jeudi 4 août 2011

Les élections et la question de l’occupation du Congo (RD)


Avant d’aller aux élections probables de novembre 2011, sera-t-il possible à plusieurs d’entre nous de s’adonner à un exercice simple et compliqué à la fois : répondre à quelques questions ? Qui nous occupe chez nous ? Qu’est-ce qui est occupé chez nous ? Nos terres ou aussi nos yeux, nos oreilles, nos cœurs et nos esprits ? Quand, à l’approche de ces élections, Amba Wetshi nous dit que la Monusco tombe le masque, comment interprétons-nous cela ? La politique peut être une autre façon de poursuivre une guerre d’agression. Et vice versa. 
A en croire l’échange que Joseph a eu hier (mercredi 03 août 2011) avec les Ambassadeurs, les chefs des Missions Diplomatiques, les Représentants de l’Union Africaine et la Monusco , les élections auront lieu dans les délais. Les conditions sécuritaires seraient réunies pour cela.

Joseph Kabila s’est adressé à cette « représentation majoritairement extérieure » quelque temps après que « l’opposition congolaise » (ou ce qu’il en reste !) lui ait adressée une lettre ouverte. Y aurait-il là un message à décrypter ? Le dialogue et l’échange seraient-ils beaucoup plus faciles avec la « représentation extérieure » qu’avec la « représentation intérieure » ? La caravane continue-t-elle à passer pendant que les chiens aboient ; avec l’option de les écraser ? Y aurait-il là un signal fort donné à ceux et celles d’entre nous qui, depuis 1996, n’ont jamais compris que la guerre d’agression menée contre notre pays avait pour objectif la liquidation pure et simple de ce colosse aux pieds d’argile et qu’elle se poursuit sous d’autres formes (dont les fameuses élections au suffrage universel) ? L’avenir proche nous aidera à voir plus ou moins clair pour la suite des évènements chez nous…

Faut-il croire en cette énième promesse de Joseph Kabila destinée prioritairement à la consommation extérieure ? Il n’y a pas très longtemps que l’un de ses ex-alliés ( ?) a égrainé la litanie de promesses faites en 2005 et non tenues jusqu’à ce jour sans qu’aucun démenti vienne contredire son discours-évaluation. La fameuse lettre ouverte de « l’opposition politique » s’est adonnée à un même exercice sans que « les vuvuzélateurs » du camp présidentiel ne pipent mot. L’une des promesses les plus récentes avait été celle de faire de l’année 2010 l’année du social. Au huitième mois de l’année 2011, les droits socio-économiques et culturels des Congolais(es) sont en permanence violés et cela sur toute l’étendue de notre territoire national. La sous-humanisation des Congolais(es) a atteint des dimensions plus que révoltantes.

L’inquiétant, quand nous nous livrons à ce genre d’évaluation, est que nous avons perdu de vue, par action, par omission, par ignorance et/ou par cupidité et avarice que les élections de 2005 ont participé de la continuation de la guerre d’agression de 1996. La démocratie capitaliste dans laquelle nous avons cru n’a été qu’un bluff.

Quand Joseph Kabila soutient que les élections auront lieu dans les délais, il ne fait aucune allusion aux préalables indispensables à l’organisation des élections transparentes, libres démocratiques et démocratiques tels qu’ils sont formulés par « l’opposition politique ». Il se moque même des compatriotes de l’Est et de ceux de nos quartiers populaires côtoyant la mort au quotidien en soutenant que les conditions sécuritaires se sont améliorées au pays. Comme si la mort semée au quotidien au Nord et au Sud-Kivu, dans la province Orientale (et ailleurs) et la violation des droits socio-économiques de nos populations n’étaient pas insécurisantes ! Quel cynisme ?

En sus, pour ceux et celles d’entre nous qui croient de toutes leurs forces dans cette « farce démocratique », l’enrôlement a pris fin avant que, dans certains coins de notre pays, nos populations aient accès à leurs cartes d’identités et/ou d’électeurs ! Au Nord-Kivu, officiellement, 80% de nos populations ne se sont pas enrôlés.

Et pour certains d’entre nous, poser toutes ces questions, c’est avoir peur des élections. Quand « les maîtres Joseph Kabila et son ami Ngoy Mulunda » affirment que les choses sont sur la bonne voie, tout le monde doit dire : « Amen ! ». Comme si l’activisme politique était la même chose que des actes de foi dans « le magister dixit » (le maître a parlé et on s’incline sans discuter !) Et quand « la fameuse opposition » ose s’exprimer sur toutes ces questions, elle s’entend dire : « Tu as tes représentants dans la CENI. Tu leur fais confiance et tu te tais. » Comme si la confiance excluait le contrôle ! Quand elle exige le contrôle et durcit ses positions, on lui dit : « Les partenaires extérieurs ne vont pas apprécier ! » Bon sang ! Où sommes-nous là ? En plein processus d’infantilisation de ce qui nous reste encore ( ?) de classe politique congolaise !

Tout se passe comme si le débat public n’était pas l’un des fondamentaux de la participation citoyenne à la légitimation du pouvoir politique !

Au vu de ce qui se vit chez nous, nous pensons que la question de l’occupation doit être posée sur plusieurs plans ou à plusieurs niveaux de notre existence collective. Qu’est-ce qui est occupé chez nous ? Nos terres, sans aucun doute. En dehors de celles de l’Est, il y a aussi tous les carrés miniers. Mais beaucoup plus nos yeux, nos cœurs et nos esprits ! Ou plutôt nos terres et nos yeux, nos cœurs et nos esprits. Si nous pouvons, à force de résistance « musculaire », à terme, débarrasser « notre paradis des salauds » qui l’ont violé et violenté, tout restera à faire au niveau des yeux, des cœurs et des esprits. ( La Chine que certains d’entre nous admirent aujourd’hui avait compris, en son temps, en marge des excès, que se débarrasser de ses adversaires devait passer par la révolution culturelle pour la reconquête des yeux, des cœurs et des esprits. Tout le monde, du plus petit paysan au plus grand professeur d’université, tout le monde est allé à l’école « du parti » !)

Quand nous discutons de la question de l’occupation de notre pays, plusieurs d’entre nous soutiennent que nos terres sont prises en otage par les Ougandais, les Rwandais et leurs collabos. Ce qui est en partie vrai. En dehors de l’abondante littérature traitant de cette question, le documentaire intitulé « Congo na biso. La veille d’une élection démocratique » y revient et fait défiler tous les collabos de cette sale besogne qui, à notre grand étonnement, se retrouvent, pour la plupart, dans les institutions du pays et même dans « la fameuse opposition politique ». Eux aussi parlent de l’impératif du changement et des élections démocratiques sans qu’aucune allusion soit faite à une justice réparatrice de la mort qu’ils ont semée chez nous ! Cela malgré l’existence d’un rapport suffisamment documenté sur leurs crimes ! (Il s’agit du rapport mapping publié le 1er octobre 2010)

En effet, cette approche de l’occupation de nos terres a sa part de vérité. Mais elle est partielle. Dans Carnages. Les secrets des guerres des grandes puissances en Afrique, Sassou Nguesso se confiant à Pierre Péan (l’auteur du livre) au sujet des accusations portées par le Rwanda (de Paul Kagame) à l’endroit de la France lui dit : « Quand un paralytique assis au pied du manguier joue avec des feuilles vertes ( La France ), c’est qu’il y a quelqu’un dans l’arbre qui les lui a jetées. Sinon, il ne joue qu’avec des feuilles mortes ! » Et d’ajouter : « Il suffirait à Paris de dire à ‘ses amis’ les protecteurs de Kagame-les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et Israël- de calmer un peur leur protéger pour que les attaques cessent. » Quand, certains d’entre nous, faisant allusion aux élections probables de 2011, ils se limitent aux occupants visibles et chantent « Ya Tshitshi, zongisa ye na Rwanda », ils soulèvent une importante question : « Quelle garantie ont-ils qui les convainquent que le retour « de l’autre » au Rwanda suffira à renverser les rapports de force dans la balance de ses « protecteurs » ? » Est-ce un hasard que le travail d’enrôlement fait dans la précipitation par la CENI et contesté par « l’opposition politique » soit applaudi par la Monusco (gérée par l’Américain Roger Meece) après le Chargé d’Affaires africaines Américain ? (A ce propos, lire l’article de Baudouin Amba Wetshi dans CIC intitulé Elections 2011 : la Monusco tombe le masque)

Reconnaître que le Congo dit démocratique est un pays sous tutelle nous éviterait de faire des élections à venir un enjeu majeur.

Dieu merci ! Les minorités Congolaises organisées ont compris que qu’elles aient ou pas lieu, la lutte doit se poursuivre avec courage, persévérance et abnégation. Pourquoi ? Parce que la question qui nous préoccupe ou devrait nous préoccuper n’est pas uniquement celle d’évaluer les acteurs « politiques » en place. Non. Elle est beaucoup plus celle de nous débarrasser de la tutelle. Dans les conditions actuelles, à notre avis, les élections n’y peuvent pas grand-chose. Pourquoi ? Qui les organisent ? Les tuteurs et leurs filleuls. Ils le font en nous incitant à croire au jeu démocratique. C’est du théâtre. Un théâtre de mauvais goût auquel participent les plus amnésiques d’entre nous. Malgré les apparences ! « Ils ont des yeux et ne voient pas. » Amba Wetshi crie ; il écrit : « Elections 2011 : la Monusco tombe le masque » et nous nous chantons : « Ya Tshitshi zongisa ye na Rwanda » ! Pour que Ya Tshitshi (ou un autre ou plusieurs autres) azongisa ye na Rwanda, il doit être capable, avec nos populations, de contraindre la Monusco et les autres faiseurs de rois à rentrer d’où ils sont venus et d’occuper efficacement l’espace public Congolais, les cœurs et les esprits des Congolais(es) en pensée, en parole et par les actions concrètes. Voilà l’un des défis majeurs auquel nous sommes présentement confrontés. Nous arrive-t-il de nous poser la question de savoir pourquoi une représentation onusienne en Libye n’a pas été dépêchée en Libye ? (à suivre)
J.-P. Mbelu 
© Congoindépendant 2003-2011

Mel Théodore : “Je refuse de considérer comme une tare, le fait d’être un proche de Laurent Gbagbo.”

AUGUST 5, 2011 infodabidjan
Il compte parmi les admirateurs de l’ex-président déchu, Laurent Gbagbo. Cette admiration, Théodore Mel Eg ne le nie aucunement, même si le régime de l’homme sous lequel il aura servi à de hautes fonctions de l’Etat a basculé au moment où, lui, se trouvait en mission à l’extérieur. Toujours à l’étranger, l’ancien ministre d’Etat, dont le dernier portefeuille au gouvernement aura été les Sports et la Salubrité urbaine, a accepté de se prêter à nos questions. Dans cet entretien, il parle, sans détour, de tout, depuis la crise post-électorale jusqu’à la réconciliation prônée par le nouveau régime.

