vendredi 20 janvier 2012

RDC : « Joseph KABILA » a-t-il encore toute sa tête ?

image Joseph KABILA - President sortant de la RDC, dans la foret...


Le problème de ce psychopathe aujourd’hui ce n’est plus ni les collabos qui l’entourent, ni même la jungle dans laquelle il se terre, mais bien plutôt  celle qu’il a dans la tête.

Telle est l’une des questions qui défraie la chronique chez  les congolais depuis que l’une des photos de l’imposteur rwandais a été diffusée dans l’article de L’œil du Patriote paru le 17 janvier 2012.

En effet, un détail insolite n’a pas échappé à l’œil vigilant de ces nombreux compatriotes qui se sont tout de suite posés la question de savoir pour quelle raison une personne saine d’esprit, chef de l’État par-dessus le marché,  irait s’affubler de 2 montres à la fois, une à chaque poignée comme c’est le cas d’Hyppolite Kanambe sur cette photo ?

Ébranlés par le ridicule et les moqueries provoquées par cette image de leur mentor  certains kabilistes se sont empressés de crier à un « montage » d’Honoré Ngbanda. Comme si « Joseph Kabila » avait besoin du Président de l’APARECO pour se ridiculiser !

Cette photo que L’œil du Patriote publie entièrement cette fois-ci est tirée d’une des pages  Facebook de  « Joseph Kabila » lui-même.

Est-ce la faute de l’APARECO  si  les personnes chargées de la communication du « raïs »  alimentent eux-mêmes l’internet avec des photos aussi cocasses ?

Ces détails tragi-comiques  ajoutés à l’air hagard du fils d’Adrien Kanambe, en a incité plus d’un  à se demander quelle est réellement l’état psychopathologique de Kanambe ?

Jean-Marie Kassamba, l’un de ses griots flatteurs que l’on aperçoit d’ailleurs à l’arrière sur la même photo pourrait peut-être répondre à cette question. Mais, rien n’est moins sur,  car lui aussi semble souffrir d’une sévère amnésie depuis qu’il a attrapé  le fameux « syndrome de la mangeoire ».

Certains de ceux qui l’on connu lorsqu’il arpentait encore les rues parisiennes se souviennent pourtant  de ses critiques   sans détour contre le  « petit rwandais »,  sans compter ses nombreuses tentatives  et sollicitations pour travailler avec … le président de l’APARECO !

Eh oui, quelques dollars plus tard le collabo du Cinquantenaire  applique scrupuleusement l’adage français qui dit : « on ne parle pas la bouche pleine » !

Grisé par l’ivresse du pouvoir  et les flatteries de tous ceux que sa présence au sommet  de l’État  permet de s’enrichir à  outrance, l’imposteur rwandais et ses collabos congolais n’ont toujours pas su lire les signes des temps.

« Joseph Kabila » a beau porté 2 montres il n’en est pas moins déboussolé au point de comprendre trop tard que le glas a déjà sonné pour lui. Le travail amorcé par Honoré Ngbanda depuis janvier 2001, quelques jours à peine après l’arrivée à la présidence de celui qui se fait frauduleusement appeler « Joseph Kabila » (Cf. Jeune Afrique Économie N°323 de Janvier 2001, page 14), a déjà atteint l’un de ses objectifs principaux qui était celui d’alerter le monde et les congolais en particulier contre cet imposteur rwandais et ses projets d’occupation et de balkanisation de la RDC.

Mais, plutôt que de regagner rapidement son pays  des milles collines, Hyppolite Kanambe, l’ancien kadogo aux bottes de jardinier, s’est laissé prendre au jeu du pouvoir. Il est pourtant aujourd’hui obligé de se terrer comme un rat ou d’errer comme un SDF, sans même être sur de pouvoir  jouir de tant de richesses accumulées.

Son attitude confirme  d’ailleurs qu’il  est amplement conscient   du véritable résultat des récentes élections en RDC. En effet, même la fraude et la répression n’ont pas réussi à empêcher les congolais de prouver au monde  qu’ils ne veulent surtout pas de lui.

