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Après la Belgique, la semaine dernière, mercredi 22 décembre 2010 ce sont la France et l'Allemagne qui ont recommandé à leurs ressortissants de quitter la Côte d'Ivoire.
Paris recommande à « tous les Français qui le peuvent de quitter provisoirement la Côte d'Ivoire », a déclaré François Baroin, porte-parole du gouvernement français, invoquant une « mesure de précaution » et de « prudence », même si « les ressortissants étrangers » ne sont « pas menacés jusqu'à présent ». Une consigne qui, pour le moment, ne semble pas rencontrer un grand écho dans la communauté française de Côte d'Ivoire. Malgré la nouvelle crise qui ébranle la Côte d`Ivoire, l`heure du départ n`a pas encore sonné pour des Français installés dans le pays persuadés que pour l`heure ils ne sont pas "en première ligne".
Notons que ce sont 14.000 Français et binationaux qui sont enregistrés en Côte d’Ivoire. Les français peuvent être tranquilles a déclaré le ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé. La population n’a point pour intention de s’en prendre à la communauté française. Les ivoiriens savent faire la distinction entre les Français de Côte d`Ivoire et le pouvoir "néocolonial" en place à Paris.
Un jeune Franco-Ivoirien de Grand Bassam au look sportif assure en tout cas ne se sentir "nullement concerné" par les appels de Paris à rentrer au bercail. "Je ne me sens pas en danger", jure-t-il. Pour lui, des responsables politiques "veulent déplacer le débat" en alimentant "le sentiment anti-français", "mais les Ivoiriens sont fatigués de cela".
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