Monsieur le ministre, depuis l’éclatement de la crise post-électorale, l’on n’a plus de nouvelle de vous. Où êtes-vous et que devenez-vous?

Je vais bien, je suis en bonne santé, je tiens d’abord à vous remercier de l’opportunité que vous m’offrez, pour saluer mes frères. Militants et sympathisants, mes amis, s’il en reste encore, et tout le peuple de Côte d’Ivoire avec qui nous continuons de souffrir mais également d’espérer que la raison habitera ceux qui ont aujourd’hui en charge la destinée du pays. Je continue de penser qu’il n’était pas utile de montrer autant de rancœur, d’animosité et de férocité envers des amis, voire des «frères» à moins que notre cohabitation et la compétition politique, telles que nous l’avions vécues pendant ces dernières années, ne nous aient enseigné que l’hypocrisie et la haine.

Vous étiez un proche de Laurent Gbagbo, auriez-vous subi des menaces?

Je refuse de considérer comme une tare, le fait d’être un proche de Laurent Gbagbo. C’est un homme courageux, digne et généreux, un homme de vision. Je ne regrette pas d’avoir servi à ses cotés. Je n’ai subi aucune menace, aucune intimidation ou du moins directement, car les Ivoiriens et ceux qui sont au pouvoir le savent parfaitement, je ne suis pas un « va-t-en guerre », je demeure un homme de vérité et de conviction. Rien ne pouvait justifier la furie qui s’est élevée contre moi, mon parti, mes proches et leurs biens. J’ai servi ce pays dès l’âge de 27 ans et bien que je ne me sois pas fait que des amis dans mon parcours d’homme d’affaires et d’homme politique, je considère que les faits actuels restent injustifiables et inadmissibles.

Pourquoi avez-vous choisi l’exil, avez-vous des reproches à vous faire?

Je n’ai pas choisi l’exil, j’étais comme bien d’autres en mission à l’extérieur lorsque les évènements sont survenus. Je ne pouvais que marquer un temps d’observation avant de reprendre mon chemin, car il était important pour moi d’être sur place et de me réorganiser et de faire face à cette nouvelle donne. Mais hélas, la dégradation du climat social ne s’y prêtait pas. Vous parlez de reproches, je n’en ai pas à me faire. Etre loyal n’est pas un crime contre l’humanité, à ce que je sache. Je suis resté loyal à Bédié après le coup d’Etat de 1999, et j’ai quitté le PDCI parce que je ne voulais pas me soumettre à la forfaiture d’alors. Cela a déplu à beaucoup mais ce n’était pas un crime.

Comment avez-vous appréhendé la crise post-électorale?

Evitons de remuer le couteau dans la plaie, le débat n’est plus à la crise électorale, mais au fonctionnement de la justice et de l’Etat de droit, à la constitutionnalité des actes administratifs, à la réconciliation des Ivoiriens, au libre exercice de la compétition politique assortie des garanties sur l’intégrité physique et morale des citoyens…

Pouvait-on éviter cette crise ?

Vous savez, nul n’est prophète chez les siens et l’écho finit par s’estomper, mais à chaque cercle, il laisse son signal. Cette crise était inévitable et nous l’avons vu arriver gros comme un sabot dans la « gueule ». Et dans ce cas de figure on l’affronte ou on l’esquisse, mais nous l’avons subie passivement, certes pour des raisons que seul le chef de bord savait.

Pour qui connait Mel Théodore, c’est son franc-parler. Pouvez-vous revenir un peu sur l’épisode des résultats du scrutin du 28 novembre et la suite ?

Toute crise est la résultante d’un désaccord profond dans la résolution d’un processus. Quand il y a un désaccord en matière électorale, la solution et les procédures y afférentes sont dictées par la Constitution; elle peut et devait dans notre cas s’accompagner d’une résolution politique forte. N’oublions pas que nous essayions de sortir de «la crise de 2002» par des élections. Les multinationales avaient leurs choix, c’était le pot de terre contre le vase de fer!
On dit souvent qu’«un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès ».Nous voici aujourd’hui dans une situation indescriptible : on ne parle plus de rébellion, le pays est «occupé» par une armée étrangère et livré à des hordes de dozos etc. bien plus qu’avant les élections.

Comment appréciez-vous la manière dont les nouvelles autorités sont arrivées au pouvoir ?

Il est constant que toute accession au pouvoir par la force des armes est inacceptable. La Côte d’Ivoire n’est pas une exception, quelle que soit la justification que l’on puisse en donner car la Constitution du pays est formelle sur le mode d’accession et d’exercice du pouvoir. J’aurais été favorable à une reprise du comptage ou des élections sur l’ensemble du territoire. Les motivations de ce coup de force sont maintenant connues, elles sont exogènes et dominatrices contre la volonté du peuple qui détient le mandat de la souveraineté. Mais le vin étant tiré, faut-il le boire jusqu’à la lie ? Nul ne peut y être contraint. Cependant un constat peut être dressé à la lecture du bilan des quatre derniers mois; il n’est pas reluisant. Administrations fiscale et territoriale parallèles, forces régulières désarmées humiliées et démobilisées au profit de bandes armées incontrôlables, plus de 2 millions de personnes encore réfugiées ou déplacées, les populations vivent encore dans un effroi sans borne, les cadres Lmp toujours traqués et débarqués, etc. C’est trop et trop long.

Les premiers mots du président Alassane Ouattara, dès son arrivée, c’est la réconciliation des Ivoiriens. A quelle(s) condition(s) cette réconciliation serait-elle vraie ? Y croyez-vous ?

Le slogan du président Ouattara était « vivre ensemble », je ne suis donc pas étonné qu’il mette en avant la réconciliation. Nous attendons de voir la volonté politique qui l’accompagne or la volonté politique ne peut être fondée que sur des actes. La réconciliation est un long processus qui demande un dépassement de soi par l’extinction des passions et des intérêts personnels. En l’occurrence, il s’agit de rassurer les Ivoiriens et de leur offrir une perspective de restauration dans leur dignité. La libération des prisonniers politiques dont le président Laurent Gbagbo, les mesures de clémence etc. sont des signaux forts qui touchent le cœur des gens et montrent la grandeur et la magnanimité d’un chef. Je crains que les différents cercles d’influence autour du Président Ouattara ne soient contraires à cette démarche. La réconciliation passe aussi par les feux de la vérité et je ne suis pas sûr que toutes soient bonnes à dire à entendre ou qu’elles ne soient que plus blessantes comme ce fut le cas pendant les auditions de la Commission Diarra Seydou. Ceci dit, je demeure persuadé que la réconciliation reste possible. Le plus dur sera de panser les plaies intérieures. Mais le président Houphouët a eu le mérite de l’entreprendre après les «prétendus complots».

Que pensez-vous de la personnalité qui incarne la Commission Dialogue-Vérité et réconciliation.

Le président de la Commission est un bon négociateur. Il ne fait pas l’unanimité, je pense qu’il n’a pas les coudées franches; je doute qu’il obtienne de faire appliquer avec liberté certaines initiatives.

Réconciliation et poursuite judiciaire, votre avis sur ces procédures ?

Je ne suis pas surpris, il fallait s’y attendre. Ce qui est surréaliste, ce sont les procédures. Je m’étonne que d’éminents juristes dont le ministre Ahoussou, d’habitude très conciliant, aient pu se laisser emporter par le tourment au lieu de la sérénité. Quelle justice et quel droit applique-t-on? Ayant été serviteur de l’Etat, membre de l’Exécutif, je crois que la sagesse doit nous guider et nous devons être les premiers à affronter le courroux du chef qui souvent attend de nous d’être pertinents et modérés. Je crois que mes amis du PDCI doivent garder la lucidité qui sied en pareille occasion. Ils sont détenteurs des leviers de la justice et de la réconciliation nationale, ils ont l’expérience des graves crises et l’époque d’Houphouët-Boigny, ils ont vécu le témoignage de Yacé Philippe, Commissaire du Gouvernement alors… Attention à qui porte le chapeau et qui tient le gourdin…

Votre avis sur la détention des cadres dits Lmp et les mandats d’arrêts lancés contre certains?

Toute détention à caractère politique est par définition arbitraire et forcément inacceptable; alors je m’élève contre ces arrestations et tous les excès qui s’ensuivent.

Ne craignez-vous pas d’être aussi visé par ces mesures?

Je suis un citoyen comme tout autre, et je ne saurais me soustraire de la justice si elle a des charges à mon encontre. A contrario, il reste entendu que les garanties constitutionnelles soient appliquées à tous. Je suis un ancien ministre d’Etat, et des dispositions légales existent pour de pareils cas. Si dans l’exercice de nos charges nous avons failli, il appartient à la Haute cour de justice d’engager les poursuites à la requête du gouvernement. Il ne tient qu’au gouvernement de la mettre en œuvre. Je suis député ivoirien, je suis couvert par une immunité parlementaire à moins qu’on nous dise qu’à compter de maintenant, il n’y a plus d’immunité. Alors je conviendrais avec d’autres, que la République est vraiment par terre. Mais j’ai foi en la Constitution de mon pays et j’appelle celui qui est chargé de la protéger à y veiller malgré le désastre politique et social que nous traversons.

D’abord que devient l’Udcy en votre absence?

L’Udcy a été paralysée par les conséquences des évènements et nous n’avons pas été épargnés par les effets collatéraux. Je voudrais exprimer à tous ma très profonde consternation pour les pertes en vies humaines, la destruction et la spoliation de leurs biens. Notre siège est démoli et des squatters s’y sont installés au mépris du principe de la constitutionnalité de la protection des personnes et des biens. Le ministre de la Sécurité a instruit les personnes en charge de la question sur la libération des lieux, nous attendons la suite.

Pourquoi ne fait-elle plus d’activité?

Les réunions se tiennent ailleurs, nous faisons actuellement l’inventaire de la situation et bientôt une déclaration de politique générale annoncera nos perspectives pour les années à venir. L’intérim de la Présidence est assuré par Monsieur Akossi Akossi Jacques et les membres du conseil Exécutif présents à Abidjan se réunissent régulièrement. Je profite de l’occasion pour appeler tous les militants à rester vigilants et mobilisés pour continuer selon notre crédo : Dieu, la nation et le citoyen.

Auriez-vous posé vos préoccupations aux nouvelles autorités ?

Je pense y avoir répondu précédemment.

Les nouvelles autorités prévoient les législatives d’ici à la fin de l’année. Pensez-vous que cela soit possible?

Il est souhaitable de les tenir au plutôt car les institutions doivent pouvoir fonctionner normalement, mais les conditions ne sont pas réunies.

A quelle(s) condition (s) entrevoyez-vous ce scrutin?

La liberté de circuler et de contribuer à la formation de l’opinion nationale sont un devoir des partis politiques et c’est un minimum qui malheureusement à l’allure ou vont les choses, n’est pas en mesure d’être réalisé.

