression et l’occupation de la République Démocratique du Congo par le Rwanda et l’Ouganda depuis 1996 ;
2.- De reconnaître le génocide de plus de 6 Millions de Congolais, génocide savamment planifié et exécuté par le président du Rwanda Paul KAGAME, avec la complicité avérée de « Joseph» ;
3.- De débarrasser la République Démocratique du Congo de tous les agresseurs étrangers qui occupent par la force, par la ruse ou la fraude ses institutions et ce, en commençant par la plus haute institution du pays, la Présidence de la République, actuellement occupée par « Joseph», de son vrai nom Hyppolite KANAMBE, officier de l’armée rwandaise ayant servi sous les ordres du Colonel James KABAREBE (actuellement Général et Ministre de la Défense du Rwanda) qui a d’ailleurs publiquement reconnu les faits!
4.- De tirer enfin concrètement toutes les conséquences qui s’imposent suite aux nombreux rapports d’enquête publiés, notamment celui du Mapping (Octobre 2010), et d’encourager la matérialisation des condamnations qui n’ont jamais été suivis d’effets comme celle qui frappe l’Ouganda (CIJ/Décembre 2005), en vue de mettre enfin un terme à la culture de l’impunité qui perdure depuis trop longtemps dans la région des Grands Lacs.
Car tous ces documents attestent que la majorité des criminels cités et qui sèment la désolation dans la région des Grands Lacs sont les mêmes depuis plus d’une décennie.
5.- De rejeter la décision de créer une force d’interposition à la frontière avec la participation des troupes rwandaises et ougandaises qui veulent jouer aux pyromanes et aux sapeurs-pompiers sur un territoire à jamais marqué par leur insatiable et brutal hégémonisme.
Mais de responsabiliser à cette fin les troupes de l’ONU en leur confiant plus de responsabilité dans leur mission de protéger les populations congolaises.
6.- De reconnaître au peuple congolais, sous l’encadrement des forces et des organisations patriotes qui de plus en plus prennent corps sur l’ensemble du territoire national, le droit à la légitime défense et le recours à tous les moyens de droit et de faits en vue de mettre un terme à l’occupation de son pays, aux pillages de ses ressources et aux massacres de ses populations par des pays tiers de la sous-région des Grands lacs, notamment le Rwanda et l’Ouganda.
Fait à Paris, le 24 septembre 2012
Honoré NGBANDA NZAMBO KO ATUMBA
Président national de l’APARECO
Ban Ki-Moon - Secrétaire Général de l’ONU
Le conflit actuel avec le Rwanda est le fruit d’une politique expansionniste et hégémoniste conçu et appliqué par Paul KAGAME et qui a pour objectif l’occupation de la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC) par la force et la ruse en vue de l’annexer au Rwanda.
Tel est le fond de tous ces genres de conflit que le Rwanda provoque et entretient à l’Est de la RDC.
Les congolais demandent à l’ONU : De reconnaître l’agression et l’occupation de la République Démocratique du Congo par le Rwanda et l’Ouganda depuis 1996.
De reconnaître le génocide de plus de 6 Millions de Congolais.
De débarrasser la RDC de tous les agresseurs étrangers qui occupent par la force, par la ruse ou la fraude ses institutions et ce, en commençant par la plus haute institution du pays, la Présidence de la République, actuellement occupée par « Joseph», de son vrai nom Hyppolite KANAMBE...
Mémorandum de l’APARECO adressé au Secrétaire général de l’ONU
Monsieur le Secrétaire général de l’ONU,
L’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) s’est réjoui de constater que l’ONU vient enfin de reconnaître l’implication directe du gouvernement rwandais dans la récente agression de la RDC à travers la prétendue rébellion du M23 qui poursuit en réalité l’œuvre d’occupation militaire, de peuplement des terres congolaises par la population étrangère d'origine rwandaise, de pillage des ressources naturelles, de balkanisation et de mise à mort de la République Démocratique du Congo en tant qu’Etat souverain et membre de l’Organisation des Nations Unies.
L’APARECO apprécie donc les efforts déployés actuellement par l’ONU et l’encourage dans sa volonté de se pencher enfin sur l’examen des causes réelles de cette longue et cruelle crise qui déchire la région des Grands Lacs et endeuille le peuple congolais, avec plus de 8 Millions de morts. Ces conflits armés récurrents constituent, à n’en point douter, les plus importants que le monde ait connus depuis la deuxième guerre mondiale.
