12 septembre 2014
Laurent Gbagbo met en difficulté ses adversaires politiques. Le Woody de Mama qui a toujours su rebondir quelle que soient les circonstances attire actuellement vers lui le soutien de certains grands groupes d’intérêts qui ont pris fait et cause pour lui, de sorte que « ses ennemis », aujourd’hui coincés, sont contraints de lâcher prise.
Tout est en train progressivement de se mettre en place pour le retour du président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Et cela, non pas parce que le procès qui l’oppose à la procureure de la Cpi, Fatou Bensouda serait allé jusqu’au bout comme le souhaite le concerné, mais parce que le célèbre prisonnier de la Haye aura coincé ses bourreaux que sont la France et l’ONU, si bien qu’ils se verront obligés de prononcer, dans ce dossier, ce que les juristes appellent un non-lieu.
«Nous irons jusqu’au bout », telle est la déclaration pleine d’assurance et de conviction que le Woody de Mama a faite lors de sa première audience à son arrivée à la Cpi.
C’était en connaissance de cause qu’il le disait mais nombreux sont ceux qui n’avaient pas saisi le sens de ce message fort adressé au monde entier mais surtout à ceux qui ont manœuvré pour sa déportation à la Haye.
En effet, les éléments de preuve qu’il détient pour confondre la procureure Bensouda et pour révéler à la face du monde les crimes odieux commis par les soldats de la force française licorne et ceux de l’opération des nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) sont légion. Ce qui est loin d’être une spéculation.
Des preuves tangibles existent et peuvent être brandis à tout moment par la défense de Laurent Gbagbo.
Les preuves qui accablent les adversaires de Gbagbo
Dans ce sens, une source proche de certaines chancelleries de grandes puissances en poste à Abidjan l’ont récemment confié à un confrère qui en fait l’écho.
Ainsi, dans la parution de ‘’Le Quotidien d’Abidjan’’ du mardi 09 septembre 2014, Simplice Zahui rapporte les propos de cette source qui en disent long sur ce passe en secret dans les couloirs de CPI.
« Tout le monde en France et à l’ONU y compris les juges de la Cpi sait que tout ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire a été filmé et consigné dans un cd-rom.
Il est clair qu’au vu de ces documents, on peut s’apercevoir que le président Gbagbo n’a rien fait pour mériter un tel traitement ». précise-t-elle avant de poursuivre.
« Comment les Etats-Unis peuvent-ils prendre un président d’institution (Youssouf Bakayoko de la commission électorale indépendante, ndlr) et l’obliger à proclamer un résultat sous la contrainte au QG d’un adversaire ?
Tout ceci constitue un réel motif d’angoisse que seul un non-lieu peut dissiper. Sinon, on montrera à la face du monde, par film-vidéo que les soldats français et quelques soldats onusiens ont été les premiers à entrer dans l’enceinte de la résidence.
Comme vous l’avez constaté, le gilet pare-balles et le casque que portait le président Gbagbo, appartiennent à l’armée française. Donc quand l’armée française s’est assurée qu’elle a neutralisé tout le monde, c’est à ce moment là qu’elle s’est retirée et a fait appel aux FRCI », a martelé la source que cite le confrère.
La conséquence qui en découle
Ni la France, ni l’ONU ne peuvent accepter d’aller à un procès au bout duquel ils sortiraient humiliées et par-dessus tout affaiblies en ce qui concerne leurs relations en Afrique.
Pour éviter que cela n’arrive, et surtout dans un souci de préserver leurs intérêts politiques et économiques sur le continent noir, des négociations seraient en cours pour obtenir un non-lieu.
A cette allure c’est le président Gbagbo qui serait le grand gagnant dans cette affaire qui a contribuer à le rendre encore plus célèbre en Afrique et également dans le monde entier. A contrario, la France et l’ONU auront perdu la bataille juridique mais auront tout de même réussi la sauver leur face.