Votre parti prendra-t-il part à ce scrutin?

Bien sûr.

Comment entendez-vous alors le préparer dans le climat actuel?

Nous aviserons le moment venu, mais nous n’ignorons pas que la stratégie de nos adversaires politiques est de nous priver de voix à l’Assemblée nationale et cela ne saurait se réaliser selon leurs vœux.

En votre absence, votre allié principal, le Fpi, traverse d’énormes difficultés notamment après le départ du Pr Mamadou Koulibaly, son dauphin président. Que dites-vous de ce départ? Une trahison, un acte de courage politique, une instabilité chez l’homme?

Ce sont des affaires intérieures à un parti politique et encore une fois, la liberté démocratique exige certaines attitudes. Et le Fpi montre que ses militants sont les premiers bénéficiaires de cette conquête de liberté, ils n’en font pas une maladie, c’est tant mieux.

Comment avez-vous appréhendé la création par lui, d’un parti politique?

Plus il y a de fous et plus on s’amuse (rires) Soyons sérieux, c’est la preuve que si la liberté d’expression n’est pas bafouée, le paysage politique changera dans ce pays.

A quand votre retour au pays et sous quelles conditions?

Il fait trop froid au pôle sud, alors j’arrive. Voyez-vous, malgré les dommages de tous ordures que j’ai subis, malgré la satisfaction des jaloux et l’illusion des incompétents, je suis bien déterminé à rentrer et cela ne saurait tarder. Il n’y a aucune condition. C’est sans acrimonie et sans regret, je n’ai que servi mon pays. Je n’étais plus ministre, bref, j’ai toujours accepté les sacrifices pour la paix dans ce pays depuis dix ans et je ne m’y soustrairai pas. Dieu veille et nous gardons la foi. Qu’il nous pardonne et nous aide à accepter le sort qui est le nôtre. Qu’il nous bénisse tous.

Entretien réalisé par Félix D.BONY

Source: L’Inter

Hugo Chavez, parole forte

Nous refusons d’une manière catégorique cette pantomime d’un Conseil de transition ( CNT de la Lybie ) et l’attirail farineux de ces pays européens et d’autres qui ont reconnu un groupe de terroristes et lui ont donné une légitimité. Cela viole et détruit les bases du droit international

Abidjandirect

Côte d’Ivoire : « Nous ne sommes pas à notre dernière élection, ni à notre dernière crise électorale » (Ahoua don Mello)


ABIDJAN – L’ex-ministre de l’équipement du Président Laurent Gbagbo a prévenu dans un document publié mercredi contre de nouvelles « crises électorales » au moment où les officines des partis alliés de Ouattara, président ivoirien installé avec l’aide militaire de la France, s’activent en vue des législatives prévues fin 2011.

« La grande bataille que nous devons livrer pour asseoir durablement la démocratie est la bataille contre la fraude électorale qui s’est révélée endémique dans les conditions des élections de 2010 », pense Ahoua don Mello.

L’universitaire, démonstration à l’appui, est revenu sur l’absence de sincérité des résultats certifiés par le représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU.

Aussi serait-il « important, dans le cadre de la recherche de la vérité sur les élections de 2010 que l’on étudie le sort des 1032 PV manquants » et que « l’on situe les responsabilités car il s’agit du droit de vote de 306 889 électeurs pouvant induire une erreur de 7 points sur le résultat de chaque candidat. »

Le contentieux électoral du scrutin présidentiel de novembre 2010, né du refus de Ouattara d’accepter les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, a donné lieu aux bombardements par l’armée française de plusieurs sites civils comme militaires ivoiriens, à la suite du refus par l’ONU du re-comptage des voix demandé par le Président Laurent Gbagbo.

Depuis le 11 avril 2011, le Président Laurent Gbagbo est emprisonné dans le nord du pays après avoir été livré par l’armée française à Alassane Ouattara. Les manifestations de protestation se multiplient pour demander sa libération ainsi que celle de tous les detenus politiques.

Source : DirectScoop.net

Détention de Gbagbo et ses proches : Un avocat sénégalais dépose une plainte contre Ouattara

AUGUST 5, 2011


Un avocat sénégalais a déposé une plainte contre l’Etat de Côte d’Ivoire et son président Alassane Dramane Ouattara devant la cour de justice communautaire de la Cedeao le 25 juillet dernier. Maître Ciré Clédor LY du barreau de Dakar, l’un des avocats constitués pour la défense des intérêts de Laurent Gbagbo, de son épouse et de leurs proches, estime que les droits de ses clients incarcérés à Bouna, Korhogo, Odienné, Katiola etc. sont violés par l’Etat de Côte d’Ivoire. « Les actions engagées devant la Juridiction communautaire (…) visent le respect par l’Etat de Côte d’Ivoire de sa Constitution, de sa Loi nationale et de l’ensemble de ses engagements internationaux, et notamment la Charte africaine des droits de l’homme qui l’obligent au respect et à la protection des droits et libertés fondamentaux de l’Homme, et d’ailleurs mis en avant par SEM Alassane Ouattara dans le cadre de ses interventions en faveur de la justice, de la bonne gouvernance et de la réconciliation nationale», indique un communiqué de presse publié le 3 août à Dakar.

Ledit communiqué précise que cette plainte vise à obtenir «la libération immédiate des personnes séquestrées ». Mais aussi, l’interdiction de toute poursuite contre le couple Gbagbo et «la constatation par la Cour de la violation des principes de transfert constitutionnel du pouvoir en Côte d’Ivoire contrairement aux dispositions du Protocole de la Cedeao sur la bonne gouvernance et la Charte africaine sur la démocratie ».
Enfin, Me Ciré Clédor voudrait que la cour de justice de la Cedeao constate la destitution du président Gbagbo démocratiquement élu par le peuple de Côte d’Ivoire « par des moyens anticonstitutionnels et armés prohibés par le droit interne et le droit international ».

Selon le même communiqué de presse, la saisine de la cour de justice de la Cedeao a été portée à la connaissance de l’Etat de Côte d’Ivoire le 2 août dernier.

Augustin Kouyo

Source: Notre voie

Présidentielle 2011 en RDC : Le lider maximo, Etienne TSHISEKEDI bouleverse les pronostics

04/08/2011
Etienne TSHISEKEDI - Le president de l'UDPS lors de son arrivée à Lubumbashi

Le bal n’est pas encore officiellement ouvert. Mais les vertébrés, candidats potentiels à la présidentielle 2011, se sont déjà jetés à l’eau. Hormis, bien sûr, le président Joseph Kabila qui, pour des raisons de ses fonctions, adopte encore une attitude de réserve. Le moment venu, il « explosera ». Sans nul doute.

Mais en attendant, Léon Kengo wa Dondo, Vital Kamerhe, et incontestablement Etienne Tshisekedi, président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, passent pour des candidats vertébrés. La présidentielle 2011 tournera autour d’eux. Et comme il fallait s’y attendre, le lider maximo, E. Tshisekedi, est en train de bouleverser les pronostics.

Après la tournée américano-européenne, suivie de celle sud-africaine, Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS séjourne actuellement au Katanga. Une première quand on sait que cela fait des décennies que le président national de l’UDPS n’a plus séjourné dans cette partie du pays, considérée comme l’un des fiefs électoraux de l’autorité morale de la Majorité présidentielle, Joseph Kabila Kabange, président de la République. Actuellement chef de l’Etat en exercice, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il briguera un second mandat tant la machine électorale dans son clan est déjà en marche. L’on ne s’était donc pas trompé en soulignant que Tshisekedi est allé à la «conquête du Katanga».

Ces propos ont été paroles de prophète. Un accueil chaleureux depuis que son avion a atterri à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga. Même enthousiasme à Likasi, Kolwezi et Kipushi avant de se rendre dernièrement à Kasumbalesa, le poste frontalier avec la Zambie. Une foule nombreuse s’est déplacée afin de l’accueillir et de l’écouter.
Une première toujours autour de cette visite politique. En effet, alors Premier ministre élu de la Conférence nationale souveraine (CNS), Tshisekedi était confronté au problème de xénophobie exercée contre des ressortissants kasaïens résidant au Katanga. Des compatriotes, spécialement ressortissants du Kasaï, avaient été contraints par les autorités locales de l’époque à quitter cette province pour retourner au Kasaï. Premier ministre, pour des raisons d’Etat et de la haute politique, Tshisekedi avait opté pour le silence, ce qui lui avait valu des critiques acerbes. Pas étonnant que sa visite au Katanga suscite autant de curiosité. Une chose à retenir : une page d’histoire a été tournée et tout le monde regarde maintenant dans la même direction.
Changement de style

Autre constat : le changement de style. E. Tshisekedi, reconnu pour ses propos incisifs, ses critiques violentes, a opté pour un discours conciliant en prônant l’amour du prochain. Un discours rassembleur pour un candidat à la présidence de la République.

Certes, il ne cesse de critiquer la gestion actuelle du pays qui, pour lui, est calamiteuse. Mais il n’est pas du tout défaitiste au regard du potentiel humain et des richesses naturelles dont regorge la RDC. Le tout est de s’appuyer sur une bonne gouvernance.

Ce périple euro-américain et africain confirme sa bonne santé. A en croire certaines indiscrétions, juste après la tenue du Dialogue inter congolais à Sun City (Afrique du Sud), Tshisekedi avait tenté d’entreprendre une tournée dans le Congo Profond et dans les pays limitrophes. La tentative avait avorté, donnant l’occasion à certaines langues de commenter sur son état de santé.
Avec cette longue tournée, «Tshitshi» est en train de démentir toutes les rumeurs fantaisistes autour de sa personne. Après le Katanga, il est possible qu’il se rende dans d’autres provinces, même s’il est attendu le 8 août à Kinshasa.
Les pronostics

Si en 2006, le président national de l’UDPS avait appelé au boycott des élections générales, il n’en sera pas le cas cette fois. Il est déterminé à aller jusqu’ au sprint final, même si le vainqueur doit être déterminé par la «photo-finish» à la ligne d’arrivée.

Sa présence bouleverse les pronostics dans la mesure où en 2006 plusieurs électeurs de l’UDPS avaient voté pour l’un ou l’autre parti en ordre de bataille à cette époque. Les voix des militants de l’UDPS avaient effectivement influencé le verdict des urnes.

En 2011, tous les partis qui avaient bénéficié des voix de cet électorat sont condamnés à revoir leurs calculs, à s’appesantir sur de nouvelles stratégies politiques et électorales si, par acquis de conscience politique, les militants de l’UDPS demeuraient fidèles à leur parti et à leur dirigeant.

Il se posera ensuite réellement un problème au sein de l’Opposition politique quand il s’agira de se prononcer sur un « candidat consensuel ». Le choix ne sera pas facile. Si Léon Kengo wa Dondo est un fin stratège et un bon calculateur, Vital Kamerhe l’incarnation de la jeunesse, le poids politique de Tshisekedi reste une évidence. Une véritable énigme de l’élection présidentielle 2011.

