Les corbillards en question
Organiser les funérailles à Kinshasa est un véritable casse-tête chinois pour les habitants de la capitale. Car, il faut avoir une poche bien garnie pour tenir le coup et enterrer dignement un mort. Mais cet aspect des choses ne découragent cependant pas les Kinois qui ne cessent d’innover juste pour rendre la facture des obsèques funéraires encore plus salée qu’autrefois.
A travers certaines communes de Kinshasa notamment à Limete, un nouveau genre des corbillards sont visibles. Loin de ressembler à ceux déjà existants, ce nouveau type de véhicule devant conduire la dépouille mortelle au cimetière a tout de modernisme.
Calqués sur base architecturale indienne, ces nouveaux corbillards, pense-ton, doivent coûter les yeux de la tête pour sa location. Bien que peu de familles ne sollicitent pas encore leurs services, ces corbillards de nouveau genre devraient être bientôt à la mode à Kinshasa.
Pour certains, ce nouveau modèle de corbillard est un modernisme de trop pour les obsèques funéraires. Les familles kinoises dépensent déjà pas mal d’argent pour pleurer leurs morts.
Seules les mieux nanties arrivent à satisfaire le besoin qui passe par l’installation d’une chapelle ardente et des catafalques, la location des chaises en plastiques, la location du lieu pour l’exposition de la dépouille mortelle, offrir une tasse de café, un repas ou de la boisson sucrée aux personnes venues compatir au malheur de la famille éprouvée et dans certains cas faire appel à une fanfare, un groupe folklorique ou un orchestre moderne pour agrémenter le deuil la nuit et avant le départ pour le cimetière.
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