En effet, l’importance même de cette mission de l’ONU (la MONUSCO) en RDC, la plus grande par sa taille et son coût financier depuis son existence, confirme, si besoin en était encore, le caractère exceptionnel et historique de cette crise multiforme, tant par l’ampleur de sa violence que par le nombre élevé de ses victimes.
Cependant, l’APARECO saisit cette opportunité pour rappeler au Secrétaire général de l’ONU que l’agression de la République Démocratique du Congo par la coalition des armées du Rwanda et Ouganda remonte au mois d’octobre 1996.
Depuis cette date en effet, la République Démocratique du Congo a connu plusieurs actes d’agression de la part de ses voisins rwandais et ougandais. Mais en particulier par le Rwanda de Paul KAGAME, qui reste le maître d'œuvre de ces agressions qui sont contraires au droit international.
Toutes ces tentatives de déstabilisation conçues et exécutées principalement par le gouvernement du Rwanda de Monsieur Paul Kagamé sont toutes caractérisées par une seule stratégie: celle consistant à dissimuler l’implication directe du Rwanda, soit en se cachant derrière le masque d’une la nationalité congolaise frauduleuse accordée aux agresseurs rwandais, soit en mettant au-devant de la scène des marionnettes congolaises téléguidées à partir de Kigali ou de Kampala, en vue de faire croire à une crise interne entre Congolais eux-mêmes.
Et la Communauté internationale s’est accommodée des années durant de cette mise en scène. Pour preuves, nous nous permettons de rappeler ci-dessous quelques cas les plus frappants:
1. En 1996, c'est sous l'étiquette de l'Alliance des Forces de Libération du Congo (AFDL) que la coalition des armées rwandaises, ougandaises, burundaises, tchadiennes et autres, sous la supervision de Paul Kagamé, a envahi la République Démocratique du Congo.
Et elle plaça à la tête de cette coalition une marionnette congolaise, Laurent Désiré KABILA, pour justifier la légende d’une «rébellion congolaise», donc d’une guerre civile.
Plusieurs officiers de l’armée rwandaise furent alors imposés à Laurent Désiré KABILA ainsi que des milliers de soldats rwandais incorporés dans l'armée congolaise. Parmi ces officiers rwandais, nous citons: le Colonel James KABAREBE et le Commandant Hyppolite KANAMBE.
Le premier qui fut même nommé « Chef d’état-major général de l’armée congolaise» regagnera l’armée de son pays d’origine le Rwanda en 1998, tandis que le second restera en RDC pour y jouer un rôle d’infiltration jusqu’au sommet de l’Etat en prétendant être le fils de Laurent Désiré KABILA et en portant ainsi frauduleusement son nom.
2. En août 1998, après l’échec de la tentative de renversement de Laurent Désiré KABILA du pouvoir pour insoumission à ses parrains rwandais et ougandais, ces derniers lancèrent une seconde agression de la République Démocratique du Congo sous deux labels: le premier, composé essentiellement de militaires rwandais et dirigé personnellement par Paul KAGAME, porta le nom de «Rassemblement des Congolais pour la Démocratie» (RCD), tandis que le second, appelé « Mouvement de libération du» (MLC), composé essentiellement d’officiers et de militaires congolais, fut néanmoins équipé et encadré par l’Ouganda.
Mais bien plus, sous l’impulsion des présidents rwandais et ougandais, les composantes militaires de ces deux mouvements politico-militaires ont été intégrées dans l'armée nationale congolaise, outre la participation de leurs cadres au sein de l'Exécutif. Cela à la faveur du processus dit de «dialogue inter-congolais» qui a eu lieu à Sun City en Afrique du Sud.
3. En Janvier 2001, à la suite de l'assassinat de Laurent Désiré KABILA dans des circonstances qui restent encore à élucider, l'officier militaire rwandais, le commandant Hyppolite KANAMBE, qui se fait appeler frauduleusement «Joseph KABILA» est parvenu, avec l'aide de Paul KAGAME et de certains lobbies internationaux, à s’imposer sans aucune procédure légale comme Chef de l'Etat de la RDC.
En effet, l'actuel Président de la RDC est un imposteur, un officier de l’armée rwandaise qui a été introduit en RDC lors de la première guerre en 1996.