Véritable énigme qui doit inciter justement le président national de l’UDPS à se dépouiller de l’habit du vieil homme pour sortir des sentiers battus. De se débarrasser de toute attitude de naïveté et de pédantisme. La réalité politique n’est plus celle de ce duel incessant «Mobutu-Tshisekedi». L’environnement international n’entretient plus la «guerre froide » ni le «protectionnisme politique». Comme pour dire, il est interdit de rêver.

[Le Potentiel]


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La répression contre les ex-FDS se poursuit: Des soldats de la Garde républicaine arrêtés

Autres Media
AUGUST 4, 2011
Trois soldats de la garde républicaine ont été mis aux arrêts depuis le mardi dernier. Ils sont gardés au 4ème arrondissement en zone 3. Il s’agit de l’adjudant-chef Kokobo, de l’adjudant-chef Bédé Koffi et du major Yaté. Ils sont accusés d’avoir tué, à Wassakara dans la commune de Yopougon le 20 mars dernier, un certain Amara Cissé, parent d’Alassane Dramane Ouattara, chef de l’Etat ivoirien.

Selon les informations, le vendredi dernier à la caserne des sapeurs pompiers de l’Indenié où ils étaient allés toucher leur solde du mois de juillet qu’ils ont été informés par le payeur que leurs avoirs étaient gelés. Le capitaine Toutoukpo, chef comptable les oriente donc vers le parquet militaire pour trouver une solution à leur problème.

Le mardi 2 août, Kokobo, Bédé et Yaté se présentent donc au 17ème étage de la tour A, à la cité administrative au Plateau, siège du parquet militaire. Le commissaire du gouvernement, Ange Kessi Bernard n’est pas présent. Les soldats sont donc reçus par un de ses collaborateurs, le capitaine Roger Kouassi. Au bout de l’entretien, un mandat de dépôt pour chacun des trois soupçonnés de meurtre.

Un mois plus tôt, le 5 juillet, le quotidien le Patriote publiait une liste de soldats de garde républicaine accusés de désertion, de vols, de vente illicite de munitions. Les trois soldats mis aux arrêts figuraient sur cette liste. « Pourtant, ils n’ont jamais déserté ; ils sont restés au pays et sont présents à tous les rassemblements. A preuve, chaque mois, ils perçoivent leurs soldes main à main », témoigne un proche du dossier. Un proche qui s’étonne d’ailleurs que l’on accuse des soldats de la garde républicaine d’avoir assassiné quelqu’un à Yopougon qui n’est point une zone de compétence de la garde républicaine.

L’adjudant-chef Kokobo, chef de garage et responsable du carburant habitait à Abobo. Comme lui l’adjudant-chef Yaté vivait à Abobo. Armurier, chef du magasin d’armement, l’adjudant-chef Bédé Koffi habitait à la caserne de Treicville. Depuis que son domicile a été détruit par les bombardements franco-onusiens, il est dort où il peut.

Aujourd’hui, certains n’hésitent pas à parler de règlements de comptes à la garde républicaine. De sorte que c’est la peur au ventre que les soldats se rendent au travail. « On peut être arrêté à tout moment », fait remarquer un soldat interrogé. Selon lui, un ancien garde du corps de Mamadou Ben Soumahoro a été arrêté récemment au rassemblement. Quelques jours avant, c’est un certain Mermoz, un caporal qui était mis aux arrêts alors qu’il prenait la garde à la présidence. Désormais, c’est un climat de méfiance totale qui règne à la garde républicaine.

Augustin Kouyo
Source: Notre voie

Côte d'Ivoire : Ouattara promeut officiellement d'ex-comzones dans la nouvelle armée


04/08/2011 Par Jeune Afrique
    Chérif Ousmane devient commandant en second de la sécurité présidentielle (GSPR). © Sipa

C’est une étape dans la réunification des anciennes forces belligérantes de Côte d’Ivoire qui restera amère pour les défenseurs des droits de l’homme. Les anciens "comzones" Wattao, Chérif Ousmane ou Martin Fofié Kouakou ont été officiellement nommés à des postes militaires importants par Ouattara.

Alassane Ouattara leur doit sa victoire militaire sur les forces de Laurent Gbagbo au moins autant qu’à la France et à l'ONU. Et le fait qu’ils aient été régulièrement accusés d'exactions par les Nations unies ou des ONG n’y aura rien changé. D’importants « comzones » (commandants de zones) ont ainsi été remerciés de leur soutien par Alassane Ouattara mercredi, qui a signé une grande vague de promotions et de nominations au sein de la nouvelle armée de Côte d'Ivoire.

L’un des plus connus - et des plus controversés - Issiaka Ouattara, dit « Wattao » devient commandant en second de la Garde républicaine alors qu’il dirigeait jusqu’à présent la zone de Séguéla (centre-ouest). L’ex-chef de la zone de Bouaké (centre, fief des FN), Chérif Ousmane, alias « Papa Guépard » est quant à lui promu commandant en second du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). Considéré comme le « com-zone » le plus proche d'Alassane Ouattara, il occupe ainsi un poste-clé dans le dispositif sécuritaire du chef de l’État, dont l’entourage redoute toujours qu’il soit victime d’attentat.

Le "geôlier" de Gbagbo reste à Korhogo

Martin Fofié Kouakou qui avait en charge la direction de la zone de Korhogo (nord) et veillait à ce titre sur la sécurité de Laurent Gbagbo qui y est maintenu en résidence surveillée, reste dans cette ville. Depuis 2006 sous sanctions de l'ONU, qui a notamment accusé ses forces d'« exécutions extrajudiciaires », il ne bénéficie cependant pas d’une grande promotion en devenant le commandant de la Compagnie territoriale de la ville. (Avec AFP)

DANS QUOI AS TU ETE EMBARQUE COTE D'IVOIRE



Que n’a-t-on entendu et lu sur la crise que traverse la Côte d’voire depuis 2002 ? Selon les bords et convictions, la crise que traverse notre pays est la résultante directe de la politique d’exclusion prônée par les dirigeants ivoiriens depuis 1999 pour certains et pour d’autres, la volonté de la France de toujours garder la CI sous sa tutelle.

Le constat que nous faisons est que la situation socio-politique particulière et tragique que vit la Côte d’Ivoire, jadis havre de paix, a des origines et ramifications transversales. Qu’à cela ne tienne, depuis le kidnapping du président Laurent Gbagbo, la France, aidée de l’Onu a imposé Alassane Ouattara, supposé vainqueur de l’élection présidentielle ;

En faisant le parallèle avec l’élection présidentielle américaine qui a opposé Al GORE à Georges BUSH, nous constatons deux poids, deux mesures. En effet, les Usa ont donné une belle leçon de démocratie au monde entier ! Al GORE a accepté en toute humilité le verdict prononcé par la Cour suprême (haute instance institutionnelle). A contrario, la Côte d’Ivoire, petit pays d’Afrique, à la pratique démocratique encore balbutiante, malgré des progrès, a vu sa souveraineté bafouée par la France et l’ONU et ce, après le verdict du Conseil Constitutionnel (haute instance juridique). Ce verdict n’a pas été jugé ‘’valide’’ et ‘’non conforme’’ à leur souhait. Aberrant !

Candidat déclaré vaincu, ADO n’a pas accepté le verdict et sur instructions donc du vainqueur version certification onusienne, il va décider d’un embargo total sur la CI (fermeture des banques, interdiction de mouiller pavillon dans les eaux ivoiriennes, débarquement du gouverneur de la BCEAO, etc…). A sa demande, des chars, des jeeps, des avions et des armes lourdes envahissent le pays tout entier l’embrassant du coup et faisant des milliers de morts.
Pourquoi, pourquoi cet acharnement ? Pourquoi ce que l’on admire chez l’autre n’est pas applicable chez soi ? Ce respect scrupuleux des lois américaines n’est t’elle pas ‘’transposable’’ en Côte d’Ivoire ? Comment peut-on se présenter comme le garant des institutions de la CI, et violer ses lois ?

Surtout que l’on nous rabat les oreilles du cursus et de la compétence ‘’américaine’’ de ADO ! ? La Constitution, notre constitution doit être respectée et considérée par tous ! A commencer par le premier des Ivoiriens. Si tel est qu’il l’est vraiment !

Ce que nous observons n’honore en rien la CI. Aucun respect des lois ! Aucune considération du peuple !
Des mots et leurs significations : qu’appelle t’on exactement ‘’crise post-électorale ? Quand a-t-on vu une crise post-électorale se régler à coups de canon et de bombardements ? Soyons sérieux !
Serait-ce lorsque la France de SARKOZY lâcherait des bombes atomiques et nucléaires qu’on pourra employer le terme de guerre ?
Car il s’agit bien d’une GUERRE, celle de la France contre la Côte d’Ivoire et rien d’autre, surtout pas une crise, parce que l’exemple américain est bien la preuve qu’il y a une différence entre crise post électorale et guerre !!!
De la réconciliation : à la suite du président ADO, les médias d’état ne cessent d’inviter les Ivoiriens à se réconcilier et à s’unir pour la reconstruction de la CI. Parallèlement à ce souhait seriné à souhait, l’on assiste à une véritable chasse aux sorcières : arrestation tout azimut de personnes jugées proches du régime du président Gbagbo ou ayant collaboré, le cas édifiant du journaliste Hermann Aboa est aberrant ! Ayant cru aux promesses de l’homme fort de la CI, il est venu se jeter dans la gueule du lion ! Que dire de cette armée ‘’républicaine’’ qui pille et tue à longueur de journée les populations ? Que penser de cette justice à deux vitesses constatée depuis avril ?
Comment la confiance peut elle naitre dans cette atmosphère de suspicion et de règlement de compte ?!
A propos des bidonvilles : où sont ceux qui poussaient les cris d’orfraie quand le gouvernement de Gbagbo avait voulu, par mesure de sécurité, détruire les bidonvilles ? HCR où es-tu ? ONG des droits de l’homme ? criez plus fort l’on ne vous entend pas du tout ! CEDEAO, réagissez ! Sortez de votre léthargie, l’heure est grave !! Il ya de milliers de sans-abris, surtout vos compatriotes, qui ont besoin de vous !

Recrutement à la Fonction Publique : seule la compétence doit primer ! Dixit le Chef du Gouvernement. Sur le terrain, apparemment les choses se passent autrement ! Népotisme favoritisme et corruption sont au menu.
Le ministre Gnamien Konan a ostensiblement refusé de reconnaitre la dernière promotion Yao N’dré de l’ENA sous prétexte de critères subjectifs au concours !
Mais que voyons-nous ? Avec l’aval du ministre Konan, 250 personnes sans matricule et sans formation ont été recrutées et affectées au Nord et au Centre de la CI comme Douanier. Oui ; vous avez bien lu comme Douanier !!!
La fonction publique a-t-elle lancé un concours de recrutement ? Non !! On le voit, les reproches faits au précédent régime sont de façade et les tenants du pouvoir sont en train de s’illustrer de la manière la plus abjecte.

