lundi 1er juillet 2013
Guerre civile en RDCDes enfants jettent des pierres à des casques bleus dans la région de Goma au Congo Kinshasa.
Au moment où Obama fait la tournée des popotes en Afrique pour promouvoir les intérêts des multinationales états-uniennes, il est temps d'évoquer l'envers du décor, la finalité des politiques étrangères africaines de la France et des Etats-Unis mais surtout les méthodes utilisées par ces deux grandes puissances.
Leurs stratégies géopolitiques, parfois en synergie ou parfois antagonistes, consistent à assurer la prédation des richesses des pays africains afin de garantir leur propre indépendance énergétique pour le XXIème siècle et conforter leurs positions de grandes puissances pour ce nouveau siècle.
Les moyens utilisés ne sont plus limités à de simples réseaux (françafricains...) - l'ont-ils jamais été ? - mais sont militaires, offensifs et guerriers dans la droite ligne de la stratégie coloniale en ce qui concerne la France et impérialiste en ce qui concerne les USA.
L'armée française est devenue le nouveau fer de lance des stratégies atlantistes en Afrique mais l'Etat français compte aussi tirer son épingle du jeu de massacre.
En effet la France est dépendante énergétiquement de nombreux pays africains notamment pour le pétrole (Gabon, Congo-Brazzaville, Libye, Côte d'Ivoire...) et surtout pour son énergie électrique qui provient à 75 % du nucléaire dont la majeure partie du combustible - l'uranium - provient des mines africaines (Niger et Centrafrique).
L'Etat français a donc multiplié ses invasions barbares pour placer, suite à de nouvelles (re)conquêtes militaires, des régimes qui lui sont favorables à la tête de ses ex-colonies (ou néocolonie).
Ce fut le cas en Côte d'Ivoire (en 2010) où le socialiste panafricain Gbagbo gênait les manoeuvres franco-états-uniennes dans la région pour l'accaparement des richesses (pétrole [1. Nouvelle découverte de pétrole (pour Total) en Côte d'Ivoire], gaz, cacao...), en Libye (2011) où le leader panafricain Kadhafi était un obstacle majeur à l'impérialisme atlantiste en Afrique ([2. Pétrole : l’accord secret entre le CNT et la France] ; [3. Total compte investir près de 100 millions d'euros en Libye] et enfin au Mali (en 2013) afin de contrôler les richesses (or, uranium), sécuriser la frontière du Niger et isoler l'Algérie [4.
Le saccage impérialiste des richesses de l'Afrique]. Depuis quelques années, on assiste donc à une multiplication des bases militaires françaises dans de nombreux pays du pré-carré francophone d'Afrique renforçant ainsi les positions et implantations stratégiques.
Ces implantations assurant une domination militaire permettent de s'approvisionner à bon compte en richesses minières (or, pétrole, uranium, gaz, cacao, ...) via des kleptocrates affidés à l'Etat français, de contrer militairement l'expansion économique chinoise en Afrique mais aussi de conforter la chasse-gardée française face à l'appétit grandissant de l'oncle Sam en Afrique.
Ainsi le Livre blanc sur la défense et la sécurité (PDF), rendu public à Paris le 29 avril dernier, porte la marque de l'opération guerrière française au Mali où le gouvernement et "le chef de guerre" Hollande (expression de l'AFP, ndlr [5. Le "chef de guerre" Hollande va de Mali en pis...en Centrafrique]) ont érigé la zone sahélo-saharienne, le golfe de Guinée et la Corne de l’Afrique en « zones proches d’intérêt prioritaire ». ([6. Bases françaises en Afrique : on rouvre !] ).
Voici une liste non exhaustive des bases militaires françaises sur le continent africain :
- Mali
- Côte d'Ivoire
- Centrafrique
- Gabon
- Djibouti
- Tchad
- Sénégal...
La balkanisation de l’Afrique par la guerreBombes et canons à Syrte en 2011 (Libye)
Les Etats-Unis quant à eux s'implantent en Afrique au travers de la constitution de l'Africom (Commandement des États-Unis pour l'Afrique ou en anglais United States Africa Command ou AFRICOM).
" Ce commandement unifié fut préconisée par un think tank israélo-américain, l’Institute for Advanced Strategic and Political Studies (IASPS). Annoncé par l'administration Bush le 6 février 2007, il a commencé à fonctionner le 1er octobre 2008 et fut placé sous le commandement du général afro-américain William E. Ward, ancien coordinateur de la sécurité entre Israël et l’Autorité palestinienne" [7. Commandement des États-Unis pour l'Afrique].
Faute de prétendants africains, son QG actuel se situe à Stuttgart en Allemagne. Cette force qui est constituée de militaires états-uniens et de tirailleurs africains issus d'Ethiopie, d'Ouganda, du Rwanda,...est répartie dans de nombreux pays africains francophones et anglophones.
Pour bien illustrer les influences militaires US il faut noter que la nouvelle mission de l’ONU au Mali qui se met en place à compter du mois de juillet comportera douze mille hommes et que les deux plus gros contingents seront fournis par le Rwanda et le Nigeria deux armées sous étroite influence US.
Du fait de l'absence d'histoire coloniale en Afrique, les bases militaires US en Afrique sont plus limitées que leurs homologues françaises mais un certain nombre se lovent dans les zones d'influence francophones.
Ainsi la plus grosse base militaire US se situe à Djibouti qui est encore sous influence française. D'autres, plus limitées, profitent des liens étroits franco-états-uniens (atlantistes) pour s'installer notamment au Niger, au Mali, en RCA [8.
Le festin de l’araignée : Africom tisse sa toile]. Elles prennent un nouvel essor dans le cadre du nouveau jeu de synergie atlantiste qui s'est accentué depuis l'arrivée au pouvoir de présidents français adoubés par les think-tanks états-uniens et proches des milieux atlantistes (Sarkozy, Hollande).
Bien sûr, il existe aussi quelques bases US en zone anglophone "Au Kenya à Garissa, Manda Baya et Mombasa Louma point de départ de ses interventions dans la Somalie voisine où elle apporte un soutien logistique permanent aux forces de l’Amisom de l’Union Africaine, au Sud Soudan pour bien montrer que la toute nouvelle l’indépendance de ce pays est un nouvel asservissement, en Ethiopie à l’aéroport d’Arba Minch, en Ouganda à Entebbe" [8. Ibid].
Contrairement à ce que les communiquants des nouveaux barbares font gober aux opinions publiques sous couvert de message paternalo-racialiste, il ne s'agit pas d'apporter la civilisation (ou "la démocratie" dans la version moderne du message colonisateur Jules Ferryen) ni de lutter contre le terrorisme -
on sait à présent que les USA, la France, Israël et la Grande-Bretagne soutiennent Al-Qaïda en Syrie pour se frayer un passage vers l'Iran, il en a été de même pour les djihadistes islamistes en Libye qui se retrouvent actuellement au Mali ou en Syrie - mais d'assurer la main mise sur les richesses de ces pays en y installant des dirigeants favorables à leurs intérêts soit par des coups d'Etat organisés en haut lieu dans les sphères franco-états-uniennes (au Burkina Faso [9-13], au Congo-Brazzaville [14-17]...), soit par des guerres d'invasion ( le Mali en 2013, la Libye en 2011, la Côte d'Ivoire en 2010) ou/et par l'organisation du chaos et de guerres civiles (comme au Libéria de 1989 à 1995 [18-20], comme au Congo-Brazzaville en 1997 [14-16], ou en RDC de 1996 à 2013 [21-23] ...).
Il va s'en dire qu'une dictature servile soumise aux intérêts des puissances dominantes permet à celles-ci de bénéficier des richesses à bon compte mais que l'absence de gouvernement avec le chaos organisé au travers de guerres civiles comme c'est actuellement le cas en RDC [23.
BLOOD MINERALS:The Criminalization of the Mining Industry in Eastern DRC (PDF)] permet aux multinationales de ces puissances de piller les richesses en traitant directement avec des milices ou rebelles qui bradent les ressources nationales.
C'est une évolution à craindre qui s'avère beaucoup plus juteuse pour les nouveaux barbares qui nous gouvernent pétris de convoitise et de cupidité en ces temps de crise économique.
Les nouveaux barbares et leurs multinationales sont prêts à sacrifier des millions d'Africains [24.Le conflit au Congo a fait plus de six millions de morts] sur l'autel du dieu fric. Un nouvel "holocauste" ?
___________
Sam La Touch
----------------
Références :
1. Afrik.com 26 avril 2013 Nouvelle découverte de pétrole (pour Total) en Côte d'Ivoire
2. Libération 1 septembre 2011 Pétrole : l’accord secret entre le CNT et la France
3. Libération 22 avril 2013 Total compte investir près de 100 millions d'euros en Libye
4. Résistance 29juin 2013 Le saccage impérialiste des richesses de l'Afrique
5. La Touch 9 juin 2013 Le "chef de guerre" Hollande va de Mali en pis...en Centrafrique
6. Le Monde Diplomatique 24 mai 2013 Bases françaises en Afrique : on rouvre !
7. Wikipedia Commandement des États-Unis pour l'Afrique
8.Le Grand Soir 28 juin 2013 Le festin de l’araignée : Africom tisse sa toile].
9. L'Humanité 14 juin 2013 Lettre ouverte aux parlementaires français concernant l'assassinat de Thomas Sankara
10.Thomas Sankara Web Site
- Assassinat de Thomas Sankara : des témoignages d’un documentaire de la RAI 3 mettent en cause, la France, la CIA et Blaise Compaoré
- Le sénateur Johnson confirme : Blaise Compaoré a assassiné Thomas Sankara
11. Afriscoop aout 2009 La CIA et la France indexées dans l’assassinat du « Père de la révolution burkinabé »
12. JAI 10 aout 2009 Assassinat de Sankara : un documentaire évoque la CIA
13. CADTM février 2013 Campagne "Justice pour Sankara Justice pour l'Afrique"
14. Fédération des Congolais de la Diaspora Sassou Nguesso ou l'irrésistible ascension d'un pion de la Françafrique
15. Survie 7 février 2012 Denis Sassou Nguesso à Paris : les dictateurs sont toujours les bienvenus à l’Élysée
16. Slate Afrique 8 février 2012 Congo-Brazza, bastion de la Françafrique
17. Parti De Gauche avril 2013 Le tyran Sassou Nguesso reçu par le chef de la Françafrique normale
18. The Boston Globe 17 janvier 2012 Former Liberian dictator Charles Taylor had US spy agency ties
19. All Africa 29 avril 2012 Liberia : Soutien à une rébellion armée - Charles Taylor condamné, Compaoré et Ouattara menacés
20. RFI 20 janvier 2012 Liberia : Charles Taylor travaillait pour les renseignements américains
21. Le Monde Diplomatique (2008) Marchands d’armes, seigneurs de la guerre, multinationales...Balkanisation et pillage dans l’Est congolais
22. Gomafocus décembre 2012 Massacres du Congo : Obama et son « holocauste »
23. FEATURE REPORT AUGUST 2010
BLOOD MINERALS:The Criminalization of the Mining Industry in Eastern DRC (PDF)
24. Caritas 2012 Le conflit au Congo a fait plus de six millions de morts
Guerre civile en RDCDes enfants jettent des pierres à des casques bleus dans la région de Goma au Congo Kinshasa.
Au moment où Obama fait la tournée des popotes en Afrique pour promouvoir les intérêts des multinationales états-uniennes, il est temps d'évoquer l'envers du décor, la finalité des politiques étrangères africaines de la France et des Etats-Unis mais surtout les méthodes utilisées par ces deux grandes puissances.
Leurs stratégies géopolitiques, parfois en synergie ou parfois antagonistes, consistent à assurer la prédation des richesses des pays africains afin de garantir leur propre indépendance énergétique pour le XXIème siècle et conforter leurs positions de grandes puissances pour ce nouveau siècle.
Les moyens utilisés ne sont plus limités à de simples réseaux (françafricains...) - l'ont-ils jamais été ? - mais sont militaires, offensifs et guerriers dans la droite ligne de la stratégie coloniale en ce qui concerne la France et impérialiste en ce qui concerne les USA.
L'armée française est devenue le nouveau fer de lance des stratégies atlantistes en Afrique mais l'Etat français compte aussi tirer son épingle du jeu de massacre.
En effet la France est dépendante énergétiquement de nombreux pays africains notamment pour le pétrole (Gabon, Congo-Brazzaville, Libye, Côte d'Ivoire...) et surtout pour son énergie électrique qui provient à 75 % du nucléaire dont la majeure partie du combustible - l'uranium - provient des mines africaines (Niger et Centrafrique).
L'Etat français a donc multiplié ses invasions barbares pour placer, suite à de nouvelles (re)conquêtes militaires, des régimes qui lui sont favorables à la tête de ses ex-colonies (ou néocolonie).
Ce fut le cas en Côte d'Ivoire (en 2010) où le socialiste panafricain Gbagbo gênait les manoeuvres franco-états-uniennes dans la région pour l'accaparement des richesses (pétrole [1. Nouvelle découverte de pétrole (pour Total) en Côte d'Ivoire], gaz, cacao...), en Libye (2011) où le leader panafricain Kadhafi était un obstacle majeur à l'impérialisme atlantiste en Afrique ([2. Pétrole : l’accord secret entre le CNT et la France] ; [3. Total compte investir près de 100 millions d'euros en Libye] et enfin au Mali (en 2013) afin de contrôler les richesses (or, uranium), sécuriser la frontière du Niger et isoler l'Algérie [4.
Le saccage impérialiste des richesses de l'Afrique]. Depuis quelques années, on assiste donc à une multiplication des bases militaires françaises dans de nombreux pays du pré-carré francophone d'Afrique renforçant ainsi les positions et implantations stratégiques.
Ces implantations assurant une domination militaire permettent de s'approvisionner à bon compte en richesses minières (or, pétrole, uranium, gaz, cacao, ...) via des kleptocrates affidés à l'Etat français, de contrer militairement l'expansion économique chinoise en Afrique mais aussi de conforter la chasse-gardée française face à l'appétit grandissant de l'oncle Sam en Afrique.
Ainsi le Livre blanc sur la défense et la sécurité (PDF), rendu public à Paris le 29 avril dernier, porte la marque de l'opération guerrière française au Mali où le gouvernement et "le chef de guerre" Hollande (expression de l'AFP, ndlr [5. Le "chef de guerre" Hollande va de Mali en pis...en Centrafrique]) ont érigé la zone sahélo-saharienne, le golfe de Guinée et la Corne de l’Afrique en « zones proches d’intérêt prioritaire ». ([6. Bases françaises en Afrique : on rouvre !] ).
Voici une liste non exhaustive des bases militaires françaises sur le continent africain :
- Mali
- Côte d'Ivoire
- Centrafrique
- Gabon
- Djibouti
- Tchad
- Sénégal...
La balkanisation de l’Afrique par la guerreBombes et canons à Syrte en 2011 (Libye)
Les Etats-Unis quant à eux s'implantent en Afrique au travers de la constitution de l'Africom (Commandement des États-Unis pour l'Afrique ou en anglais United States Africa Command ou AFRICOM).
" Ce commandement unifié fut préconisée par un think tank israélo-américain, l’Institute for Advanced Strategic and Political Studies (IASPS). Annoncé par l'administration Bush le 6 février 2007, il a commencé à fonctionner le 1er octobre 2008 et fut placé sous le commandement du général afro-américain William E. Ward, ancien coordinateur de la sécurité entre Israël et l’Autorité palestinienne" [7. Commandement des États-Unis pour l'Afrique].
Faute de prétendants africains, son QG actuel se situe à Stuttgart en Allemagne. Cette force qui est constituée de militaires états-uniens et de tirailleurs africains issus d'Ethiopie, d'Ouganda, du Rwanda,...est répartie dans de nombreux pays africains francophones et anglophones.
Pour bien illustrer les influences militaires US il faut noter que la nouvelle mission de l’ONU au Mali qui se met en place à compter du mois de juillet comportera douze mille hommes et que les deux plus gros contingents seront fournis par le Rwanda et le Nigeria deux armées sous étroite influence US.
Du fait de l'absence d'histoire coloniale en Afrique, les bases militaires US en Afrique sont plus limitées que leurs homologues françaises mais un certain nombre se lovent dans les zones d'influence francophones.
Ainsi la plus grosse base militaire US se situe à Djibouti qui est encore sous influence française. D'autres, plus limitées, profitent des liens étroits franco-états-uniens (atlantistes) pour s'installer notamment au Niger, au Mali, en RCA [8.
Le festin de l’araignée : Africom tisse sa toile]. Elles prennent un nouvel essor dans le cadre du nouveau jeu de synergie atlantiste qui s'est accentué depuis l'arrivée au pouvoir de présidents français adoubés par les think-tanks états-uniens et proches des milieux atlantistes (Sarkozy, Hollande).
Bien sûr, il existe aussi quelques bases US en zone anglophone "Au Kenya à Garissa, Manda Baya et Mombasa Louma point de départ de ses interventions dans la Somalie voisine où elle apporte un soutien logistique permanent aux forces de l’Amisom de l’Union Africaine, au Sud Soudan pour bien montrer que la toute nouvelle l’indépendance de ce pays est un nouvel asservissement, en Ethiopie à l’aéroport d’Arba Minch, en Ouganda à Entebbe" [8. Ibid].
Contrairement à ce que les communiquants des nouveaux barbares font gober aux opinions publiques sous couvert de message paternalo-racialiste, il ne s'agit pas d'apporter la civilisation (ou "la démocratie" dans la version moderne du message colonisateur Jules Ferryen) ni de lutter contre le terrorisme -
on sait à présent que les USA, la France, Israël et la Grande-Bretagne soutiennent Al-Qaïda en Syrie pour se frayer un passage vers l'Iran, il en a été de même pour les djihadistes islamistes en Libye qui se retrouvent actuellement au Mali ou en Syrie - mais d'assurer la main mise sur les richesses de ces pays en y installant des dirigeants favorables à leurs intérêts soit par des coups d'Etat organisés en haut lieu dans les sphères franco-états-uniennes (au Burkina Faso [9-13], au Congo-Brazzaville [14-17]...), soit par des guerres d'invasion ( le Mali en 2013, la Libye en 2011, la Côte d'Ivoire en 2010) ou/et par l'organisation du chaos et de guerres civiles (comme au Libéria de 1989 à 1995 [18-20], comme au Congo-Brazzaville en 1997 [14-16], ou en RDC de 1996 à 2013 [21-23] ...).
Il va s'en dire qu'une dictature servile soumise aux intérêts des puissances dominantes permet à celles-ci de bénéficier des richesses à bon compte mais que l'absence de gouvernement avec le chaos organisé au travers de guerres civiles comme c'est actuellement le cas en RDC [23.
BLOOD MINERALS:The Criminalization of the Mining Industry in Eastern DRC (PDF)] permet aux multinationales de ces puissances de piller les richesses en traitant directement avec des milices ou rebelles qui bradent les ressources nationales.
C'est une évolution à craindre qui s'avère beaucoup plus juteuse pour les nouveaux barbares qui nous gouvernent pétris de convoitise et de cupidité en ces temps de crise économique.
Les nouveaux barbares et leurs multinationales sont prêts à sacrifier des millions d'Africains [24.Le conflit au Congo a fait plus de six millions de morts] sur l'autel du dieu fric. Un nouvel "holocauste" ?
___________
Sam La Touch
----------------
Références :
1. Afrik.com 26 avril 2013 Nouvelle découverte de pétrole (pour Total) en Côte d'Ivoire
2. Libération 1 septembre 2011 Pétrole : l’accord secret entre le CNT et la France
3. Libération 22 avril 2013 Total compte investir près de 100 millions d'euros en Libye
4. Résistance 29juin 2013 Le saccage impérialiste des richesses de l'Afrique
5. La Touch 9 juin 2013 Le "chef de guerre" Hollande va de Mali en pis...en Centrafrique
6. Le Monde Diplomatique 24 mai 2013 Bases françaises en Afrique : on rouvre !
7. Wikipedia Commandement des États-Unis pour l'Afrique
8.Le Grand Soir 28 juin 2013 Le festin de l’araignée : Africom tisse sa toile].
9. L'Humanité 14 juin 2013 Lettre ouverte aux parlementaires français concernant l'assassinat de Thomas Sankara
10.Thomas Sankara Web Site
- Assassinat de Thomas Sankara : des témoignages d’un documentaire de la RAI 3 mettent en cause, la France, la CIA et Blaise Compaoré
- Le sénateur Johnson confirme : Blaise Compaoré a assassiné Thomas Sankara
11. Afriscoop aout 2009 La CIA et la France indexées dans l’assassinat du « Père de la révolution burkinabé »
12. JAI 10 aout 2009 Assassinat de Sankara : un documentaire évoque la CIA
13. CADTM février 2013 Campagne "Justice pour Sankara Justice pour l'Afrique"
14. Fédération des Congolais de la Diaspora Sassou Nguesso ou l'irrésistible ascension d'un pion de la Françafrique
15. Survie 7 février 2012 Denis Sassou Nguesso à Paris : les dictateurs sont toujours les bienvenus à l’Élysée
16. Slate Afrique 8 février 2012 Congo-Brazza, bastion de la Françafrique
17. Parti De Gauche avril 2013 Le tyran Sassou Nguesso reçu par le chef de la Françafrique normale
18. The Boston Globe 17 janvier 2012 Former Liberian dictator Charles Taylor had US spy agency ties
19. All Africa 29 avril 2012 Liberia : Soutien à une rébellion armée - Charles Taylor condamné, Compaoré et Ouattara menacés
20. RFI 20 janvier 2012 Liberia : Charles Taylor travaillait pour les renseignements américains
21. Le Monde Diplomatique (2008) Marchands d’armes, seigneurs de la guerre, multinationales...Balkanisation et pillage dans l’Est congolais
22. Gomafocus décembre 2012 Massacres du Congo : Obama et son « holocauste »
23. FEATURE REPORT AUGUST 2010
BLOOD MINERALS:The Criminalization of the Mining Industry in Eastern DRC (PDF)
24. Caritas 2012 Le conflit au Congo a fait plus de six millions de morts
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