Et contrairement aux exigences démocratiques de transparence et de vérité, le peuple congolais qui réclamait une enquête, entre autres par test ADN, a été formellement interdit depuis la campagne électorale de 2006, d'engager un débat de fond sur la personne de "Joseph KABILA" et ses origines!
Alors qu'il est le personnage central de la crise parce qu’il favorise le projet d'occupation, de pillage des ressources naturelles, de partition de la RDC par la déstructuration systématique de l'armée nationale congolaise, l'infiltration des militaires et cadres rwandais en RDC, ainsi que par l'élimination des militaires congolais et opposants politiques.
4. En 2007, pour accélérer le processus d’infiltration des militaires rwandais dans le Kivu et en vue de faire avancer le projet de balkanisation de la RDC, le gouvernement rwandais de Paul Kagamé conçut et organisa une nouvelle « rébellion» avec des officiers et militaires rwandais sous l’étiquette du «Congrès National pour la Défense du Peuple», CNDP en sigle.
Ce mouvement politico-militaire fut successivement dirigé par les généraux Laurent NKUNDABATWARE et Bosco NTAGANDA.
Ces deux officiers d’origine rwandaise avaient servi dans l’armée régulière du Rwanda. Une nouvelle fois, sous la supervision du gouvernement Rwandais, et avec la complicité du président « Joseph Kabila», des pseudos négociations politiques seront organisées entre le gouvernement congolais et le CNDP, sur le brassage et l'intégration des éléments du CNDP dans l’armée régulière congolaise.
De ce fait, aujourd'hui, des centaines d’officiers et des milliers de soldats rwandais ont été intégrés dans l’Armée nationale de la RDC sous prétexte de règlement du conflit inter-congolais.
5. En Mars 2012, suivant le même modus operandi, une énième rébellion a vu le jour sous le vocable de "M23". Mais heureusement, cette fois-ci, le stratagème de Paul KAGAME a été découvert avec l’aide des organismes internationaux, permettant finalement à l’ONU de réunir des preuves irréfutables de la supercherie du gouvernement du Rwanda et de son président, Paul KAGAME.
Du coup, son complice « Joseph» se sentant dévoilé et voulant distraire les Congolais pour masquer sa supercherie, change de fusil d’épaule et fait semblant de découvrir lui aussi le rôle du Rwanda dans l’agression de la RDC.
Alors qu’il venait à peine de nier la participation du Rwanda à cette énième agression de la RDC à son début, allant jusqu’à confier au ministre de la Défense du Rwanda, le rôle de médiateur entre le M23 et le gouvernement de Kinshasa!
Monsieur le Secrétaire général,
Le peuple congolais a trop souffert de ces multiples agressions injustes qui violent la charte de l'ONU et tous les instruments pertinents du droit international. Le peuple congolais est fatigué de compter ses victimes, plus de 8 millions de morts!
La RDC est fatiguée de voir sa population violentée, massacrée, dépecée, ses fils décapités ou enterrés vivants, ces jeunes filles, ses femmes, ses mères et ses grand-mères sauvagement violées et mutilées par ses envahisseurs étrangers. Cet enfer dure depuis 17 ans!
Aujourd'hui, à l’occasion de la rencontre autour de cette crise congolaise, nous invitons la communauté internationale à faire un bon diagnostic des vraies raisons de ces guerres à répétitions, à arrêter sa "politique de l'autruche" autrement dit, de ne voir que ce qu'elle veut bien voir et de n'écouter que ce qu'elle veut bien écouter!
Car, tout observateur sait que ce conflit a pour soubassement la politique expansionniste et hégémonique de Paul KAGAME, qui a élaboré un véritable plan d'occupation des provinces du Sud et Nord Kivu dans le seul but de les annexer au Rwanda!
Il faut donc se débarrasser de certains mensonges véhiculés par le Rwanda depuis la guerre d’octobre 1996. C'est pourquoi aucun plan de paix n'a jamais abouti pour ramener la paix à L’Est de la RDC.
Pour mémoire, nous rappelons l'échec des accords et rencontres politiques ci-après: l'Accord de Lusaka, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, l'Accord tripartite, l'Accord de Nairobi, l'Accord d'Addis-Abeba, la Table ronde pour la paix et le développement au Kivu, les Opérations Umoja wetu I et II, l'Opération Amani leo, les Opérations Kimia I et II, etc.