Sa psychose des congolais qu’il a tant martyrisés est devenue telle qu’il se méfie désormais même de ceux d’entre eux qui font parti de ses gardes, préférant de loin les mercenaires rwandais ou tanzaniens à son service.

C’est ainsi que, sa paranoïa ayant atteint son paroxysme, vendredi dernier juste avant de s’envoler pour le Katanga il a carrément boxé son officier d’ordonnance qu’il a ensuite laissé à Kinshasa !

Non, décidemment  à voir sa photo ci-dessus, ses deux montres et même une boussole ne sont d’aucune utilité  à  ce pauvre garçon. S’il avait réellement toute sa tête la simple  crainte du ridicule l’aurait dissuadé de se montrer ainsi.

S’il avait réellement toute sa tête, plutôt que de multiplier les actes de démence ou de massacrer des congolais à tour de bras, il aurait compris depuis longtemps que son aventure en RDC ne pouvait pas durer et qu’il devait prendre ses dispositions pendant qu’il en était encore temps.

Le problème de ce psychopathe aujourd’hui ce n’est plus ni les collabos qui l’entourent, ni même la jungle dans laquelle il se terre, mais bien plutôt  celle qu’il a dans la tête. Posséder  une montre et même plusieurs montres c’est bien, mais utiliser  son temps  à bon escient c’est mieux !

A voir la tournure des événements en RDC et toute  la mobilisation des congolais, il devient de plus en plus évident  que le temps ne joue  pas en faveur de  l’imposteur rwandais.

Pauvre Hyppolite, encore faut-il qu’il sache lire les signes des temps !

Paris, le 20 Janvier 2012
Candide OKEKE

Kabila serait très en colère contre ses collaborateurs

Après un exercice mental auquel il n’est pas habitué, le président sortant du Congo serait en repos au parc de Kundelungu. Kabila et sa famille se reposent loin de tohu-bohu de Kinshasa pour se refaire la santé après la tension des élections qui a failli l’amener à un accident vasculaire cérébral.

Il ne veut pas de dérangement. Il se serait même dépouillé de ses gardes du corps pour n’en garder qu’un seul qui a voyagé avec lui.



Après un exercice mental auquel il n’est pas habitué, le président sortant du Congo serait en repos au parc de Kundelungu. Kabila et sa famille se reposent loin de tohu-bohu de Kinshasa pour se refaire la santé après la tension des élections qui a failli m’amener à un accident vasculaire cérébral. Il ne veut pas de dérangement.

Il se serait même dépouillé de ses gardes du corps pour n’en garder qu’un seul qui a voyagé avec lui.

Bien qu’il ait balbutié qu’il a été le grand vainqueur des élections du 28 novembre 2011, bien qu’il ait prêté serment dans un cadre militaire et militarisé, la conscience commence à faire mal.

Kabila est conscient qu’il n’a pas gagné les élections. Il était obligé de mentir sur tous les plans pour ne pas décevoir les partenaires. Mais, il est difficile de tromper sa conscience. Mentez mentez, il en restera toujours quelque chose !

Kabila est fâché contre ses collaborateurs directs ; à l’occurrence: Boshab et Katumba Mwanke qui ont très mal coordonné les opérations de tricherie et de fraude lors des élections pour faire vaincre leur patron. Dans leur mode opératoire, ils ont laissé beaucoup de traces qui accablent le chef aujourd’hui.

Il ne sait pas se défendre tellement qu’il existe des preuves de tricherie et de fraude sur l’étendue du territoire national et ailleurs.

En plus,ce sont les membres de sa propre famille politique qui dévoilent les secrets suite aux contentieux électoraux qui existent entre eux. Le chef n’a pas du tout apprécié la flagrance qui a caractérisé les opérations de tricherie et de fraude.

L’équipe des experts internationaux venue épauler la CENI est rentrée la queue entre les pattes. Pourtant, sa mission était d’aider la CENI dans la compilation des résultats des législatives pour y donner ne fût-ce qu’un grain de crédit.

C’est sur demande expresse de la CENI elle-même dépassée par les contestations que la Monusco a pu négocier l’expertise de ces ONG spécialisées en matière d’élection.

