04/10/2013
Denis Sassou Nguesso lors d'un meeting électoral en juillet 2009. © Guy Gervais Kitina/AFP
Pour dénoncer les "pressions" de la justice française et des ONG de défense des droits de l'homme dans le cadre des affaires dites des biens mal acquis et des disparus du Beac, Denis Sassou Nguesso organise la résistance. Chez lui.
En visite au Congo du 4 au 6 octobre, Yamina Benguigui, la ministre française déléguée à la Francophonie - qui est désormais le canal privilégié de Brazzaville à Paris -, a de quoi alimenter la conversation.
Après Brazzaville et Pointe-Noire, en effet, c'est à Dolisie que le Parti congolais du travail (PCT), au pouvoir, a tenu, le 28 septembre, son troisième mégameeting sur le thème "Touche pas à mon président !"
L'objectif est de dénoncer les "pressions intolérables" et les "violations de la souveraineté nationale" exercées par la justice et les ONG françaises contre le Congo et son chef de l'État, Denis Sassou Nguesso, dans le cadre des affaires dites des biens mal acquis et des disparus du Beach.
Cette campagne a fini par inquiéter l'ambassadeur de France, qui s'en est ému auprès des autorités. Mais elle est en réalité soigneusement cadrée pour éviter tout débordement.
Lors des meetings, les orateurs ne s'en prennent ni au gouvernement ni aux intérêts de la France, et pas davantage aux ressortissants de ce pays établis au Congo.
Faisant d'une pierre deux coups, le PCT profite de ces rassemblements populaires pour inciter les électeurs à s'inscrire dans le cadre du recensement administratif spécial, lequel a pris beaucoup de retard.
Conséquence : les élections locales prévues depuis trois mois n'auront sans doute pas lieu avant la fin de l'année.
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Jeune Afrique
Denis Sassou Nguesso lors d'un meeting électoral en juillet 2009. © Guy Gervais Kitina/AFP
Pour dénoncer les "pressions" de la justice française et des ONG de défense des droits de l'homme dans le cadre des affaires dites des biens mal acquis et des disparus du Beac, Denis Sassou Nguesso organise la résistance. Chez lui.
En visite au Congo du 4 au 6 octobre, Yamina Benguigui, la ministre française déléguée à la Francophonie - qui est désormais le canal privilégié de Brazzaville à Paris -, a de quoi alimenter la conversation.
Après Brazzaville et Pointe-Noire, en effet, c'est à Dolisie que le Parti congolais du travail (PCT), au pouvoir, a tenu, le 28 septembre, son troisième mégameeting sur le thème "Touche pas à mon président !"
L'objectif est de dénoncer les "pressions intolérables" et les "violations de la souveraineté nationale" exercées par la justice et les ONG françaises contre le Congo et son chef de l'État, Denis Sassou Nguesso, dans le cadre des affaires dites des biens mal acquis et des disparus du Beach.
Cette campagne a fini par inquiéter l'ambassadeur de France, qui s'en est ému auprès des autorités. Mais elle est en réalité soigneusement cadrée pour éviter tout débordement.
Lors des meetings, les orateurs ne s'en prennent ni au gouvernement ni aux intérêts de la France, et pas davantage aux ressortissants de ce pays établis au Congo.
Faisant d'une pierre deux coups, le PCT profite de ces rassemblements populaires pour inciter les électeurs à s'inscrire dans le cadre du recensement administratif spécial, lequel a pris beaucoup de retard.
Conséquence : les élections locales prévues depuis trois mois n'auront sans doute pas lieu avant la fin de l'année.
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Jeune Afrique
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