Les ennemis de la RDC glissent entre les fissures créées par les Congolais eux-mêmes. Pour chasser Mobutu, un consensus national était dégagé. Malheureusement, au lieu de rester unis, les Congolais ont béatement ouvert les portes des secrets de la République aux étrangers.
James Kabarebe, officier rwandais, a occupé les fonctions stratégiques de chef d’état-major de l’armée nationale. Il avait ainsi à sa disposition, l’entièreté de la carte sécuritaire du pays. Des jours après, il l’a utilisée contre la République et ses institutions.
Le soutien apporté par le Zimbabwe, la Namibie, l’Angola, le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda, … a permis, une fois de plus, d’exposer la République à la convoitise des étrangers d’autant plus qu’ils se sont rendus compte par eux-mêmes de nos insuffisances.
Qu’à cela ne tienne, un sursaut est toujours possible allant dans le sens de sortir le pays de ce piège tendu par ses propres enfants pour des mobiles compréhensibles. L’unité est la voie royale susceptible de ramener la cohésion au sein d’une population clochardisée par une misère incompréhensible.
L’heure est venue pour que plus de 400 ethnies existant et vivant à l’intérieur des frontières parlent le langage du Congo souverain. Ce credo passe par la consolidation des institutions ; elle-même est conséquente à une rigueur dans la distribution de la justice et du revenu national.
L’unité n’est possible que dans l’égalité des chances, des droits et des devoirs. L’unité devient illusoire lorsque les uns vont continuer à subir les rigueurs de la loi, alors qu’aux conditions similaires, les autres vivent dans l’impunité la plus visible, narguant leurs victimes.
La bonne gouvernance est également le volet le plus important dans la convergence des vues de la population d’un Etat. Les dirigeants portent sur eux une grande responsabilité. Les incantations ne suffisent plus. Il faut des actes allant dans le sens de promouvoir cette unité.
Les fractures Opposition-Majorité doivent disparaître lorsqu’il s’agit de la Nation. Les Congolais d’origine rwandophone, estiment de nombreux observateurs, devraient constituer ce fer de lance du lobbying engagé contre la campagne orchestrée par le régime rwandais ternissant, injustement, l’image de la République. Les voir aux premières loges calmerait les ardeurs des ennemis de la RDC, déterminés à la balkaniser.
De même, toutes les tribus de la RDC, en ce compris les ethnies d’origine rwandaise, devraient s’interdire de stigmatiser des criminels comme Bosco Ntaganda sur la base de leur appartenance tribale. Ce sont des criminels de grand chemin, il faut les traiter comme tels.
Même dans le choix de nos amis : Américains, Français, Sud africains, Canadiens, Chinois, indiens, Iraniens, Cubains, Russes, Coréens, Angolais, Suédois, …, un seul leitmotiv doit guider nos actions, à savoir la défense du seul intérêt national. C’est le prix de la lutte contre la balkanisation.
Et, c’est à ce prix seulement que le Congo sera à mesure de refaire son unité, brisée par des guerres à répétition qui fragilisent sa partie orientale.
© Le Potentiel
James Kabarebe, officier rwandais, a occupé les fonctions stratégiques de chef d’état-major de l’armée nationale. Il avait ainsi à sa disposition, l’entièreté de la carte sécuritaire du pays. Des jours après, il l’a utilisée contre la République et ses institutions.
Le soutien apporté par le Zimbabwe, la Namibie, l’Angola, le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda, … a permis, une fois de plus, d’exposer la République à la convoitise des étrangers d’autant plus qu’ils se sont rendus compte par eux-mêmes de nos insuffisances.
Qu’à cela ne tienne, un sursaut est toujours possible allant dans le sens de sortir le pays de ce piège tendu par ses propres enfants pour des mobiles compréhensibles. L’unité est la voie royale susceptible de ramener la cohésion au sein d’une population clochardisée par une misère incompréhensible.
L’heure est venue pour que plus de 400 ethnies existant et vivant à l’intérieur des frontières parlent le langage du Congo souverain. Ce credo passe par la consolidation des institutions ; elle-même est conséquente à une rigueur dans la distribution de la justice et du revenu national.
L’unité n’est possible que dans l’égalité des chances, des droits et des devoirs. L’unité devient illusoire lorsque les uns vont continuer à subir les rigueurs de la loi, alors qu’aux conditions similaires, les autres vivent dans l’impunité la plus visible, narguant leurs victimes.
La bonne gouvernance est également le volet le plus important dans la convergence des vues de la population d’un Etat. Les dirigeants portent sur eux une grande responsabilité. Les incantations ne suffisent plus. Il faut des actes allant dans le sens de promouvoir cette unité.
Les fractures Opposition-Majorité doivent disparaître lorsqu’il s’agit de la Nation. Les Congolais d’origine rwandophone, estiment de nombreux observateurs, devraient constituer ce fer de lance du lobbying engagé contre la campagne orchestrée par le régime rwandais ternissant, injustement, l’image de la République. Les voir aux premières loges calmerait les ardeurs des ennemis de la RDC, déterminés à la balkaniser.
De même, toutes les tribus de la RDC, en ce compris les ethnies d’origine rwandaise, devraient s’interdire de stigmatiser des criminels comme Bosco Ntaganda sur la base de leur appartenance tribale. Ce sont des criminels de grand chemin, il faut les traiter comme tels.
Même dans le choix de nos amis : Américains, Français, Sud africains, Canadiens, Chinois, indiens, Iraniens, Cubains, Russes, Coréens, Angolais, Suédois, …, un seul leitmotiv doit guider nos actions, à savoir la défense du seul intérêt national. C’est le prix de la lutte contre la balkanisation.
Et, c’est à ce prix seulement que le Congo sera à mesure de refaire son unité, brisée par des guerres à répétition qui fragilisent sa partie orientale.
© Le Potentiel
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