Selon plusieurs sources, il y aurait eu blocage dans l’accès aux données, refus de collaborer avec eux par la désertion des bureaux par les responsables pendant leur présence et il n’y avait pas moyen de traiter les données parce qu’incompréhensibles etc.

Bien que les choses se soient passées de cette manière, ils (ces experts) seront obligés de faire rapport à leur hiérarchie et les partenaires qui ont intérêt à connaître la vérité sur ces élections attendent ce même rapport qui viendrait d’une organisation neutre pour se prononcer.

Le chef du parti du président sortant aux abois.



Entre temps, Aubin Minaku, le secrétaire général du PPRD, est aux abois : il défie quiconque (qui) détendrait des preuves d’une tricherie planifiée par son parti qu’il les brandisse. Il accepte la tricherie mais, pour lui, elle n’était pas planifiée.

Le comportement de l’intellectuel congolais proche de Kabila estdangereux pour l’avenir du pays. Ce qui est étonnant et grave, c’est d’assister à cette métamorphose de l’intellectuel congolais de lagénération de Kabila qui n’observe ni probité morale, ni sens de l’honneur.

Pourtant, Aubin sort d’une famille bien élevée ! Mon cher Aubin, il ne faut pas briller par l’immoralité et la médiocrité. La question que tu poses a été posée au cardinal Monsengwo par ton collègue Boshab. Il y en a eu des preuves.

Quelles preuves veux-tu encore qu’on t’apporte ?

Tricher, c’est passer à travers les emails du filet sans être pris. Vous, vous avez été pris la main dans le sac tellement que vous avez été grossiers dans votre façon de faire. La planification suppose une préparation en avance.

Lorsqu’on analyse le dispositif que vous avez mis en place : homme de main à la tête de la CENI, bureaux fictifs, opacité dans la compilation des résultats, refus de publier les résultats par bureau de vote .., effectivement il y a eu planification de la base au sommet.

C’est vous qui détenez les preuves de la tricherie et de la fraude. La population vous demande de publier les résultats que votre homme de main a proclamés par bureau de vote. Tout le monde qui s’est intéressé au vote détient ses résultats affichés dans les bureaux de vote. C’est en ce moment que vous serez édifiés.

Combien des membres de ton parti ne sont-ils pas en conflit pour tricherie et fraude ? C’est ta conscience qui va t’interpeller comme c’est déjà le cas pour ton chef. Je sais que l’arrogance de ton adresse en tant que collègue à Boshab, un antivaleur, s’éteint lorsque tu te soulages aux toilettes ; lorsque tu dors et que tu comptes les carreaux du plafond au-dessus de toi ou lorsque tu es face à toi-même en tant que fils de papa Minaku.

Quelle moralité pour la génération Kabila ?
Dans notre article : « Pourquoi Kabila a-t-il perdu la confiance du peuple congolais ? », nous avons répondu à la question en disant : « à cause des similitudes avec Mobutu ». Aucun futur président du Congo ne bénéficiera de la latitude pour se moquer du peuple congolais comme l’a si bien fait Mobutu.

Ce que les collaborateurs de Kabila font aujourd’hui, c’est du « déjà vécu » Il y a des gens qui l’ont fait avant eux. Rappelez-vous certains noms comme: Ngbanda, Bolozi, Nendaka, Sakombi, Kitima, Nzimbi, Baramoto, Bemba saholona, Kengo, Kongolu alias Saddam Hussein etc.

Ils ont été médiocres par leur participation dans le régime Mobutu et ils le regrettent aujourd’hui. Ils auraient bien géré le pays, on ne parlerait pas de Kabila et ils n’auraient pas fui le pays.

Maintenant qu’il y a des combattants congolais à travers le monde, les Boshab, KatumbaMwanke, Mende, Tambwe, NgoyMulundadoivent déjà se chercher une autre planète où ils iront se cacher. Les maisons qu’ils détiennent en occident sont connues : à Ottignie, à wavre etc. Ils sont sur les erreurs de leurs prédécesseurs Mobutistes.

Heureusement que le ridicule ne tue pas !