Où est la démocratie ? Où est la réconciliation ? Où est le droit des citoyens ? Où est la sécurité des biens et des personnes ? Où est la justice ? Où est la compétence ? Où est la rigueur à l’américaine? Enfin où est la Côte d’ivoire ?

Que l’Eternel le Tout-Puissant protège et veille sur la Côte d’Ivoire !


ENOGBOKA Marième, patriote ivoirienne meurtrie dans sa chair

source : ENOGBOKA Marième

Elections 2011 : La Monusco tombe le masque…


 
L’Américain Roger Meece, chef de la Mission onusienne en RD Congo

Ancien ambassadeur des Etats-Unis à Kinshasa (2004-2007), Roger Meece, patron de la Mission onusienne en RD Congo, a congratulé la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) «pour le progrès accompli dans le processus électoral». Une ingérence inqualifiable au moment où des acteurs politiques congolais fustigent le mystère entretenu par le président de la Ceni autour des opérations de révision du fichier électoral. C’est un inquiétant message subliminal que ce diplomate vient d’envoyer non seulement aux représentants des forces politiques de l’opposition mais aussi à l’opinion congolaise. Et dire que la logistique des opérations de vote sera assurée par les fonctionnaires et les avions onusiens…
L’Américain Roger Meece a franchement raté l’occasion de se taire. On se demande bien le message qu’il a voulu faire passer à travers les «félicitations» qu’il s’est cru en droit d’adresser, mardi 2 août, au président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour les «progrès accomplis dans le processus électoral». Pour qu’il ne soit pas suspecté de parti pris, Meece qui passe, plus à raison qu’à tort, pour un «kabilophile», a pris la précaution d’associer «les acteurs politiques» à ces congratulations.

«La Monusco félicite la Ceni pour avoir mené à terme l’opération de révision du fichier électoral et ce malgré les difficultés techniques et logistiques inhérentes à cette phase, il est à noter que cette opération a abouti à une liste provisoire de plus de 32 million d’électeurs, indique une dépêche de Xhinuanet. Elle encourage vivement le parlement à tout mettre en oeuvre pour examiner et adopter rapidement ledit projet de la loi dans les délais permettant la tenue des élections présidentielles et législatives conformément au calendrier.»

On le sait, le président de la Ceni, Daniel Mulunda Ngoy s’est rendu vendredi 29 juillet au ministère de l’Intérieur pour déposer l’annexe à la loi électorale. Dans une déclaration faite à l’issue de cette audience, Mulunda a lancé un "ultimatum" aux parlementaires. Selon lui, ceux-ci ont jusqu’au 10 août prochain pour voter le projet de loi devant accompagner la fameuse annexe. Passé ce délai, il va de son propre mouvement organiser la seule élection présidentielle à la date du 28 novembre. Le président de la Ceni met à nu sa méconnaissance des différentes étapes du travail parlementaire dans le processus d’élaboration d’une loi. A savoir : dépôt du projet ou proposition de loi, vote de recevabilité par la chambre saisie, transmission du texte à la commission parlementaire compétente, présentation du texte par un rapporteur, amendements éventuels, vote, transmission du texte voté à l’autre Chambre censé voter dans les mêmes termes, transmission du texte au chef de l’Etat pour promulgation. Peut-on accomplir une telle tâche en moins de dix jours ? Assurément pas !

L’enthousiasme du patron de la Monusco est loin de faire l’unanimité. Bien au contraire. Des observateurs avertis assurent qu’en annonçant sa volonté de "découpler" les élections présidentielles et législatives - passé le délai du 10 août -, "Mulunda se livre à une fuite en avant pour dissimuler un travail autant inachevé que bâclé au niveau tant des listes électorales que du découpage des circonscrptions".

Roger Meece n’est pas sans ignorer la méfiance qu’inspire le "travail solitaire" du président de la Ceni. Une méfiance suscitée par l’opacité qui entoure les opérations de révision du fichier électoral autant que l’attribution de nombre de sièges de député par circonscription. Sans vouloir refaire l’histoire, dans un "pays normal", la candidature de Daniel Mulunda Ngoy à cette fonction aurait été purement et simplement récusée pour «conflit d’intérêt». «Conseiller spirituel» d’un des candidats à l’élection présidentielle et membre co-fondateur du parti présidentiel (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), il est humainement impossible d’être neutre. Les forces de l’opposition ont posé des préalables qui tardent à être rencontrés. L’organisation par la Ceni d’un forum pour l’adoption d’un "code de bonne conduite" n’a été qu’un subterfuge de plus. Des "conventions" de la même trempe - signées entre les deux tours de la présidentielle en 2006 - avaient-elles empêché "Joseph Kabila" à ordonner le pilonnage de la résidence de son challenger Jean-Pierre Bemba?

Comme pour enfoncer le clou planté par le «pasteur», Meece dit en passant que sa Mission a été informée «au terme du communiqué de la CENI en date du 29 juillet 2011, que la commission électorale nationale indépendante (CENI) a déposé à la vice primature de l’intérieur et de la sécurité, le projet d’annexe à la loi électorale sur la répartition des sièges.» Et d’ajouter que la Monusco «prend acte de cette étape importante qui permettra de déterminer le nombre de députés nationaux par circonscription. Cependant elle réitère son appel à tous les acteurs du processus électorale à oeuvrer pour la tenue d’élections démocratiques, libres, transparentes et apaisées en République démocratique du Congo.»

En s’arrogeant le droit de distribuer des bons et mauvais points aux opérateurs politiques congolais, Roger Meece ne tente-t-il pas d’élargir insidieusement l’objet de sa mission lequel, dans le cas sous examen, se limite à «appuyer le processus électoral avec le moyen logistique»? Une chose paraît sûre : la Monusco tombe le masque. C’est connu, ceux qui tirent profit d’un système se méfient généralement des bouleversements. Il faut espérer que les acteurs politiques congolais ne se laisseront guère impressionner par les gesticulations du patron de la Monusco. Et le feront savoir.
B.A.W (avec Xinhuanet)
© Congoindépendant 2003-2011

JUDAÏSATION DES TUTSI: Stratégie pour conquérir l’Afrique (par Eric KENNES,CEDAF)

I. LA SITUATION DES TUTSIS : UNE NOUVELLE IDENTITE POUR UNE STRATEGIE DE CONQUETE.

Depuis un certain temps, une nouvelle et funeste identification porteuse de retombées à la fois politiques, stratégiques, ethniques et sociales est née chez les Tutsi du Rwanda, du Burundi et de l'Ouganda. Il s'agit de la revendication d'une identité juive, une manœuvre orchestrée par eux de manière magistrale et destinée à imposer au reste de l'humanité terrestre leur métamorphose en « Tutsi hébreux » avec toute la charge émotionnelle, le poids historique, les dividendes politiques et stratégiques, les connotations religieuses et le conditionnement mental que draine un tel apparentement (Israéliens, peuple de Dieu, peuple saint, etc.)

La thèse opportuniste de l'existence d'une parenté ethnique entre les Tutsi et les Hébreux, forgée dans des officines secrètes fait actuellement son bonhomme de chemin. Il serait tragique pour les Bantous de s'imaginer que tout cela relève d'un pur hasard alors qu'en réalité, cette idée, aussi extravagante et farfelue qu'elle paraisse de prime abord, coïncide parfaitement avec les causes et les enjeux des guerres qui bouleversent et ensanglantent la région des Grands lacs africains. Dépourvue de toute conscience ethnique dans leur écrasante majorité, les bantous, leurs leaders politiques ou d'opinion, leurs intellectuels, leurs hommes de science, leurs banquiers et capitaines
d'industrie, de même que leurs autorités civiles et religieuses, tous seraient enclins à afficher une attitude de méfiance instinctive devant une telle affirmation.


Dans leur schéma mental pour tenter de comprendre et expliquer l'immense tragédie de la guerre qui ravage les pays des Grands lacs africains, jamais il ne leur serait, en effet, venu à l'idée d'inclure le facteur ethnique alors qu'au Rwanda et au Burundi, pays d'où sont partis les conflits, rien ne peut se comprendre et s'expliquer si on prend le risque d'écarter ce paramètre. Dans la foulée, tout le monde confond allègrement nationalité et appartenance ethnique, deux notions pourtant bien distinctes mais qui sont
imprudemment et indifféremment utilisées l'une pour l'autre. Rien d'étonnant à cela : la paresse et le conformisme intellectuel des Bantous sont bien connus.

Par contre, si l'on prend la peine de se livrer à une observation quelque peu approfondie et impartiale, la revendication d'une parenté juive par les Tutsi suscite une série de questions fondamentales sur les causes des malheurs qui frappent l'Afrique centrale.

A la lumière des révélations récentes du journal canadien « National Post » sur les vrais
déclencheurs du génocide rwandais, qui pourtant ont été couverts pendant plus de deux ans par l'O.N.U, la conspiration internationale ourdie par Kagame pour allumer et
entretenir la guerre en Afrique centrale, ne fait plus de doute. Dans cette entreprise guerrière, le chef d'Etat rwandais n'agit pas seul. Il est en effet secondé par ses homologues tutsis burundais et ougandais, tous les trois partisans de la philosophie selon laquelle tous les moyens sont bons pour conquérir le cœur de l'Afrique.

Le processus de judaïsation des Tutsis, ausculté à la lumière des guerres qui secouent la région des Grands lacs africain apparaît comme une arme fatale, à la fois redoutable et imparable, pour l'accomplissement de leurs futurs desseins. Les stratèges tutsis ont vu juste, leurs calculs se sont révélés tout à fait exacts puisqu'ils occupent désormais à l'insu des Bantous congolais, d'importantes fonctions à la tête des plus hautes institutions politiques, militaires et sécuritaires du pays.

Presque deux ans après le renversement de la dictature de Mobutu au Congo, quatre ans après l'assassinat de Melchior Ndadaye au Burundi et quatre ans après l'assassinat du président Juvénal Habyarimana, voilà en effet que, comme par hasard, « Jérusalem Post » dans son édition du 23 novembre 1998 déclarait officiellement pour la première fois ce qui circulait sous forme de rumeur depuis un certain temps : «Nous invitons la communauté internationale à condamner et à prendre des sanctions contre toute violence anti-israélite perpétrée par les non israéliens à travers l'Afrique, y compris plus de 500 000 Tutsi Hébreux Israéliens au Rwanda » !

La déclaration contenue dans l'article du journal juif a contribué à donner un aspect certainement inattendu, mais terriblement inquiétant à la crise qui paralyse l'Afrique centrale et en particulier le Congo. Mardi 11 mai 1999, le journal canadien National Post publiait à la page 17, un grand article sur les Hema, un autre peuple noir, qui allègue certifier, après analyses, que selon les gênes sanguins qui déterminent l'hérédité, ils seraient des Juifs noirs descendant de Aaron, le frère de Moïse.

