Mardi, 28 Janvier 2014
Les réseaux sociaux ont en moins d’une dizaine d’années révolutionné la praxis communicationnelle mondiale en « démocratisant » la parole de tous et permis à chaque personne connectée de devenir un « émetteur » de message envers le monde.
Dans cette galaxie de nouveaux médias, Twitter, service en ligne de micro-blogging qui permet en 140 caractères de poster différents messages d’humeur ou d’informations diverses est le nec plus ultra.
Il est le nouvel oracle des réputations de célébrités, d’hommes politiques et même d’Etats qui ont du s’adonner à la « twiplomacy » !
Ainsi pour coller à l’actualité brulante et mesurer la force de frappe de Twitter, on se rappellera du tweet assassin de la désormais ex-première dame de France, Valérie Treiweler pour soutenir en pleine campagne des législatives, l’adversaire de l’ancienne compagne de François Hollande, Ségolène Royal.. Un affront qui eut des conséquences politiques et fit un buzz mondial !
Dans le cas précis de cette commission, nous allons nous apaiser sur une révélation intrigante reçue sur ce réseau social en ce jour qui tourne au « vaudeville 2.0 » avec des possibles conséquences politiques.
Les acteurs : deux citoyens rwandais apparemment anciens amis, Olivier Nduhungihere, ministre – conseiller à la représentation du Rwanda à l’ONU, de facto numéro deux de cette mission diplomatique et Gustave Mutware, non autrement identifié vivant à Bruxelles en Belgique.
Le premier est l’un des plus zélés défenseurs du régime à Kigali dans les médias dont Twitter.
Pour preuve, dernièrement, il n’a pas hésité à rejeter dédaigneusement les conclusions accablantes du dernier rapport de l’ONU sur le soutien de Kigali au M23 que son pays n’a pas réussi bloquer en affirmant pince-sans-rire : « Il faut nommer des professionnels, des experts qui vont faire les vérifications élémentaires, consulter toutes les parties concernées avant d'accuser toute une nation. ».
Le second accuse le premier d’avoir, pièces à l’appui, dans une vie antérieure, affirmé que Paul Kagame était responsable du massacre de Kibeho, une boucherie humaine estimée à 4000 morts par les soldats australiens sous mandat de l’ONU qui eut lieu sur des déplacés internes hutu, le 22 avril 1995.
Choc. Gustave enfonce le clou en affirmant que le diplomate rwandais alors que le régime Kagame a promu une politique interdisant la distinction raciale, se sent « hai et rejeté par les tutsi car il est hutu » ! Stupeur…
Rétroactes.
Le tout débute avec l’assassinat par étranglement, le 1er janvier 2014, dans une chambre de Palace à Johannesbourg de l’ancien patron des services de sécurité externe rwandais devenu opposant farouche au régime de Paul Kagame, le Colonel Patrick Karegeya.
_______________
Aurélie Paqueta
Une flopée de commentaires d’officiels rwandais se déverse sur twitter dont ceux de la ministre des Affaires Etrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, qui n’a pas hésité de s’attaquer à ce dernier en proclamant que « Karegeya était un ennemi de l’Etat Rwandais ». (Voir ci-dessous)
Les réseaux sociaux ont en moins d’une dizaine d’années révolutionné la praxis communicationnelle mondiale en « démocratisant » la parole de tous et permis à chaque personne connectée de devenir un « émetteur » de message envers le monde.
Dans cette galaxie de nouveaux médias, Twitter, service en ligne de micro-blogging qui permet en 140 caractères de poster différents messages d’humeur ou d’informations diverses est le nec plus ultra.
Il est le nouvel oracle des réputations de célébrités, d’hommes politiques et même d’Etats qui ont du s’adonner à la « twiplomacy » !
Ainsi pour coller à l’actualité brulante et mesurer la force de frappe de Twitter, on se rappellera du tweet assassin de la désormais ex-première dame de France, Valérie Treiweler pour soutenir en pleine campagne des législatives, l’adversaire de l’ancienne compagne de François Hollande, Ségolène Royal.. Un affront qui eut des conséquences politiques et fit un buzz mondial !
Dans le cas précis de cette commission, nous allons nous apaiser sur une révélation intrigante reçue sur ce réseau social en ce jour qui tourne au « vaudeville 2.0 » avec des possibles conséquences politiques.
Les acteurs : deux citoyens rwandais apparemment anciens amis, Olivier Nduhungihere, ministre – conseiller à la représentation du Rwanda à l’ONU, de facto numéro deux de cette mission diplomatique et Gustave Mutware, non autrement identifié vivant à Bruxelles en Belgique.
Le premier est l’un des plus zélés défenseurs du régime à Kigali dans les médias dont Twitter.
Pour preuve, dernièrement, il n’a pas hésité à rejeter dédaigneusement les conclusions accablantes du dernier rapport de l’ONU sur le soutien de Kigali au M23 que son pays n’a pas réussi bloquer en affirmant pince-sans-rire : « Il faut nommer des professionnels, des experts qui vont faire les vérifications élémentaires, consulter toutes les parties concernées avant d'accuser toute une nation. ».
Le second accuse le premier d’avoir, pièces à l’appui, dans une vie antérieure, affirmé que Paul Kagame était responsable du massacre de Kibeho, une boucherie humaine estimée à 4000 morts par les soldats australiens sous mandat de l’ONU qui eut lieu sur des déplacés internes hutu, le 22 avril 1995.
Choc. Gustave enfonce le clou en affirmant que le diplomate rwandais alors que le régime Kagame a promu une politique interdisant la distinction raciale, se sent « hai et rejeté par les tutsi car il est hutu » ! Stupeur…
Rétroactes.
Le tout débute avec l’assassinat par étranglement, le 1er janvier 2014, dans une chambre de Palace à Johannesbourg de l’ancien patron des services de sécurité externe rwandais devenu opposant farouche au régime de Paul Kagame, le Colonel Patrick Karegeya.
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Aurélie Paqueta
Une flopée de commentaires d’officiels rwandais se déverse sur twitter dont ceux de la ministre des Affaires Etrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, qui n’a pas hésité de s’attaquer à ce dernier en proclamant que « Karegeya était un ennemi de l’Etat Rwandais ». (Voir ci-dessous)
- @LMushikiwabo Minister what'd be Rdan Gvt position on the death of former spy chief Col. Karegeya, as someone who served the Rwandan Army?
@ClaudeKabengera It's not about how u start, it's how u finish. This man was a self-declared enemy of my Gov & my country, U expect pity?
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