Force est de constater que toutes ces initiatives n'ont apporté ni la paix, ni la sécurité, ni la stabilité, ni la démocratie ! Devant de telles injustices et de telles calamités, le peuple congolais n’a pas besoin d’une simple condamnation verbale du Rwanda par les Nations Unies.
Son grand souci est de se débarrasser de la présence effective des envahisseurs étrangers qui occupent en ce moment de force les institutions de son pays, du sommet à la base, et organisent le pillage de ses richesses.
Lorsque le peuple congolais évoque les questions de l'imposture au sommet de l'Etat congolais, de l'infiltration des militaires rwandais au sein de l'armée congolaise, de l'infiltration des cadres rwandais dans les institutions politiques de la RDC, de l'occupation des terres par les populations d'origine rwandaise, cela ne peut être considéré comme étant ni du racisme, ni de la xénophobie, ni un débat identitaire, car aucun pays au monde, aucun peuple, aucun système politique, ni aucune démocratie n'admet ces forfaitures !
Depuis l'indépendance de la RDC en 1960, le peuple rwandais a fortement bénéficié de l’hospitalité légendaire du peuple congolais sans qu’il y ait conflit entre ces deux peuples. Il en a toujours été ainsi des peuples des huit autres pays frontaliers de la RDC. Ne nous voilons pas la face.
Le conflit actuel avec le Rwanda est le fruit d’une politique expansionniste et hégémoniste conçu et appliqué par Paul KAGAME et qui a pour objectif l’occupation de la partie Est de la RDC par la force et la ruse en vue de l’annexer au Rwanda. Tel est le fond de tous ces genres de conflit que le Rwanda provoque et entretient à l’Est de la RDC.
Voilà pourquoi, au nom du peuple congolais en général et de celui des patriotes congolais en particulier qui luttent pour la libération de la République Démocratique du Congo, l’APARECO demande instamment à l’ONU :
1.- De reconnaître l’agression et l’occupation de la République Démocratique du Congo par le Rwanda et l’Ouganda depuis 1996 ;
2.- De reconnaître le génocide de plus de 6 Millions de Congolais, génocide savamment planifié et exécuté par le président du Rwanda Paul KAGAME, avec la complicité avérée de « Joseph» ;
3.- De débarrasser la République Démocratique du Congo de tous les agresseurs étrangers qui occupent par la force, par la ruse ou la fraude ses institutions et ce, en commençant par la plus haute institution du pays, la Présidence de la République, actuellement occupée par « Joseph», de son vrai nom Hyppolite KANAMBE, officier de l’armée rwandaise ayant servi sous les ordres du Colonel James KABAREBE (actuellement Général et Ministre de la Défense du Rwanda) qui a d’ailleurs publiquement reconnu les faits!
4.- De tirer enfin concrètement toutes les conséquences qui s’imposent suite aux nombreux rapports d’enquête publiés, notamment celui du Mapping (Octobre 2010), et d’encourager la matérialisation des condamnations qui n’ont jamais été suivis d’effets comme celle qui frappe l’Ouganda (CIJ/Décembre 2005), en vue de mettre enfin un terme à la culture de l’impunité qui perdure depuis trop longtemps dans la région des Grands Lacs.
Car tous ces documents attestent que la majorité des criminels cités et qui sèment la désolation dans la région des Grands Lacs sont les mêmes depuis plus d’une décennie.
5.- De rejeter la décision de créer une force d’interposition à la frontière avec la participation des troupes rwandaises et ougandaises qui veulent jouer aux pyromanes et aux sapeurs-pompiers sur un territoire à jamais marqué par leur insatiable et brutal hégémonisme.
Mais de responsabiliser à cette fin les troupes de l’ONU en leur confiant plus de responsabilité dans leur mission de protéger les populations congolaises.
6.- De reconnaître au peuple congolais, sous l’encadrement des forces et des organisations patriotes qui de plus en plus prennent corps sur l’ensemble du territoire national, le droit à la légitime défense et le recours à tous les moyens de droit et de faits en vue de mettre un terme à l’occupation de son pays, aux pillages de ses ressources et aux massacres de ses populations par des pays tiers de la sous-région des Grands lacs, notamment le Rwanda et l’Ouganda.
Fait à Paris, le 24 septembre 2012
Honoré NGBANDA NZAMBO KO ATUMBA
Président national de l’APARECO
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