Boshab qui a volé l’argent de la SNEL payé par le Congo-Brazzaville est revenu comme président de l’assemblée nationale. KinkeyMulumba qui défend à cor et à cri le régime Kabila est celui qui lisait le dernier rapport du gouvernement Likulia au moment où leur chef Mobutu était déjà en fuite. Il est passé par le RCD-GOMA avant de se tailler une place non négligeable dans le PPRD.

Avec ce genre de prostitués politiques sans moral ni foi, comment voulez-vous que le pays marche ?

Kashala qui a posé timidement sa candidature aux présidentielles est, en réalité, un agent de Kabila. Ce n’est pas avec ces voyous que le Congo pourra relever le défi de son développement.

Le pays ne se construit pas sans discipline ni sans moralité.

Sinon, ce serait cette maison construite par le sorcier et le voleur où chacun d’eux pensant être plus rusé que l’autre passe à son tour, l’un le jour et l’autre la nuit, voler les briques qui leur servent dans la construction.

Le niveau des travaux stagne et la maison reste éternellement un chantier.

La génération Kabila est sans ambition ni fierté d’avoir été au sommet de l’état. L’histoire ne pourra retenir leurs noms sauf lorsqu’il s’agit de dresser la liste des congolais médiocres.

Cette fois-ci, c’est le système de la clé boa. La population ne se laissera pas faire. Même si votre chef a prêté serment, il est pris en sandwich par le peuple qui refuse de se laisser diriger par lui. C’est l’article 64 qui nous donne cette possibilité.

La médiocrité du gouvernement

La TVA a été introduite dans la vie quotidienne des congolais sans que personne n’ait eu ne fût-ce que le culot de leur expliquer ce que c’est. Il s’agit d’un moyen par lequel l’état pourra renflouer ses caisses. Mais, l’état congolais a déjà beaucoup d’argent qui va dans les proches des individus au lieu d’aller dans les caisses de l’état qui sont presque vides.

Il apparaît que Kabila et ses gens multiplient des moyens par lesquels ils sont décidés de mettre la population à genou. Ils procèdent par l’intimidation pour se faire respecter.

Comment pouvez-vous implémenter un projet bénéfique soit-il sans qu’au préalable en aviser les bénéficiaires par des campagnes de sensibilisation ? De quelle école êtes-vous ?

Le Congo n’est pas pauvre intellectuellement. Il regorge des gens capables. Vous avez tout intérêt à nous demander des conseils.

La reconversion professionnelle de Kabila

Je voudrais prodiguer un conseil à monsieur Kabila. Celui de lui demander de nettoyer sa cour et renouveler ses collaborateurs. Il a besoin des gens qui peuvent l’aider à commencer une nouvelle vie. Il y a des congolais de grandes valeurs intellectuelle et morale.

Il doit penser à autre chose maintenant qu’il n’est plus président. Il a besoin d’une reconversion professionnelle. Comme il a des milliards, se lancer dans les affaires serait un projet idéal. Il permettra de créer de l’emploi et, en même temps, continuer dans le sens du développement du pays.

Nous, nous bâtirons un Congo plus beau qu’avant.

Le compatriote
Chrysostome Mukila Kamba
mukilakamba@yahoo.fr

Bilans contradictoires de l’armée et des rebelles au sujet des combats dans le nord-est du Mali

© RFI

Par RFI
Les affrontements se poursuivaient toujours ce vendredi 20 janvier 2012 dans le nord-est du Mali.

L'armée gouvernementale et les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) combattent à l’arme lourde depuis mardi autour de plusieurs camps militaires, à Tessalit, Ménaka et Aguelhoc.

Les autorités et les rebelles ont annoncé des bilans contradictoires des combats.

C'est un peu la confusion. Il est difficile d'avancer avec certitude sur ce qui se passe exactement sur le terrain. C’est un peu la guerre des bilans. L’armée malienne parlait jeudi soir de 47 morts, dont 45 du côté des assaillants et deux chez les soldats gouvernementaux, avec de très nombreux blessés.

Ce vendredi, c'est au tour du MNLA de sortir ses chiffres. Selon le mouvement rebelle, l'armée malienne aurait perdu dix soldats sur Ménaka. Quinze soldats gouvernementaux auraient été fait prisonniers et seraient entre les mains du mouvement. Les rebelles ne déploreraient que deux blessés légers, mais n’ont pas fourni de bilan sur les combats à Tessalit.