_________
Jean Levry
Source : Le Monde du Jeudi 11 septembre 2014
Laurent Gbagbo met en difficulté ses adversaires politiques. Le Woody de Mama qui a toujours su rebondir quelle que soient les circonstances attire actuellement vers lui le soutien de certains grands groupes d’intérêts qui ont pris fait et cause pour lui, de sorte que « ses ennemis », aujourd’hui coincés, sont contraints de lâcher prise.
Tout est en train progressivement de se mettre en place pour le retour du président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Et cela, non pas parce que le procès qui l’oppose à la procureure de la Cpi, Fatou Bensouda serait allé jusqu’au bout comme le souhaite le concerné, mais parce que le célèbre prisonnier de la Haye aura coincé ses bourreaux que sont la France et l’ONU, si bien qu’ils se verront obligés de prononcer, dans ce dossier, ce que les juristes appellent un non-lieu.
«Nous irons jusqu’au bout », telle est la déclaration pleine d’assurance et de conviction que le Woody de Mama a faite lors de sa première audience à son arrivée à la Cpi.
C’était en connaissance de cause qu’il le disait mais nombreux sont ceux qui n’avaient pas saisi le sens de ce message fort adressé au monde entier mais surtout à ceux qui ont manœuvré pour sa déportation à la Haye.
En effet, les éléments de preuve qu’il détient pour confondre la procureure Bensouda et pour révéler à la face du monde les crimes odieux commis par les soldats de la force française licorne et ceux de l’opération des nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) sont légion. Ce qui est loin d’être une spéculation.
Des preuves tangibles existent et peuvent être brandis à tout moment par la défense de Laurent Gbagbo.
Les preuves qui accablent les adversaires de Gbagbo
Dans ce sens, une source proche de certaines chancelleries de grandes puissances en poste à Abidjan l’ont récemment confié à un confrère qui en fait l’écho.
Ainsi, dans la parution de ‘’Le Quotidien d’Abidjan’’ du mardi 09 septembre 2014, Simplice Zahui rapporte les propos de cette source qui en disent long sur ce passe en secret dans les couloirs de CPI.
« Tout le monde en France et à l’ONU y compris les juges de la Cpi sait que tout ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire a été filmé et consigné dans un cd-rom.
Il est clair qu’au vu de ces documents, on peut s’apercevoir que le président Gbagbo n’a rien fait pour mériter un tel traitement ». précise-t-elle avant de poursuivre.
« Comment les Etats-Unis peuvent-ils prendre un président d’institution (Youssouf Bakayoko de la commission électorale indépendante, ndlr) et l’obliger à proclamer un résultat sous la contrainte au QG d’un adversaire ?
Tout ceci constitue un réel motif d’angoisse que seul un non-lieu peut dissiper. Sinon, on montrera à la face du monde, par film-vidéo que les soldats français et quelques soldats onusiens ont été les premiers à entrer dans l’enceinte de la résidence.
Comme vous l’avez constaté, le gilet pare-balles et le casque que portait le président Gbagbo, appartiennent à l’armée française. Donc quand l’armée française s’est assurée qu’elle a neutralisé tout le monde, c’est à ce moment là qu’elle s’est retirée et a fait appel aux FRCI », a martelé la source que cite le confrère.
La conséquence qui en découle
Ni la France, ni l’ONU ne peuvent accepter d’aller à un procès au bout duquel ils sortiraient humiliées et par-dessus tout affaiblies en ce qui concerne leurs relations en Afrique.
Pour éviter que cela n’arrive, et surtout dans un souci de préserver leurs intérêts politiques et économiques sur le continent noir, des négociations seraient en cours pour obtenir un non-lieu.
A cette allure c’est le président Gbagbo qui serait le grand gagnant dans cette affaire qui a contribuer à le rendre encore plus célèbre en Afrique et également dans le monde entier. A contrario, la France et l’ONU auront perdu la bataille juridique mais auront tout de même réussi la sauver leur face.
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Jean Levry
Source : Le Monde du Jeudi 11 septembre 2014
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