24/03/2014
Des policiers et pêcheurs ougandais cherchent des victimes du naufrage dans le lac Albert. © AFP
Le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) a annoncé lundi la mort d'au moins 98 personnes à la suite du naufrage, le 22 mars, d'un bateau ramenant des réfugiés congolais d'Ouganda en RDC.
Le naufrage sur le lac Albert, le 22 mars, n'a pas fait 19 morts comme initialement annoncé par la presse ougandaise. Le bilan est en réalité cinq fois plus lourd : 98 personnes ont trouvé la mort. Le bateau ramenait en RDC des réfugiés congolais d'Ouganda.
"Sur la base des renseignements reçus jusque-là par le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) de la part des autorités et de réfugiés, 41 personnes ont été secourues et 98 corps ont été retrouvés", a indiqué, le 24 mars, le HCR dans un communiqué, ajoutant être "choqué et attristé" par cette "tragédie [...] au cours de laquelle un grand nombre de réfugiés congolais, dont des enfants, se sont noyés".
Le bilan pourrait (encore) être revu à la hausse
Le bilan de la catastrophe pourrait encore s'alourdir dans la mesure où il pourrait y avoir eu jusqu'à 250 personnes à bord, selon l'agence onusienne.
"Le bateau qui a fait naufrage était l'un des deux partis samedi matin du district de Hoima, sur la rive orientale du lac et qui transportait des réfugiés [...] rentrant chez eux de leur propre initiative", précise le communiqué du HCR.
Le HCR indique que les survivants ont été recueillis à son centre de transit de Bundibugyo (au sud du lac, à la frontière avec la RDC), où ils sont pris en charge par l'État ougandais, le HCR et ses partenaires, notamment sur le plan de l'"aide psycho-sociale".
Entretemps, l'identification des victimes par des proches accourus de RDC se poursuit à l'hôpital du district, ajoute le HCR.
Absence de gilets de sauvetage à bord
La navigation sur les grands lacs d'Afrique centrale peut s'avérer aussi périlleuse qu'en haute mer lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises.
Les accidents se soldent souvent par des bilans très lourds, en raison de l'absence de gilets de sauvetage à bord et du fait qu'une grande partie de la population ne sait pas nager.
Ironie tragique du sort, le naufrage de samedi a eu lieu quelques jours seulement après le lancement d'une campagne des autorités congolaises pour imposer le port du gilet de sauvetage sur toutes les embarcations naviguant en RDC.
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Jeune Afrique
(Avec AFP)
Des policiers et pêcheurs ougandais cherchent des victimes du naufrage dans le lac Albert. © AFP
Le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) a annoncé lundi la mort d'au moins 98 personnes à la suite du naufrage, le 22 mars, d'un bateau ramenant des réfugiés congolais d'Ouganda en RDC.
Le naufrage sur le lac Albert, le 22 mars, n'a pas fait 19 morts comme initialement annoncé par la presse ougandaise. Le bilan est en réalité cinq fois plus lourd : 98 personnes ont trouvé la mort. Le bateau ramenait en RDC des réfugiés congolais d'Ouganda.
"Sur la base des renseignements reçus jusque-là par le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) de la part des autorités et de réfugiés, 41 personnes ont été secourues et 98 corps ont été retrouvés", a indiqué, le 24 mars, le HCR dans un communiqué, ajoutant être "choqué et attristé" par cette "tragédie [...] au cours de laquelle un grand nombre de réfugiés congolais, dont des enfants, se sont noyés".
Le bilan pourrait (encore) être revu à la hausse
Le bilan de la catastrophe pourrait encore s'alourdir dans la mesure où il pourrait y avoir eu jusqu'à 250 personnes à bord, selon l'agence onusienne.
"Le bateau qui a fait naufrage était l'un des deux partis samedi matin du district de Hoima, sur la rive orientale du lac et qui transportait des réfugiés [...] rentrant chez eux de leur propre initiative", précise le communiqué du HCR.
Le HCR indique que les survivants ont été recueillis à son centre de transit de Bundibugyo (au sud du lac, à la frontière avec la RDC), où ils sont pris en charge par l'État ougandais, le HCR et ses partenaires, notamment sur le plan de l'"aide psycho-sociale".
Entretemps, l'identification des victimes par des proches accourus de RDC se poursuit à l'hôpital du district, ajoute le HCR.
Absence de gilets de sauvetage à bord
La navigation sur les grands lacs d'Afrique centrale peut s'avérer aussi périlleuse qu'en haute mer lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises.
Les accidents se soldent souvent par des bilans très lourds, en raison de l'absence de gilets de sauvetage à bord et du fait qu'une grande partie de la population ne sait pas nager.
Ironie tragique du sort, le naufrage de samedi a eu lieu quelques jours seulement après le lancement d'une campagne des autorités congolaises pour imposer le port du gilet de sauvetage sur toutes les embarcations naviguant en RDC.
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Jeune Afrique
(Avec AFP)
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