En revanche, toujours selon le MNLA, il y aurait eu beaucoup de morts ce vendredi dans les rangs de l'armée malienne au sud d'Aguelhoc. L'armée aurait perdu plusieurs dizaines de ses combattants au cours d'une embuscade. L'affrontement s’est déroulé au sud de cette localité, dans un oued appelé Imenzad.

De sources concordantes, l'armée malienne a envoyé d'important moyens sur Aguelhoc depuis Gao : plusieurs véhicules blindés, des camions de troupes et des véhicules tout-terrain. Le coup de feu a semble-t-il été très fort.

Quelques véhicules seulement de l'armée malienne auraient réussi à prendre la fuite, et parmi eux le chef, le colonel Ould Meïdou, l'un des piliers de l'armée malienne dans le nord du pays. Des blessés loyalistes ont été rapatriés à Gao. Ce vendredi soir, l'armée malienne affirmait pour sa part contrôler le secteur.

"KABILA" sous pression : "Gouvernement TSHISEKEDI" la semaine prochaine

image Etienne TSHISEKEDI - Président élu de la République démocratique du Congo

Le président Etienne TSHISEKEDI a annulé les élections législatives du 28 novembre 2012 en République Démocratique du Congo (RDC). Il a décidé de se rendre au Palais de la Nation, « symbole et siège du pouvoir » et son « gouvernement » sera formé la semaine prochaine.

En attendant une nouvelle Assemblée nationale, TSHISEKEDI a promis de « gouverner par ordonnance et décrets-lois ». Le président sortant Hippolyte KANAMBE alias «Joseph KABILA» sous pression.

C’est dans l’après-midi du vendredi 20 janvier qu’Étienne Tshisekedi wa Mulumba a rompu le silence. Celui qui s'est "autoproclamé" président le 23 décembre dernier après le scrutin controversé du 28 novembre a annoncé son programme d’action.

L’accès à la rue des Pétunias, à Limete, une commune de l’est de Kinshasa où habite Étienne Tshisekedi, était quasiment interdit d’accès à la presse ou à d’autres visiteurs ce vendredi. Raison du déploiement accru des forces de l’ordre : empêcher toute affluence à la conférence de presse donnée par Tshisekedi.

La rencontre a quand même eu lieu en présence, notamment, de représentants de la Monusco.

D’entrée de jeu, le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a exprimé son « plaisir » d’« annoncer officiellement » la prise de ses « fonctions d’élu du peuple congolais ».

Après avoir rappelé son serment « prêté devant la nation » et indiqué qu’il lui fallait le soutien de la force publique, il a demandé à celle-ci de lui faire allégeance car « l’armée et la police sont acquises au changement ».

Formation d'un gouvernement

Tshisekedi, qui a décidé de se rendre au Palais de la Nation, « symbole et siège du pouvoir », devrait former son « gouvernement » la semaine prochaine. À la question de savoir sur quelle base ce « gouvernement » sera constitué, il a répondu qu’il avait annulé les élections législatives du 28 novembre.

En attendant une nouvelle Assemblée nationale, il a promis de « gouverner par ordonnance et décrets-lois ».

Son programme d’action comprend, dès février, un recensement général de la population dont la réalisation a été confiée à « une société suisse ». Suivront ensuite des élections locales et législatives.

Quant à savoir s’il est disposé à participer à des concertations avec le camp de Joseph Kabila, le leader de l’UDPS a été catégorique : « C’est du confusionnisme. Il n’est pas question de participer à quelque table ronde que ce soit. Le peuple a pensé à Tshisekedi et c’est lui qui va diriger [la RDC] ».

La police interdit l'accès à la résidence de Tshisekedi

La police a interdit vendredi aux journalistes l'accès à une conférence de presse que l'opposant congolais Etienne Tshisekedi, autoproclamé "président élu" de la République démocratique du Congo, devait donner dans sa résidence à Kinshasa.

La rencontre était prévue à 13H00 (12H00 GMT) mais une cinquantaine de policiers ont bloqué le passage à une dizaine de journalistes congolais et étrangers, ainsi qu'à des responsables de partis proches de l'opposant, à plusieurs rues de la résidence de M. Tshisekedi, dans le quartier de Limete (est).

