mercredi 6 février 2013
La situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) et dans la province du Katanga demeure « tendue, imprévisible et instable », a déclaré mercredi 06 février à Kinshasa le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, porte-parole militaire de la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco).
« Le M23 continue de consolider sa présence dans les zones sous son contrôle au nord de Goma (Nord-Kivu). Cependant, quelques éléments de ce mouvement rebelle continuent de faire défection et de se rendre aux différents postes opérationnels de la Monusco déployés à travers la région », a-t-il affirmé au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco.
Il a indiqué qu’au Sud-Kivu, « l’environnement sécuritaire est demeuré également volatile, tendu et imprévisible, les éléments Maï-Maï Rahiya Mutomboki ont récemment étendu leur influence sur plusieurs zones minières situées sur les limites territoriales des territoires de Walungu et de Shabunda ».
Dans la nuit du 29 au 30 janvier 2013, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont repoussé une attaque de ces éléments, lancée contre leur position située au village Luza, à 54 km au Nord de Shabunda. Le bilan de ces affrontements s’élevait à quatre tués dans les rangs des assaillants et de deux morts du côté des forces gouvernementales.
Dans une lettre ouverte adressée le 03 février 2013 au secrétaire général de l’ONU Ban ki-Moon, M. Gustave Bagayamukwe Tadji a annoncé la création d’un nouveau mouvement politico-militaire dénommé l’Union des forces révolutionnaires du Congo (UFRC).
Selon le porte-parole militaire de la Monusco, ce nouveau groupe armé « prône le renversement du régime du président Kabila, le colonel Albert Kashala, déserteur des FARDC et sympathisant du M23, est le coordonnateur militaire du mouvement ».
Toutefois, les éléments des FARDC ont réussi à déloger les Rahiya Mutomboki, « sans subir de pertes », de la localité de Luntukulu située à 25 km au Sud de Walungu.
Sécurité « instable » au Katanga
Le Katanga, riche région minière du Sud-est de la RDC, est en proie aux groupes armés des Maï-Maï Gédéon et de Kata-Katanga qui terrorisent les populations civiles et sèment les troubles dans le nord de la province.
A en croire Félix Prosper Basse, les Maï-Maï Rahiya Mutomboki ont, après de violents accrochages avec les FARDC du 29 au 30 janvier 2013, lancé une contre-offensive dans le territoire de Punia pour les déloger, après plus de dix jours d’occupation de la zone minière de Kasese.
L’armée régulière les a contraints à se replier vers les zones minières de Kitamuna, Kachokola, et Umbaumba. Ces accrochages ont provoqué le déplacement de la population vers la forêt.
Stanislas Ntambwe
Le Potentiel
La situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) et dans la province du Katanga demeure « tendue, imprévisible et instable », a déclaré mercredi 06 février à Kinshasa le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, porte-parole militaire de la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco).
« Le M23 continue de consolider sa présence dans les zones sous son contrôle au nord de Goma (Nord-Kivu). Cependant, quelques éléments de ce mouvement rebelle continuent de faire défection et de se rendre aux différents postes opérationnels de la Monusco déployés à travers la région », a-t-il affirmé au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco.
Il a indiqué qu’au Sud-Kivu, « l’environnement sécuritaire est demeuré également volatile, tendu et imprévisible, les éléments Maï-Maï Rahiya Mutomboki ont récemment étendu leur influence sur plusieurs zones minières situées sur les limites territoriales des territoires de Walungu et de Shabunda ».
Dans la nuit du 29 au 30 janvier 2013, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont repoussé une attaque de ces éléments, lancée contre leur position située au village Luza, à 54 km au Nord de Shabunda. Le bilan de ces affrontements s’élevait à quatre tués dans les rangs des assaillants et de deux morts du côté des forces gouvernementales.
Dans une lettre ouverte adressée le 03 février 2013 au secrétaire général de l’ONU Ban ki-Moon, M. Gustave Bagayamukwe Tadji a annoncé la création d’un nouveau mouvement politico-militaire dénommé l’Union des forces révolutionnaires du Congo (UFRC).
Selon le porte-parole militaire de la Monusco, ce nouveau groupe armé « prône le renversement du régime du président Kabila, le colonel Albert Kashala, déserteur des FARDC et sympathisant du M23, est le coordonnateur militaire du mouvement ».
Toutefois, les éléments des FARDC ont réussi à déloger les Rahiya Mutomboki, « sans subir de pertes », de la localité de Luntukulu située à 25 km au Sud de Walungu.
Sécurité « instable » au Katanga
Le Katanga, riche région minière du Sud-est de la RDC, est en proie aux groupes armés des Maï-Maï Gédéon et de Kata-Katanga qui terrorisent les populations civiles et sèment les troubles dans le nord de la province.
A en croire Félix Prosper Basse, les Maï-Maï Rahiya Mutomboki ont, après de violents accrochages avec les FARDC du 29 au 30 janvier 2013, lancé une contre-offensive dans le territoire de Punia pour les déloger, après plus de dix jours d’occupation de la zone minière de Kasese.
L’armée régulière les a contraints à se replier vers les zones minières de Kitamuna, Kachokola, et Umbaumba. Ces accrochages ont provoqué le déplacement de la population vers la forêt.
Stanislas Ntambwe
Le Potentiel
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