L'article cite David B. Goldstein, un Juif généticien à Oxford (Angleterre) qui, selon le National Post, aurait affirmé que « Le problème est qu'il y a eu de mixages avec les populations hôtes, ce qui a obscurci leur ascendance ».. Cette façon de recourir à des
termes tels que « mixage », « population hôte » et « obscurci leur ascendance » comporte, c'est le moins que l'on puisse dire, une forte connotation raciste; pourtant, aucune protestation n'a été enregistrée contre le spécialiste en génétique humaine. Il est vrai que depuis 1945, on permet tout aux Juifs.

Selon l'entendement de leur savant généticien qui exerce dans la célèbre université anglaise, certains ancêtres des Juifs auraient sauvegardé la pureté de leur race tandis que d'autres auraient failli et se seraient mélangés à d'autres, obscurcissant ainsi, c'est-à-dire, noircissant le sang et les gênes originels suite à des croisements avec des sujets
négro-africains.

II. UNE CONFERENCE DANS LA CONFIDENTIALITE.

Dimanche 10 octobre 1999, une réunion est annoncée à Bruxelles dans la plus grande discrétion : c'est la conférence de Havila. Le lieu aménagé pour la conférence est le prestigieux Centre de Séminaires de l'Hôtel « Mercure » situé en bordure du cadre exquis du Parc de Laurelle, dans le Brabant wallon belge. Pour bien et rapidement situer le lecteur, mentionnons que « Havila » est le mot spécifique attribué à la région des Grands lacs par ce mouvement de judaïsation des Tutsis. La conférence dite « inaugurale des activités académiques de l'Institut de Havila » s'annonce par la proclamation de la judaïsation de tous les Tutsis et s'articule autour des thèmes révélateurs suivants :
« Sous le signe des armoiries hébraïques de Havila : l'Etoile de David » ; Caractéristiques des Etats modernes d'Israël et du Burundi » ; « Les tambours de Salomon dont les Souverains sébaciques de Havila sont les gardiens » ; « Autour des sources les plus méridionales du Fleuve sacré des Pharaons (Le Pishon ou Nil ) » ; « Un fragment des Hassarad Hadivarim (Les Dix commandements de Moïse) qui sont la marque de l'Alliance mosaïque et la figuration de la « mémoire perdue » des peuples hébraïques de Havila ».

III. L'INSTITUT DE HAVILA

A l'insu des Congolais en particulier et des Bantous africains en général, un « Institut des Grands Lacs » existe depuis un certain temps et regroupe dans la plus grande discrétion les grands intellectuels tutsis à travers le monde. Dans les milieux tutsis, il s'appelle « Institut de Havila » et « rassemble pas moins de sept centres de Recherche, d'Intervention &n bsp; et de Rayonnement, implantés sur presque tous les continents ». Ces centres ont l'objectif commun de restituer et de faire revivre la « mémoire perdue » des douze codes hébraïque qui ont caractérisé, depuis des millénaires, la civilisation des peuples kushitiques de l'Abyssinie Méridionale (Rwanda, Burundi, Buha, Ankole, Buhavu, etc.), censés être les « gardiens des mines du Roi Salomon ».Chacun des centres de l'Institut de Havila a sa mission. Selon l'importance des sept centres de l'Institut de Havila, mentionnons :


1) Le Centre « GEDEON » : qui fonctionne comme un «observatoire de la situation sécuritaire et stratégique des peuples shébatiques de Havila ». Il fait régulièrement rapport à l'Institut afin que les membres de Havila s'habituent à garder les pieds su terre, d'avoir l'œil rivé sur les contradictions de l'histoire présente faites de crises transitionnelles et d'affrontements armés.

2) Le centre « ROI SALOMON », s'occupe de l'analyse économique et financière dans Havila. Comme par hasard, devons-nous rappeler des expressions véhiculées par les promoteurs de cette conquête de l'Afrique centrale : Les « Mines du Roi Salomon », le Kivu ; les « Pipelines du Roi Salomon », c'est le projet en cours avec le gouvernement Kabila pour offrir l'eau du fleuve Congo à Israël.

Fondamentalement, comme pour le cas du nom « Mulenge » dans la guerre actuelle, qui a commencé au Kivu, la mission que se donne le centre « Roi Salomon » de l'Institut Havila, soulève la question de savoir ce qui restera aux Congolais en tant que peuple.

3) Le centre « HAKIM » qui s'est donné pour objectif de rassembler des spécialistes en médecine, en sciences naturelles, en écologie, tous chargés de d'étudier les conditions des écosystèmes dans lesquelles ont émergé les civilisations anciennes de Havila, qui en ont fait qu'à cette époque, ces peuples comptaient parmi eux un pourcentage très élevé de centenaires, comme les caucasiens.

4) Le centre « MULENGE » qui a reçu pour mission de maîtriser ce qu'on appelle les Nouvelles Technologies de Communication. Il doit rassembler la documentation,les pièces d'archives relatives à Havila, mais aussi publier dans les annales de Havila des dossiers documentaires sur toute question jugée cruciale par la direction de l'Institut.

Le centre d' « ISHANGO »,qui appuie « MULENGE » s'occupe notamment des questions logistiques ; il est chargé autre entres de collecter des pièces de musée caractéristiques des peuples anciens de Havila, d'organiser des manifestations culturelles et folkloriques spécifiques aux civilisations de Havila, de faire fonctionner la Fabrique d'Ishango » au sein de laquelle des artisans spécialisés reconstituent l'art et l'artisanat salomonique de Havila.

5) Le centre « TECHOUVHAH » s'occupe de la connexion mémorielle des peuples shébatiques du Nil Blanc : Havila (GRANDS LACS) et du Nil Bleu : Guihon (Ethiopie, Somalie, Erythrée Ogaden, Ghana, Nigeria), etc.

6) Le centre « SACEGA » qui est chargé de raviver le souvenir de l'Institution du bâton de justice et de gouvernement dans Havila. En Kirundi ce bâton «Intahe» rappelle « la déconnexion physique et mémorielle des peuples de Havila par rapport à la mémoire de l'antique Israël, dont ils gardent néanmoins les codes salomoniques et mosaïques, coulés dans des traditions multimillénaires jusqu'ici épargnées de toute tentative de décodage systématique.

7) Le centre « BILKIS REINE DE SABA » qui avait organisé cette conférence, est chargé de l'Analyse et de l'Intervention politique et diplomatique pour les questions relatives au destin des peuples de Havila.

Pour les Tutsis, la prophétie a ses caractéristiques : par le retour historique vers Israël « mais le retour vers l'Israël prophétique » que figure la « Techouvha », « l'espérance de la réunification des « Tribus perdues d'Israël » qui est l'espérance mystique centrale du peuple d'Israël, dispersé aux quatre coins de la terre, depuis la destruction du premier Temple et la déportation à Babylone (- 586) qui marque la dispersion dans les Nations ».

Les sources de GRANDS LACS Confidentiel indiquent que les grands intellectuels tutsis ont célébré le « troisième millénaire » par « la réunification physique des tribus perdues de Havila, de Guihon et de Fouta Djalon ».. Un « gigantesque festival » s'était tenu pendant dix jours (du dimanche 24 octobre au mardi 2 novembre 1999) à Aguleri dans l'Igholand (au Nigeria). Pour bien marquer la référence historique, cette période est conforme à la fête juive de la sortie de l'esclavage d'Egypte.

IV. LES ORGANISATEURS

Retenons quelques noms : l' « African Hebrew Organisation », la « King Solomon Sephardic Federation » (K.S.S.F.) et la diaspora juive rassemblée dans le « Groupe Industriel RIVKIN TECHNOLOGY ».

V. LA BIBLE, LES MYTHES ET LES FAUSSES PROPHETIES.

Vendredi le 18 septembre, 1998, dans un article intitulé « L'or du Kivu, enjeu caché du conflit en R.D.C », l'Agence France Presse, écrivait : « Une légende vivace dans l'est congolais situe les mines du roi Salomon dans cette zone (Kivu), territoire qui alors était et qui reste encore sous le contrôle jaloux de Paul Kagame, le président rwandais de facto.

Aujourd'hui comme alors, le pillage de l'or du Kivu battait son plein ».
Une autre version veut que ceux qui appuient les Tutsis dans la guerre de conquête au Congo expliquent l'invasion actuelle au Congo par la Bible. En effet, à la conférence de Havila, quelques versets bibliques furent lus : le livre de l'Exode 4, 17 ; 17, 5 ; 3,10
; 3,16-20 et 17, 5-7. Selon eux, la guerre actuelle de conquête tutsie dans la région des Grands lacs « Havila » et surtout au Congo est « un fait prophétique, une volonté de Dieu d'Israël ». Et pour preuve, ils se réfèrent au livre biblique d'Essaie, chapitre 18, verset 1-2 qui, assurent-ils, vient à l'appui de leur entreprise guerrière.

Ici on parle des « peuples de grande taille » compris et interprété aujourd'hui comme étant les tutsis, qui hériteraient le pays situé entre deux fleuves au sud de l'Ethiopie (le Congo). Cette région serait donc l'actuel région des Grands lacs africains ou simplement en terme tutsi hébreu : « la terre sacrée de Havila », « la mémoire perdue des douze codes hébraïques des peuples kushites de l'Abyssinie méridionale comprenant le Rwanda, le Burundi, le Buha, l'Ankole, le Buhavu, etc. »

VI. UN NOM NOUVEAU, L'EMPIRE HIMA-TUTSI.

Selon un document confidentiel parvenu à Grands Lacs confidentiel (GLAC), les ambitions d'un empire Hima sont plus réels que nos lecteurs ne peuvent se l'imaginer. La région des Grands lacs est désormais désignée sous une nouvelle appellation : « HAVILA »,
« La terre sacrée de HAVILA » ou « la mémoire perdue des douze codes hébraïques des peuples kushites de l'Abyssinie méridionale (Rwanda, Burundi, Buha, Ankole, Buhavu, etc.)

Géographiquement, partant de cette dernière citation, la terre sacrée de Havila se dessine comme suit :
- Rwanda : l'actuel Rwanda, pays des mille collines avec comme capitale Kigali ;

- Burundi : capitale Bujumbura ;

- Buha : du nom baha ou muha (au singulier), peuple de la Tanzanie occidentale. Par extension, Buha désigne la Tanzanie ;

- Ankole : région de l'Ouganda occidentale habité majoritairement par les Banyankole tribu à laquelle le président Museveni s'identifie par truchement.

- Buhavu : région habitée par les Buhavu c'est-à-dire l'actuelle région du Kivu de la R.D.C. Le nom du chef lieu du sud Kivu (Bukavu) serait une déformation du nom Buhavu !!!

L'Empire des « Tutsis hébreux », « la terre sacrée de Havila » (la région des Grands Lacs africains) englobera donc les pays suivants : Rwanda, Burundi,Buha (Tanzanie), Ankole (Ouganda), Buhavu c'est-à-dire Bukavu au Kivu, province orientale du Congo, etc.

