jeudi 23 décembre 2010

Côte d'Ivoire - La France commence-t-elle à lâcher Ado & Soro ?

ADO Soro (5) (Large)

C'est l'impayable mais très achetable Jeune Afrique (sic) qui le dit sur son site... "Seule la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ou l'Union africaine (UA) pourraient prendre la responsabilité d'une intervention militaire contre le régime de Laurent Gbagbo. C'est ce qu'a affirmé, en substance, le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, jeudi à RFI." On ne dit pas encore le"Président Gbagbo", comme Jean Ping de l'UA, quand il révèle qu'en fait l'UA n'a pas demandé à Gbagbo de partir... mais ça (re) viendra... 
Hier encore, Soro, dit JA, avait "encouragé vivement le recours à la force". Mais, aujourd'hui, pour Raincourt, « c'est une responsabilité qui revient aux chefs d'État africains ».
Après, JA fait le boulot, à sa façon, sélective, sur la présence française. Militaire. Civile (hé les gars, arrêtez de répéter qu'il y a 15 000 Gaulois en Côte d'Ivoire, alors que tout le monde sait qu'il y en a bien plus). Vaguement la présence économique française. Une évocation de la crise de 2004. (Jamais 2000 ou 2002...). Pas de scores pour les tirs français sur population civile. Ou d'allusion aux pilotes envoyés par on ne sait qui attaquer les avions français alors... JA rappelle aussi que la France "recommande vivement" à ses ressortissants de quitter la Côte d'Ivoire. (Pour le RMI à Paris, comme en 2004 ?).
Henri de Raincourt : « Je ne vois pas l'Onuci [les forces de l'ONU en Côte d'Ivoire, composées d'environ 10 000 Casques bleus mal équipés, NDLR] déclarer la guerre à une partie des Ivoiriens contre une autre partie ». (Les crochets sur l'ONU en Côte d'Ivoire sont de JA et méritaient de figurer... car c'est bien la première fois qu'on nous précise cela...).
Parvenu à la conclusion de l'article de JA : "Reste à savoir comment les chefs d'État de la sous-région réagiront aux appels de Guillaume Soro lors du sommet extraordinaire de la Cedeao sur la Côte d'Ivoire prévu vendredi.", un rappel s'impose : le 8 décembre dernier, lors du précédent raout de la même Cédéao, l'occident s'est gargarisé d'une condamnation et d'une suspension de la Côte d'Ivoire, en omettant de rapporter que près de 10 pays sur 15 avaient "évité" la réunion... On se demandait souvent à quoi servait la Cédéao, maintenant en plus on se demande qui s'exprime en son nom ? Wade... ? Compaoré...? La France, quoi...

Photo - dr    Texte - S.T.

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