14/10/2013
Soldats - Patrouille de l'armée ougandaise
Venus renforcés les troupes du M23, plusieurs militaires rwandais et ougandais sont aperçus depuis le vendredi 11 octobre 2013 à Rutshuru, à Masisi et à Nyiragongo.
Dénonçant les renforts rwandais et ougandais dans les rangs du M23 au Nord-Kivu, la société civile de cette province a invité le Garant de l'intégrité territoriale à prendre des précautions rapides pour éviter le pire à travers un mémorandum qui lui a été adressé hier dimanche 13 octobre. Le Président de l'Assemblée nationale a été de la même manière saisi toujours dimanche.
Il a été demandé aux deux autorités de s'activer pour déclarer l'état de siège dans le Nord-Kivu, plus précisément à Rutshuru, à Masisi et à Nyiragongo.
Ces trois territoires enregistrent depuis un certain temps une forte pénétration des militaires rwandais et ougandais venus renforcés les troupes du M23.
L'auteur du mémorandum s'est appuyé sur les différentes alertes des populations de ces territoires pour les relayer à son tour auprès des autorités.
"Nous voudrions que le chef de l'Etat et le président de l'Assemblée nationale considèrent que l'heure est grave", a insisté Me Omar Kavota, commentant hier dimanche son document au micro de Radio Okapi.
Il affirme que plusieurs militaires rwandais et ougandais sont aperçus depuis le vendredi 11 octobre dans les trois territoires précités où ils ont rejoint les positions du M23.
Ces militaires étrangers sont arrivés dans ces parties du Nord-Kivu à bord des camions. Sur base des témoignages qui lui sont parvenus, neuf camions bien comptés et bondés des militaires rwandais et ougandais avec des munitions ont rejoint les différentes positions occupées par les hommes du M23.
" La population congolaise nous alerte de partout. C'est pourquoi nous avons attiré l'attention du chef de l'Etat et du président de l'Assemblée nationale sur le fait que, vendredi dernier, neuf camions plein de militaires rwandais et ougandais ont franchi en pleine journée la frontière de Bunagana, trainant un char de combat et plusieurs roquettes jusque dans les positions du M23 de Kahunga, de Rumangabo et de Kitshanga", a renchéri le Président de la Société civile du Nord-Kivu.
Me Omar Kavota est aussi informé qu'un bataillon de l'armée rwandaise, en provenance du district rwandais de Rwengeri, a traversé la frontière jusqu'à Tshanzu, sur les positions du M23. Ce n'est pas pour la première fois que cet acteur social se met en vedette pour dénoncer les menaces émanant de principaux instigateurs du M23.
C'est lui qui avait annoncé l'infiltration rwandaise favorisée par ce mouvement rebelle au profit de nombreuses familles rwandaises. Il avait par la suite précisé qu'au moins mille familles rwandaises étaient arrivées par vagues depuis le 29 septembre à Bunagana, Kibaya et Chanzu.
Suite à ces menaces, Me Omar Kavota espère voir les autorités, conformément à leurs prérogatives, prendre toutes les précautions utiles pour bien défendre l'intégrité territoriale constamment en danger depuis un temps.
___________
© KongoTimes
Soldats - Patrouille de l'armée ougandaise
Venus renforcés les troupes du M23, plusieurs militaires rwandais et ougandais sont aperçus depuis le vendredi 11 octobre 2013 à Rutshuru, à Masisi et à Nyiragongo.
Dénonçant les renforts rwandais et ougandais dans les rangs du M23 au Nord-Kivu, la société civile de cette province a invité le Garant de l'intégrité territoriale à prendre des précautions rapides pour éviter le pire à travers un mémorandum qui lui a été adressé hier dimanche 13 octobre. Le Président de l'Assemblée nationale a été de la même manière saisi toujours dimanche.
Il a été demandé aux deux autorités de s'activer pour déclarer l'état de siège dans le Nord-Kivu, plus précisément à Rutshuru, à Masisi et à Nyiragongo.
Ces trois territoires enregistrent depuis un certain temps une forte pénétration des militaires rwandais et ougandais venus renforcés les troupes du M23.
L'auteur du mémorandum s'est appuyé sur les différentes alertes des populations de ces territoires pour les relayer à son tour auprès des autorités.
"Nous voudrions que le chef de l'Etat et le président de l'Assemblée nationale considèrent que l'heure est grave", a insisté Me Omar Kavota, commentant hier dimanche son document au micro de Radio Okapi.
Il affirme que plusieurs militaires rwandais et ougandais sont aperçus depuis le vendredi 11 octobre dans les trois territoires précités où ils ont rejoint les positions du M23.
Ces militaires étrangers sont arrivés dans ces parties du Nord-Kivu à bord des camions. Sur base des témoignages qui lui sont parvenus, neuf camions bien comptés et bondés des militaires rwandais et ougandais avec des munitions ont rejoint les différentes positions occupées par les hommes du M23.
" La population congolaise nous alerte de partout. C'est pourquoi nous avons attiré l'attention du chef de l'Etat et du président de l'Assemblée nationale sur le fait que, vendredi dernier, neuf camions plein de militaires rwandais et ougandais ont franchi en pleine journée la frontière de Bunagana, trainant un char de combat et plusieurs roquettes jusque dans les positions du M23 de Kahunga, de Rumangabo et de Kitshanga", a renchéri le Président de la Société civile du Nord-Kivu.
Me Omar Kavota est aussi informé qu'un bataillon de l'armée rwandaise, en provenance du district rwandais de Rwengeri, a traversé la frontière jusqu'à Tshanzu, sur les positions du M23. Ce n'est pas pour la première fois que cet acteur social se met en vedette pour dénoncer les menaces émanant de principaux instigateurs du M23.
C'est lui qui avait annoncé l'infiltration rwandaise favorisée par ce mouvement rebelle au profit de nombreuses familles rwandaises. Il avait par la suite précisé qu'au moins mille familles rwandaises étaient arrivées par vagues depuis le 29 septembre à Bunagana, Kibaya et Chanzu.
Suite à ces menaces, Me Omar Kavota espère voir les autorités, conformément à leurs prérogatives, prendre toutes les précautions utiles pour bien défendre l'intégrité territoriale constamment en danger depuis un temps.
___________
© KongoTimes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire