le 03-10-2014
Des membres des forces armées congolaises devant le véhicule du colonel Ndala, victime d’une attaque à la roquette, le 2 janvier 2014.REUTERS/Kenny Katombe
Le sergent Ndongala est mort subitement le 2 octobre en République démocratique du Congo dans des circonstances non déterminées. Son décès suscite beaucoup d'interrogations dans le pays, car il était le chauffeur du colonel Mamadou Ndala.
Un héros de la libération de la ville de Goma et de l'offensive contre le M23 qui avait été tué le 2 janvier dernier par un tir de roquette. Le procès de ses assassins présumés s'est ouvert mercredi à Beni.
Parmi les vingt accusés, son chauffeur, qui lui, était poursuivi pour non-assistance à personne en danger. Mais il était aussi un témoin-clé de l'attaque.
A l’ouverture du procès mercredi, le sergent Arsène Ndongala était debout pendant environ cinq heures. Il avait même refusé une chaise qu’on lui avait proposée pour s’asseoir.
Et hier jeudi, la stupéfaction était totale en apprenant sa mort, à commencer par le docteur Makelé Pierre de la clinique médicale Santé Plus citée dans le communiqué de la Société civile du Nord-Kivu.
C’est ce médecin qui avait soigné le sergent, deux semaines plus tôt, et qui avait constaté qu’Arsène Ndongala avait bien recouvré sa santé. Jeudi matin, c’est chez le même médecin qu’Arsène Ndongala était conduit, mourant.
Le sergent a-t-il été éliminé ? Par qui ? Pourquoi ? Des questions soulevées au sein de l’opinion.
Certains voudraient également savoir pourquoi avoir conduit le sergent Ndongala dans un établissement sanitaire privé. Pour l’ONG Loucha, on a aidé Arsène Ndongala à mourir rapidement parce qu’il avait refusé de débiter le mensonge qu’on lui avait imposé de livrer.
Maître Augustin Tshisambu, son avocat, n’a pas obtenu l’autopsie demandée. « Il n’y a pas de morgue avec chambre froide pour conserver les corps, il n’y a pas non plus de personnel qualifié pour l’autopsie », ont répondu les autorités militaires.
Des membres des forces armées congolaises devant le véhicule du colonel Ndala, victime d’une attaque à la roquette, le 2 janvier 2014.REUTERS/Kenny Katombe
Le sergent Ndongala est mort subitement le 2 octobre en République démocratique du Congo dans des circonstances non déterminées. Son décès suscite beaucoup d'interrogations dans le pays, car il était le chauffeur du colonel Mamadou Ndala.
Un héros de la libération de la ville de Goma et de l'offensive contre le M23 qui avait été tué le 2 janvier dernier par un tir de roquette. Le procès de ses assassins présumés s'est ouvert mercredi à Beni.
Parmi les vingt accusés, son chauffeur, qui lui, était poursuivi pour non-assistance à personne en danger. Mais il était aussi un témoin-clé de l'attaque.
A l’ouverture du procès mercredi, le sergent Arsène Ndongala était debout pendant environ cinq heures. Il avait même refusé une chaise qu’on lui avait proposée pour s’asseoir.
Et hier jeudi, la stupéfaction était totale en apprenant sa mort, à commencer par le docteur Makelé Pierre de la clinique médicale Santé Plus citée dans le communiqué de la Société civile du Nord-Kivu.
C’est ce médecin qui avait soigné le sergent, deux semaines plus tôt, et qui avait constaté qu’Arsène Ndongala avait bien recouvré sa santé. Jeudi matin, c’est chez le même médecin qu’Arsène Ndongala était conduit, mourant.
Le sergent a-t-il été éliminé ? Par qui ? Pourquoi ? Des questions soulevées au sein de l’opinion.
Certains voudraient également savoir pourquoi avoir conduit le sergent Ndongala dans un établissement sanitaire privé. Pour l’ONG Loucha, on a aidé Arsène Ndongala à mourir rapidement parce qu’il avait refusé de débiter le mensonge qu’on lui avait imposé de livrer.
Maître Augustin Tshisambu, son avocat, n’a pas obtenu l’autopsie demandée. « Il n’y a pas de morgue avec chambre froide pour conserver les corps, il n’y a pas non plus de personnel qualifié pour l’autopsie », ont répondu les autorités militaires.
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