VII. LES TENORS DE LA CONFERENCE.

Que le lecteur se démystifie de la légèreté de cet empire hima-tutsi. Pour fait, les maîtres à penser de cet empire sont comme il pourra le constater en prenant connaissance de l'identité des principaux animateurs de la conférence de Havila, des personnalités hautement instruites qui, non seulement ont tissé des relations avec certains groupes juifs, mais aussi avec plusieurs partenaires occidentaux, politiques, économiques, financiers, bancaires et industriels et militaires qui leur permettront de réaliser leur projet au prix des richesses abondantes dont regorgent ces Etats. A titre d'exemple, nos sources indiquent que depuis la prise de Kindu en RD. Congo, en octobre 1999, Paul Kagame a exporté au Rwanda 950 tonnes de cassitérite traitée en laboratoire, 280 tonnes de colombo-tantalite (pillées à la SOMINKI), 11.000 tonnes de maïs, 4.500 fûts d'huile de palme ; de quoi se nourrir suffisamment, consolider les alliances et acheter de nouvelles armes pour massacrer les Congolais.

Parmi les grands ténors de l'Institut de Havila, citons entre autres :

1. Jean BWEJERI : Professeur, universitaire de haut vol, connu dans le monde de l'enseignement et de la recherche depuis une quinzaine d'années. Formé à l'Ecole de la Nouvelle linguistique qui a revêtu les formes de la Pragmatique linguistique, de l'Analyse du Discours et de la Nouvelle Communication, il consacre actuellement le maximum de son temps et de ses compétences à la recherche post universitaire orientée vers la transdisciplinarité en sciences humaines ratissant d'une traite les champs de la critique littéraire et textuelle, de la Nouvelle linguistique, de l'Analyse du Discours, de l'Histoire ancienne et moderne, de l'Anthropologie africaine, de l'Analyse sociologique et politique, de l'épistémologie contemporaine des sciences sociales, des études bibliques, de la philosophie générale et africaine.

2. Maître Matthias NIYONZIMA : Avocat au barreau de Bruxelles, Docteur en droit de la K.U.L. et lauréat de la prestigieuse Académie de Droit International de la Haye, ce brillant avocat enseigne actuellement à l'Université de Nantes. Il est spécialiste des questions relatives au Droit Africain Comparé, au Droit des Affaires et au Droit du Commerce International.

3. Capitaine CIRAMUNDA Richard-Delvaux : Coordonnateur
du centre GÉDÉON pour la Stratégie et la Défense dans Havila. Ce jeune officier est spécialiste en Criminologie et en Etudes de stratégie militaire. Il a obtenu ses diplômes universitaires et militaires à l'Ecole Royale Militaire de Bruxelles et a choisi de mettre ses capacités d'analyse et d'engagement à la disposition de l'Institut de Havila, qui a urgemment besoin de comprendre, de faire comprendre au monde entier et de traiter l'opinion publique internationale sur ce qui se passe sur le terrain, en termes de stratégies géopolitiques et d'opérations militaires.

4. Monsieur Gaspard KIROMBO : coordonnateur du « Centre MULENGE », Lauréat de la Faculté des Sciences Politiques et Sociales de l'U.C.L., et diplômé des Sciences Religieuses de la même Université, Monsieur KIROMBO avait accepté d'être Modérateur de cette conférence inaugurale.

5. Le même document confidentiel mentionne aussi « la diaspora juive rassemblée dans le Groupe Industriel RIVKIN TECHNOLOGY ».

D'autres sources nous indiquent que parmi les conseillers stratégiques pour l'édification et l'implémentation de l'empire Havila, on retrouve des personnalités comme KIMENYI Alexandre (Professeur américain d'origine tutsi rwandaise), Deogracias BUGERA (ancien réfugié rwandais au Congo qui passe pour un « Munyamulenge »), Bizima KARAHAMUHETO (cousin e Kagame, originaire du Rwanda, un autre « Munyamulenge »), Jérôme GAPANGWA NTERIRYAYO (Evêque d'Uvira, Docteur en Histoire Ecclésiastique) et quelques hommes d'affaires tutsis.

VIII. LES FAITS DE LA GUERRE.

Le prestigieux journal tanzanien « Daily Mail », dans son édition du 14 janvier 1999, sous le titre de « Georges BUSH, MUSEVENI own shares in Congo mines » publiait un article dans lequel il pointait du doigt un ancien général de l'armée israélienne David AGMON comme l'un des hommes qui pillent les minerais dans le territoire congolais occupé par le Rwanda. Des sources fiables ont indiqué à Grands Lacs Confidentiel que les armes qui ruinent le Congo viennent de la Roumanie, des Etats-Unis et d'Israël. Elles sont envoyées au Rwanda et à l'Ouganda sous le prétexte et dans « le cadre » de la « coopération bilatérale militaire » avant d'être acheminées au Congo par le Rwanda ou l'Ouganda.

Les mêmes sources indiquent que certains dignitaires du gouvernement israélien fournissent à Museveni et Kagame l'appui diplomatique, aide financière et assistance militaire. La Pan African News Agency (PANA), dans un article daté du 27 janvier 2000 est venue renforcer ce qui était alors repris comme une simple rumeur par l'A.F.P. Annonçant un projet consistant à drainer l'eau du fleuve Congo pour l'offrir gratuitement aux Israéliens, la PANA a révélé que le projet prendrait le même nom juif qui véhiculait les mythes des minerais au Kivu. Le projet de l'eau du fleuve Congo s'appellerait : « Les pipelines de Salomon » !

Ce projet ambitieux qui mettrait ensemble certains Congolais de la diaspora et des hommes d'affaires américains est une entreprise qui ne convainc que ses initiateurs. A la lumière des origines de la guerre actuelle au Congo et les conséquences sur sa populations, est-il acceptable que quelque ministres du gouvernement congolais en guerre décident, sans consulter la population, d'une question aussi capitale et importante que l'eau du fleuve Congo, question qui implique toute la vie d'une nation pendant de nombreuses générations à venir ?
De toute évidence, le Congo n'a pas vraiment de spécialistes environnementaux ou d'hydrologues capables de démontrer hors de toute contestation possible que le projet « Salomon Pipeline », tel qu'il est conçu, n'aura pas d'impact positif sur le Congo et sa population dans les décennies à venir. Par contre, ceux qui, de manière égoïste, en tireront de plantureux profits financiers n'auront pas de peine à faire avaler aux Congolais qu'il n'y aura aucun danger ou impact négatif sur l'environnement.
Dans les pays organisés, une question comme celle de« Salomon Pipeline » aurait engendré un grand débat national et aurait nécessité un référendum pour recueillir l'opinion populaire.

Au bureau de Westrac (la compagnie du projet « Salomon Pipeline »), on se contente d'expliquer cela avec une extrême légèreté simplificatrice : « c'est l'eau qui va ramener la paix au Congo (car Salomon signifierait paix !!!). C'est un projet qui va transformer le Congo, moins que ne l'ont fait ses fils et filles pendant les quarante dernières années, avec la construction d'églises, de mosquées, d'hôpitaux, d'infrastructures portuaires et aéroportuaires, de parcs, de logements, de centres commerciaux et écoles ».

IX. CONNEXION AUX MEDIAS BELGES.

Au lendemain de la conférence de Havila, les connexions tutsies belges font diffuser par «coïncidence historique » à la chaîne culturelle francophone « CLUB RTL » le célèbre long métrage d'Andrew COMPTON et Bennett MARTON consacré aux Batutsis de Havila, sous le titre évocateur de : «Les mines du Roi Salomon ». Avec Havila « Tout n'est pas fini », quelque chose de nouveau commence », un réseau qui tire des connivences avec les Américains, les Juifs, les Belges etc. pour disloquer le Congo et mieux dominer la région des Grands Lacs africains.

Le président Laurent Désiré KABILA avait tout compris quand il avertissait d'avance les Congolais que la guerre allait « durer longtemps ».

Erik Kennes, CEDAF- Afrika Instituut Afrika Museum .

© Congo Vision

Danger à l’horizon: A bas les candidats de l’étranger


August 4, 2011


Ils poussent un peu partout sur le Continent comme des champignons toxiques. Jeunes, vieux, vieillards, ils ont un dénominateur commun : le parrainage par le Colonisateur blanc. Ils sont candidats à nos élections, aux élections organisées en Afrique. Mais ils attendent que les résultats de ces élections soient proclamés hors d’Afrique. 

Leur âme est vendue. Leur esprit est bradé. Leur liberté est prostituée. Ils puent la trahison. Mais attention, ils ont la cote qui monte. Parce qu’ils ont le verbe. Ils ont la communication avec eux. Parce que le parrain s’en occupe. Ils sont comme des souris de laboratoire. Conditionnés pour être dociles. Manipulés pour brader leur autonomie de pensée, cette force charismatique qui aura façonné leur personnalité et révélé leur talent au grand jour.
Mais le “marché blanc” de l’achat de conscience et de la corruption morale les a identifiés. Ils les a mis à pris. A coût d’illusion monétaire, ils se sont fait acheter et avec eux, ils ont entraîné l’Afrique convoitée de façon bestiale.
Attention. Il faut que je me fasse comprendre. Gros gros français n’a pas d’avenir avec les candidats de l’Etranger.

Alors nous y voici. Les candidats de l’Etranger, ne sont pas tous des étrangers. Idrissa Seck n’est pas un étranger exporté vers le Sénégal. Bongo fils, à tort ou à raison, suscite des interrogations. Mais il est tout de même Gabonais pur sang. Morgan Tsvangirai est du Zimbabwe originel. Raila Odinga est Kenyan de père et de mère eux-mêmes Kenyans de père et de mère depuis des générations. Et pourtant, ils ont choisi d’être des candidats de l’Etranger.

Prestige ou décadence, aidez-moi à leur demander de nous expliquer ce que leur posture peut apporter à l’Afrique. Car ils sont beaucoup plus nombreux que ceux que je viens de citer. Les candidats de l’Etranger. Comme des champignons toxiques, leur credo commun est le programme de gouvernement motivé par l’illusion monétaire. 

Je vais faire simple, pour que vous compreniez bien.

L’illusion monétaire est l’attitude d’un individu qui croyant avoir de l’argent bientôt, se met à dépenser soit en s’endettant soit en faisant des promesses. Allez-y voir en Côte d’Ivoire. L’illusion monétaire avec la promesse de pluies de milliards est en train de faire son petit bonhomme de chemin de façon désastreuse. 

Et dans ce beau pays d’Afrique de l’Ouest, vous y trouverez le roi, le moro nabades candidats de l’Etranger. Sans vergogne, il soutien que le salut du pays se trouve dans le surendettement et l’anarchie institutionnalisée. Sans âme, il promet qu’il incarne la résurrection de la Côte d’Ivoire qu’il a détruite.

