VENDREDI, 23 DÉCEMBRE 2011
Depuis une époque bien lointaine déjà, la ville de Kinshasa a cessé d’être Kinshasa la belle.
Aujourd’hui, personne ne se gêne de parler de Kin-la- poubelle. L’insalubrité s’est installée dans tous les coins de rue.
Qu’il s’agisse du Marché central, situé dans la commune de Gombe et qui devrait faire la fierté de cette entité, tout comme de toutes les autres places des négoces, l’insalubrité bat son plein. C’est en effet le cas pour le marché de Matadi Kimbala dans la commune de Mont Ngafula, sur la grande route qui mène à Matadi.
Sont à mettre aussi dans le même sac le marché Zikida de la commune de Kinshasa, les marchés Upn, Delvaux, Selembao Gambela, Matete etc. Partout, les conditions de vente sont des plus exécrables. Des denrées alimentaires sont étalées à même le sol, ou sur des sacs voire même des pagnes. Les clients qui viennent s’approvisionner marchent des fois, par inadvertance, sur les aliments.
Ces femmes qui étalent leurs produits à même le sol et le plus souvent à l’entrée du marché ne manquent pas d’arguments : à l’intérieur, soutiennent-elles, elles risquent de rester inaperçues. En se mettant en vedette, elles ont plus de chance d’être vues et donc de pouvoir vendre. A propos de l’insalubrité, la faute ici est partagée. L’Hôtel de ville a sa part des responsabilités et les marchands aussi.
Le premier, pouvoir organisateur, a le devoir d’installer des échoppes et des tables en mesure de recevoir des produits mis en vente. Les emplacements réservés à la viande, au poisson et autres légumes ne peuvent pas répondre aux mêmes critères que ceux appelés par exemple à servir à la vente des friperies, la quincaillerie, etc.
Si l’autorité urbaine s’avoue incapable, les marchands n’ont pas à croiser les bras, bien au contraire, ils doivent se solidariser et appeler à l’union des forces pour initier des actions de prise en charge, seul procédé de nature à couvrir les insuffisances des pouvoirs publics.
D’autre part, les kinois qui avaient l’habitude de balayer une fois par semaine dans les marchés ou devant certains édifices publics voire même devant leurs maisons d’habitation, sur recommandation de l’autorité, ont perdu ces bonnes manières.
Et dire que personne de ce côté-là n’ose se lever et relancer l’initiative qui a été de temps en temps en mesure de présenter au public une image plus ou moins passable de leur quartier ou de la ville en général.
Le manque des poubelles constitue aussi une lacune à combler. Balayer devant sa boutique ou sa maison est une bonne chose. Mais il faut unes structure pour l’évacuation de tous les déchets et autres immondices. Des privés sont entrain de remplacer l’Etat ici et là dans ce domaine mais ils sont très loin de répondre aux attentes des Kinois.
La salubrité se porte toujours bien malgré les nombreux opérateurs qui s’intéressent de plus en plus à l’ouvrage. Ils ont senti que l’argent peut venir de ce côté-là aussi.
Mais qui contrôlera cette floraison d’opérateurs sans y laisser sa peau ?
Esther Nyoka
Depuis une époque bien lointaine déjà, la ville de Kinshasa a cessé d’être Kinshasa la belle.
Aujourd’hui, personne ne se gêne de parler de Kin-la- poubelle. L’insalubrité s’est installée dans tous les coins de rue.
Qu’il s’agisse du Marché central, situé dans la commune de Gombe et qui devrait faire la fierté de cette entité, tout comme de toutes les autres places des négoces, l’insalubrité bat son plein. C’est en effet le cas pour le marché de Matadi Kimbala dans la commune de Mont Ngafula, sur la grande route qui mène à Matadi.
Sont à mettre aussi dans le même sac le marché Zikida de la commune de Kinshasa, les marchés Upn, Delvaux, Selembao Gambela, Matete etc. Partout, les conditions de vente sont des plus exécrables. Des denrées alimentaires sont étalées à même le sol, ou sur des sacs voire même des pagnes. Les clients qui viennent s’approvisionner marchent des fois, par inadvertance, sur les aliments.
Ces femmes qui étalent leurs produits à même le sol et le plus souvent à l’entrée du marché ne manquent pas d’arguments : à l’intérieur, soutiennent-elles, elles risquent de rester inaperçues. En se mettant en vedette, elles ont plus de chance d’être vues et donc de pouvoir vendre. A propos de l’insalubrité, la faute ici est partagée. L’Hôtel de ville a sa part des responsabilités et les marchands aussi.
Le premier, pouvoir organisateur, a le devoir d’installer des échoppes et des tables en mesure de recevoir des produits mis en vente. Les emplacements réservés à la viande, au poisson et autres légumes ne peuvent pas répondre aux mêmes critères que ceux appelés par exemple à servir à la vente des friperies, la quincaillerie, etc.
Si l’autorité urbaine s’avoue incapable, les marchands n’ont pas à croiser les bras, bien au contraire, ils doivent se solidariser et appeler à l’union des forces pour initier des actions de prise en charge, seul procédé de nature à couvrir les insuffisances des pouvoirs publics.
D’autre part, les kinois qui avaient l’habitude de balayer une fois par semaine dans les marchés ou devant certains édifices publics voire même devant leurs maisons d’habitation, sur recommandation de l’autorité, ont perdu ces bonnes manières.
Et dire que personne de ce côté-là n’ose se lever et relancer l’initiative qui a été de temps en temps en mesure de présenter au public une image plus ou moins passable de leur quartier ou de la ville en général.
Le manque des poubelles constitue aussi une lacune à combler. Balayer devant sa boutique ou sa maison est une bonne chose. Mais il faut unes structure pour l’évacuation de tous les déchets et autres immondices. Des privés sont entrain de remplacer l’Etat ici et là dans ce domaine mais ils sont très loin de répondre aux attentes des Kinois.
La salubrité se porte toujours bien malgré les nombreux opérateurs qui s’intéressent de plus en plus à l’ouvrage. Ils ont senti que l’argent peut venir de ce côté-là aussi.
Mais qui contrôlera cette floraison d’opérateurs sans y laisser sa peau ?
Esther Nyoka
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