9 Janvier 2015
Les évêques du Congo ont publié vendredi à Brazzaville
dans le bihebdomadaire catholique » La Semaine Africaine » un message,
déclarant s’opposer au changement de la Constitution du 20 janvier 2002.
« C’est donc sans parti pris et très respectueusement, que nous interpellons notre classe politique sur le projet de changement de la Constitution de 2002 (..) Finalement, ce qui est en jeu dans ce débat politique actuel, c’est l’épineux problème de l’alternance au pouvoir », ont indiqué les évêques dans leur message.
« De manière explicite, nous, évêques du Congo, nous proposons que l’alternance au pouvoir devienne une règle intangible et immuable pour notre démocratie : un mandat renouvelable une fois . « , soulignent-ils.
Les évêques ont proposé de mettre en place une Commission électorale indépendante et crédible, établir les cartes d’électeurs biométriques pour conjurer les risques de fraudes, organiser un recensement administratif fiable et un découpage électoral qui tienne compte de la configuration géographique du pays.
La Constitution congolaise en vigueur depuis 2002 limite à deux le nombre de mandat présidentiel et l’âge des candidats à 70 ans. Elle interdit toute révision de ces dispositions.
Le président Denis Sassou NGuesso, âgé de 71 ans, réélu en 2009, est à son deuxième et dernier septennat. Le 31 décembre dernier, le Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir) s’est prononcé pour le changement de la Constitution actuelle.
« C’est donc sans parti pris et très respectueusement, que nous interpellons notre classe politique sur le projet de changement de la Constitution de 2002 (..) Finalement, ce qui est en jeu dans ce débat politique actuel, c’est l’épineux problème de l’alternance au pouvoir », ont indiqué les évêques dans leur message.
« De manière explicite, nous, évêques du Congo, nous proposons que l’alternance au pouvoir devienne une règle intangible et immuable pour notre démocratie : un mandat renouvelable une fois . « , soulignent-ils.
Les évêques ont proposé de mettre en place une Commission électorale indépendante et crédible, établir les cartes d’électeurs biométriques pour conjurer les risques de fraudes, organiser un recensement administratif fiable et un découpage électoral qui tienne compte de la configuration géographique du pays.
La Constitution congolaise en vigueur depuis 2002 limite à deux le nombre de mandat présidentiel et l’âge des candidats à 70 ans. Elle interdit toute révision de ces dispositions.
Le président Denis Sassou NGuesso, âgé de 71 ans, réélu en 2009, est à son deuxième et dernier septennat. Le 31 décembre dernier, le Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir) s’est prononcé pour le changement de la Constitution actuelle.
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