24/08/2014
Augmentation des besoins financiers du HCR en RDC
Les besoins financiers pour les opérations du HCR en RDC ont augmenté, passant de 109 millions USD en 2010 à 183,2 millions USD dans le budget révisé de 2013.
« Cette hausse s'explique principalement par l'augmentation de la population réfugiée et du nombre de déplacés internes, due à la poursuite du conflit en RCA et en RDC orientale », explique-t-on.
En 2014, les besoins financiers du HCR pour la RDC ont été fixés à 177 millions USD, répartis comme suit : 52,8 millions USD alloués au programme pour les réfugiés, 75,4 millions detinés à la protection et à l'assistance des déplacés internes, 47,1 millions alloués à la réintégration des rapatriés congolais et 1,6 million consacré aux questions d'apatridie.
Le principal partenaire gouvernemental du HCR en RDC est, comme précédemment, la CNR au sein du ministère de l'Intérieur, en particulier dans les domaines de l'enregistrement des réfugiés et de l'assistance en leur faveur.
De gauche a droite - Leon KENGO, Vital KAMERHE, Adolphe MUZITO [congolais] et Joseph KABILA
Le HCR et la CNR ont identifié et enregistré au moins 245.000 réfugiés rwandais dans l’Est de la RDC. La CNR a constaté qu’un « un sentiment demeure au sein de cette communauté : les deux tiers de ces 245.000 personnes disent ne pas souhaiter retourner dans leur pays ».
Le HCR et la CNR ont identifié et enregistré au moins 245.000 réfugiés rwandais dans l’Est de la RDC. La CNR a constaté qu’un « un sentiment demeure au sein de cette communauté : les deux tiers de ces 245.000 personnes disent ne pas souhaiter retourner dans leur pays ».
Elle estime que cette « proportion pourrait évoluer à l'issue d'une campagne de sensibilisation au retour dans lequel sera impliqué le gouvernement rwandais ».
Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés –HCR) et la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) ont identifié et enregistré au moins 245.000 réfugiés rwandais dans l’Est de la RD Congo, dont 199.000 au Nord-Kivu et 42.000 au Sud-Kivu où le recensement avait débuté en décembre 2013.
Les autres réfugiés rwandais sont installés au Katanga, au Kasaï Oriental, au Maniema, en Equateur et, dans une moindre mesure, dans la ville de Kinshasa à la suite du génocide des Tutsi rwandais perpétré en 1994 par leurs compatriotes Hutu qui avaient été contraints à fuir l'avancée des troupes du Front populaire du Rwanda (FPR) de l’actuel président Paul Kagame.
Le HCR a « rapatrié environ 135.000 Rwandais vivant en RDC depuis 2001 ».
Refus de retourner au Rwanda
La CNR a constaté qu’un « un sentiment demeure au sein de cette communauté : les deux tiers de ces 245.000 personnes disent ne pas souhaiter retourner dans leur pays ».
Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés –HCR) et la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) ont identifié et enregistré au moins 245.000 réfugiés rwandais dans l’Est de la RD Congo, dont 199.000 au Nord-Kivu et 42.000 au Sud-Kivu où le recensement avait débuté en décembre 2013.
Les autres réfugiés rwandais sont installés au Katanga, au Kasaï Oriental, au Maniema, en Equateur et, dans une moindre mesure, dans la ville de Kinshasa à la suite du génocide des Tutsi rwandais perpétré en 1994 par leurs compatriotes Hutu qui avaient été contraints à fuir l'avancée des troupes du Front populaire du Rwanda (FPR) de l’actuel président Paul Kagame.
Le HCR a « rapatrié environ 135.000 Rwandais vivant en RDC depuis 2001 ».
Refus de retourner au Rwanda
La CNR a constaté qu’un « un sentiment demeure au sein de cette communauté : les deux tiers de ces 245.000 personnes disent ne pas souhaiter retourner dans leur pays ».
Elle estime que cette « proportion pourrait évoluer à l'issue d'une campagne de sensibilisation au retour dans lequel sera impliqué le gouvernement rwandais ».
« Pour avoir plus de détails sur cette étude et notamment la répartition par sexe, âge, il faudra encore attendre la fin de la compilation des résultats.
« Pour avoir plus de détails sur cette étude et notamment la répartition par sexe, âge, il faudra encore attendre la fin de la compilation des résultats.
Pour l'instant, une certitude : beaucoup, parmi ces populations, sont des jeunes qui n'ont jamais connu le Rwanda », explique la CNR.
Selon les FDLR, qui se présentent comme « les protecteurs » des populations rwandaises réfugiées, « sans ouverture de l'espace politique au Rwanda, elles ne pourront pas rentrer dans de bonnes conditions ».
Selon les FDLR, qui se présentent comme « les protecteurs » des populations rwandaises réfugiées, « sans ouverture de l'espace politique au Rwanda, elles ne pourront pas rentrer dans de bonnes conditions ».
Augmentation des besoins financiers du HCR en RDC
Les besoins financiers pour les opérations du HCR en RDC ont augmenté, passant de 109 millions USD en 2010 à 183,2 millions USD dans le budget révisé de 2013.
« Cette hausse s'explique principalement par l'augmentation de la population réfugiée et du nombre de déplacés internes, due à la poursuite du conflit en RCA et en RDC orientale », explique-t-on.
En 2014, les besoins financiers du HCR pour la RDC ont été fixés à 177 millions USD, répartis comme suit : 52,8 millions USD alloués au programme pour les réfugiés, 75,4 millions detinés à la protection et à l'assistance des déplacés internes, 47,1 millions alloués à la réintégration des rapatriés congolais et 1,6 million consacré aux questions d'apatridie.
Le principal partenaire gouvernemental du HCR en RDC est, comme précédemment, la CNR au sein du ministère de l'Intérieur, en particulier dans les domaines de l'enregistrement des réfugiés et de l'assistance en leur faveur.
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© KongoTimes!
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