C’est le prototype de candidat de l’Etranger. Le sieur Dramane OUATTARA alias ADO Solutions. Son sobriquet à lui seul est en passe de devenir un verset satanique au point que ses partisanes d’Adjamé (quartier populaire d’Abidjan) viennent de sortir un pagne qu’elles ont nommé « Problème est mieux que Solutions. »

Comme vous le voyez, les candidats de l’Etranger ont un destin très trouble qu’ils insufflent au pays tout entier. Comme un champignon toxique, ils détruisent ce sur quoi ils poussent c’est-à-dire le pays, l’environnement ambiant, c’est-à-dire, l’Etat et la Nation, l’Economie, la cohésion sociale, la dynamique économique. Ils doivent être classés au niveau de leur toxicité, dans la même catégorie que les vieillards chefs d’Etat ou candidats à des élections présidentielles.

Alors, Patriotes africains, il y a danger à l’horizon ! Ne laissez prospérer aucun candidat de l’Etranger dans votre pays. Ils ne sont que des vendeurs d’illusion économique, des vendeurs de pays, des vendeurs de richesses nationales, à vil prix contre une fraude électorale montée de toute pièce par le parrain blanc. Alors à bas les candidats de l’Etranger ! Car “Y en marre !”

A très bientôt.

Hassane Magued

RDC : La pauvreté, adversaire redoutable

02/08/2011
Enfant - Un enfant abandonne, Est de la RDC

Deux interrogations pertinentes en cette période cruciale d’avant élections : En quoi le Congo-Kinshasa est-il grand ?

Quelle est l’unité de mesure pour évaluer le devenir du peuple congolais ?....

Un groupe de personnes, tous âges confondus, s’agglutine autour d’un tuyau sectionné de la Regideso en plein cimetière de Kinsuka – Pompage afin de recueillir de l’eau. Juste à côté, un squelette humain et les restes du linceul. L’image qui a fait le tour de Kinshasa, et du Congo, sans oublier les pays limitrophes qui captent les chaînes de télévision congolaise, était insoutenable. Jamais, de mémoire de journaliste, Kinshasa-la-belle -miroir de la RDC- Kinshasa de Ngaliema, Makonko, Wendo Kolosoy, Kale Jeef, Lucie Eyenga, Decassin, Decantor, Moruma, Pr. Yoka Lye Mudaba, Mokuna Trouet, Mayunga, Tabu Ley Rochereau… n’était tombé si bas. Alerte!

Une chaîne de télévision locale, dans l’un de ses reportages de proximité a vu son reporter fixé sa camera sur le cimetière de Kinsuka-Pompage. L’objet du jour est d’actualité brûlante : manque d’eau potable dans plusieurs communes de Kinshasa, la capitale de la RDC.

Dans la mire, un groupe de personnes, tous âges confondus, s’agglutine autour d’un tuyau sectionné de la Regideso d’où s’échappent des litres ininterrompus d’eau. Bidons, seaux… sont vite remplis. Mais juste à côté, l’œil de la camera fixe le squelette d’un être humain et les restes du linceul. Personne ne sourcille, car trop accaparé à remplir son bidon d’eau et peu importe toutes les conséquences qui y en découleront. L’image est insoutenable, frémissante jusqu’ à vous donner de la chair de poule.

Mais aussitôt l’on apprend que ce n’est pas un cas isolé. Les habitants des quartiers périphériques des cimetières de Kintambo en savent quelque chose. A la moindre tombée des pluies, les habitants de Jamaïque contemplent tristement des cercueils et leur contenu quitter leur dernier demeure, emportés par les eaux jusqu’à échouer dans des parcelles voisines.

La population résignée n’a pas non plus d’autre choix devant l’avancée macabre du choléra. Elle puise l’eau dans des caniveaux insalubres, les abords du fleuve Congo riche en microbes des bêtes domestiques en état de décomposition très avancé. Sans oublier ces corps humains que l’on repêche de temps à autre sans connaître les causes de leurs décès, et les déchets que déversent à longueur des journées des industries pollueuses.

Le paroxysme atteint son point culminant avec cette polio qui terrasse des adultes. Jamais cette maladie qui fait de nombreuses victimes chez les enfants, n’a été si virulente jusqu’ à déstabiliser en un temps record un adulte. Hélas ! C’est la dure et pire réalité. Aujourd’hui, la campagne de vaccination contre la polio est dans sa cinquième phase. Fait franchement insolite. L’on n’a jamais vécu ces phénomènes à Kinshasa. Pourquoi ?

La pauvreté : adversaire redoutable

La première cause n’est rien d’autre que la pauvreté. La recrudescence des maladies due à la multiplication des foyers vecteurs de maladies n’est que la résultante du niveau très avancé de la pauvreté. Le Congolais a alors perdu tous ses bons réflexes et repères pour se présenter en personne résignée, en victime expiatoire.

Certes, à longueur des journées, des campagnes de sensibilisation sont organisées pour inviter la population à bouillir l’eau en vue de la rendre potable. Elle est même conviée à se servir de l’eau de javel pour obtenir le même résultat. Beau discours qui demeure sur le boulevard des vœux pieux.

En effet, les éducateurs sanitaires refusent superbement de dire que le charbon, l’eau de javel s’achètent. La bouteille de javel revient à Fc 1000. Une botte de charbon coûte aujourd’hui 500 Fc. S’il faut bouillir l’eau chaque jour, un foyer kinois devra se résoudre à dépenser mensuellement 15.500 Fc. C’est déjà un luxe que plusieurs foyers ne peuvent se le permettre dès lors que le SMIG est de 3 dollars par jour, soit Fc 70.200 par mois. Or, il ne s’agit pas seulement de bouillir l’eau, il faut également manger, se soigner, se déplacer, subvenir aux besoins des enfants à l’école. Le déficit du budget domestique est inéluctable, faisant le lit confortable de la pauvreté.

La résurgence du choléra et de la polio s’expliquent par le même phénomène. Partant, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Si aujourd’hui les « restaurants de rue » s’implantent n’importe où ; que les marchés ont pris de l’extension jusqu’à l’entrée des latrines, cela est dû simplement à ce reflexe de survie. Les « Mama Malewa », les organisateurs des kermesses ne peuvent assainir leurs milieux d’activités commerciales tant ils sont eux- mêmes confrontés aux caprices de la pauvreté. Que dire de leurs milliers de clients qui, poches quasiment allégées, d’autres affaiblis par de longs mois de chômage, ne peuvent s’offrir le repas d’un prince dans des conditions hygiéniques acceptables. Et quand on sait que la qualité de ces « menus » soulève souvent des « troubles » au niveau du ventre, ne chercher point à savoir où l’on déverse les merveilles de la cuisine… en pleine nature avec la pollution de l’environnement. Les conséquences se manifestent par la résurgence des maladies endémiques et épidémiques.

C’est dire que la pauvreté se présente aujourd’hui comme le redoutable adversaire de tous les gouvernements africains. Ce n’est plus l’opposition. Et même celle-ci, en tant que « contre – pouvoir », doit également faire face à ce même adversaire. Seuls les gouvernements qui démontreront leurs capacités à réduire la pauvreté peuvent prétendre mener à bon port le processus de démocratisation, jeter les bases d’un développement global et durable, stabiliser les institutions nationales. Viser le pouvoir sans disposer d’un programme réfléchi pour réduire la pauvreté, serait faire de la démagogie. Exactement. Autant dire que la RDC n’a plus besoin de «griots» mais des «stratèges» pour neutraliser cet adversaire redoutable.

La Congolia-somaligate

L’on vient là de dégager quelques indices de la pauvreté. Le manque d’eau potable, le choléra, la polio ne sont rien d’autre que les manifestations indiscutables de la pauvreté. Ainsi que l’on le faisait remarquer dans l’une des précédentes livraisons, chaque pays africain dispose de sa « somalie ».

Ce spectacle dans le cimetière de Kinsuka-Pompage ne diffère en rien de ces images ahurissantes de la Corne de l’Afrique. La polio, le choléra, ce sont également des conséquences de la famine, de la malnutrition, de l’incapacité politique a placé avant tout l’homme au centre de toute action politique, économique et sociale. C’est un autre mode sécheresse.Une grave affaire : la «Congolia-somaligate ».

D’où ces deux interrogations pertinentes en cette période cruciale d’avant élections : En quoi le Congo-Kinshasa est-il grand ? Quelle est l’unité de mesure pour évaluer le devenir du peuple congolais ?....

[Par Freddy Monsa Iyaka Duku]
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FRCI / Salaires main à main : La grogne gagne les casernes

jeu, 4 août 2011
Abidjan Business

Gendarmes au camp militaire d'Agban.

L'intelligent d'Abidjan - Des voix s’élèvent de plus en plus, au sein des Forces républicaines de Côte d’Ivoire pour décrier la façon dont les salaires des hommes en

armes sont perçus. Si après la crise postélectorale, l’attitude des nouvelles autorités impliquées dans la gestion des salaires des FRCI était bien fondée, et acceptée par tous, force est de reconnaître qu’après plus de trois mois de pratique du nouveau mode de gestion des salaires (main à main), l’on aurait pu trouver une autre solution plus pratique et efficace pour payer les salaires des militaires afin de soulager leur calvaire dans les casernes. Rappelons que la mesure actuelle avait été prise pour contrôler l’effectif des FRCI, identifier ceux qui sont déserteurs, en exil, qui ne viennent pas au travail ou même qui sont morts. Un appel a même été lancé à ceux qui hésitaient à rentrer dans les rangs des FRCI. L’ultimatum du Chef de l’Etat aux exilés militaires expirait fin juillet 2011. Toute chose qui justifiait le mode ‘’main à main’’ aux FRCI.

Seulement, depuis ces mois jusqu’à ce jour, les familles et ménages des FRCI souffrent du fait de ce mode de paiement pour percevoir leurs soldes. Pis, certains d’entre eux, ne reçoivent leur paie qu’au milieu du mois. Le processus ne prenant en compte par jour qu’entre 15 à 20 soldats. « Si nous avons tenu et résisté jusque-là, c’est parce que nous comprenons les nouvelles autorités qui venaient de s’asseoir. En plus, nous vivons de dettes. Mais, trop, c’est trop. Et nous comptons nous faire entendre, si un mode plus approprié pour nous payer n’est pas appliqué », menace un groupe de militaires qui nous a rendu visite hier mardi 2 août 2011, à notre rédaction. La tension monte et pourrait s’amplifier.

Un des mécontents a ajouté ceci : « Nous pouvons donner une solution efficace aux autorités pour faire cesser les plaintes. L’Etat peut identifier tous ceux qui sont dans les rangs, émettre des bons de paiement pour leurs salaires, continuer à faire les virements comme avant afin que chacun, muni de son bon, se rende à sa banque pour être payé ».

Certes des solutions peuvent être proposées, quitte à l’Etat de faire diligence pour désamorcer une bombe latente.

JFK