Tout au début de l’agression de la RDC par les troupes rwandaises sous le label de M23, version révisée du CNDP, l’imposteur «Joseph Kabila» avec son gouvernement fantoche avaient farouchement nié le rôle principal du Rwanda dans cette agression, allant jusqu’à lui confier par le biais de son ministre de la Défense James Kabarebe la médiation du «conflit» entre les «rebelles» et le gouvernement congolais.
Mais c’était sans compter avec le réveil et la prise de conscience du peuple congolais tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la RDC. Cette levée de bouclier générale contraignit « Joseph Kabila » sous pression, à lâcher prise et à exposer tant soit peu son maître et protecteur Paul Kagamé.
Celui-ci n’a pas apprécié cette prise de liberté par sa marionnette placée au sommet des institutions en RDC et décida de le renverser pour placer un autre proconsul rwandais au pouvoir à Kinshasa.
C’est ce qui explique la déclaration du M23 de « marcher jusqu’à Kinshasa pour renverser Joseph Kabila ». Le choix d’un tel objectif déclaré peut facilement semer la confusion tant dans l’esprit des Congolais que dans celui des observateurs non avertis de la crise congolaise.
Il peut faire croire erronément que le M23 et le peuple congolais poursuivent tous un même but.
En réalité, l’opération rwandaise est une réédition de celle menée en août 1998 pour renverser Laurent Désiré Kabila devenu incontrôlable à leurs yeux.
L’objectif de Paul Kagamé est de remplacer « Joseph Kabila » devenu arrogant et on ne peut plus gênant pour la poursuite de son objectif d’occupation et de balkanisation de la RDC.
Toutes les tentatives de « Kabila » d’obtenir la grâce de son maître Kagamé ayant échoué, le voilà qui recourt aux bons offices de Yoweri Museveni pour jouer au médiateur.
La livraison d’armes au M23, la paralysie des troupes des FARDC par des ordres contradictoires, par la privation de nourriture et de solde aux militaires congolais, tous ces actes de « Kabila » pour prouver sa fidélité à sa mission première n’ont pas suffi à apaiser la colère de Kagamé qui a donné les moyens qu’il faut au M23 de poursuivre leurs offensives.
D’autre part, la pression grandissante de la colère du peuple congolais suivi de la grogne des militaires et policiers congolais trahis et décidés à le chasser ont convaincu « Joseph Kabila » de l’imminence de sa chute.
C’est devant cette menace pressante de son éviction que «Kabila» court donc à Luanda et à Pretoria pour solliciter l’aide de la SADEC à travers l’Angola et l’Afrique du Sud, prétextant «l’agression extérieure» de la RDC, alors qu’il est lui-même co-auteur de cette agression avec le Rwanda.
Devenu un fusible grillé parce que démasqué par les congolais, et jetable parce que Kagame souhaite se passer de ses services en le remplaçant par un autre de ses pions, le fils de Kanambe est prêt à tout pour sauver sa tête.
Tout le peuple congolais a applaudi la déclaration fraternelle de l’Angola de s’opposer à toute tentative de toucher à l’intégrité de la RDC. Mais que l’Angola ne se trompe pas : le premier agresseur de la RDC s’appelle «Joseph Kabila»!
L’intervention angolaise devra soutenir exclusivement la lutte du peuple congolais à défendre l’intégrité de son territoire. Et dans ce combat, le premier ennemi des congolais est justement celui qui se fait appeler «Joseph Kabila».
Les congolais qui aspirent plus que jamais à la fin du processus d’occupation et de balkanisation de leur pays et particulièrement la jeunesse congolaise dans son ensemble, y compris particulièrement les étudiants des universités et instituts supérieurs, sont décidés à se battre pour l’intégrité totale de leur territoire.
Cette jeunesse comme tous les congolais attend saluer le soutien de l’Angola à son combat, et espère qu’elle ne tombera pas dans le piège que lui tend Hyppolite Kanambe.
Paris, le 26 novembre 2012
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
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