La ministre italienne d’origine congolaise comparée à un “orangoutan” par un collègue sénateur dit avoir accepté ses excuses.
Cecile Kyenge, première ministre noire de
l'histoire italienne, a refusé d'appeler directement à la démission du
vice-président du Sénat Roberto Calderoli.
Dans l'interview exclusive accordée à BBC
Afrique, madame Kyenge se dit attristée de constater que des
responsables politiques comme Calderoli perpétuent, pour les plus
jeunes, une si sombre image de l'Italie.
La ministre de l'Intégration se fait la
conviction que son engagement contre le racisme va au-delà de sa propre
personne, soutenant qu'elle se bat pour un changement et que le
changement par nature est toujours difficile.
"Ce n'est plus une question de Cécile Kyenge,
mais c'est une question concernant nos enfants; une question concernant
les générations futures," déclare la ministre.
"C'est un combat qui va au-delà de la couleur de ma peau, dit-elle; ça va au-delà de ce qui a été mon identité multiple."
NB : L'interview avec Cécile Kyenge a été réalisée par Mamadou Moussa Ba.
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