Un photographe qui prenait des clichés a été menacé d'arrestation.

"La police empêche tout le monde d'accéder à la résidence du président Tshisekedi, même ses collaborateurs les plus proches n'ont pas accès", a dénoncé l'avocat Serge Mayamba, secrétaire national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de M. Tshisekedi.

Quelque 150 partisans de l'UDPS n'ont également pas pu approcher la résidence. "Nous allons nous organiser, on en a assez!" a lancé l'un d'eux aux policiers. "Grandissez! Grandissez!", a rétorqué l'un des policiers déployés.

Pour Serge Mayamba, ce climat "confirme ce que nous avons toujours dénoncé: la mise en résidence surveillée du président Tshisekedi et l'empêchement fait au président Tshisekedi et à tous ses collaborateurs de pouvoir travailler".

Vers 15H00, la police a dispersé les quelques dizaines de partisans de l'UDPS en tirant deux grenades lacrymogènes et en patrouillant ensuite avec des pick-up dans le quartier.

Arrivé deuxième de la présidentielle du 28 novembre 2011, M. Tshisekedi a rejeté les résultats donnant la victoire au chef de l'Etat sortant Joseph Kabila, en dénonçant de multiples irrégularités lors du scrutin couplé aux législatives et constatées également par plusieurs pays, les observateurs nationaux et étrangers et l'Eglise catholique congolaise.


[avec Tshitenge Lubabu M.K., Afp]

Masques, Boucliers...de la RDC

Masques, Boucliers...RDCongo Diaporama: Ina-kinshasa’s trip to Kinshasa, République démocratique du Congo was created by TripAdvisor. See another Kinshasa slideshow. Create your own stunning free slideshow from your travel photos.

RDC : Tshisekedi sort de son silence

20/01/2012 
Par Tshitenge Lubabu M.K.Étienne Tshisekedi lors d'une conférence de presse à Bruxelles le 19 avril 2001.
Étienne Tshisekedi lors d'une conférence de presse à Bruxelles le 19 avril 2001. © Étienne Ansotte/AFP/Archives
 
C’est dans l’après-midi du vendredi 20 janvier qu’Étienne Tshisekedi wa Mulumba a rompu le silence. Celui qui s'est "autoproclamé" président le 23 décembre dernier après le scrutin controversé du 28 novembre a annoncé son programme d’action.

L’accès à la rue des Pétunias, à Limete, une commune de l’est de Kinshasa où habite Étienne Tshisekedi, était quasiment interdit d’accès à la presse ou à d’autres visiteurs ce vendredi. Raison du déploiement accru des forces de l’ordre : empêcher toute affluence à la conférence de presse donnée par Tshisekedi.

La rencontre a quand même eu lieu en présence, notamment, de représentants de la Monusco.

D’entrée de jeu, le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a exprimé son « plaisir » d’« annoncer officiellement » la prise de ses « fonctions d’élu du peuple congolais ».

Après avoir rappelé son serment « prêté devant la nation » et indiqué qu’il lui fallait le soutien de la force publique, il a demandé à celle-ci de lui faire allégeance car « l’armée et la police sont acquises au changement ».

Formation d'un gouvernement

Tshisekedi, qui a décidé de se rendre au Palais de la Nation, « symbole et siège du pouvoir », devrait former son « gouvernement » la semaine prochaine. À la question de savoir sur quelle base ce « gouvernement » sera constitué, il a répondu qu’il avait annulé les élections législatives du 28 novembre.

En attendant une nouvelle Assemblée nationale, il a promis de « gouverner par ordonnance et décrets-lois ».

Son programme d’action comprend, dès février, un recensement général de la population dont la réalisation a été confiée à « une société suisse ». Suivront ensuite des élections locales et législatives.

Quant à savoir s’il est disposé à participer à des concertations avec le camp de Joseph Kabila, le leader de l’UDPS a été catégorique : « C’est du confusionnisme. Il n’est pas question de participer à quelque table ronde que ce soit. Le peuple a pensé à Tshisekedi et c’est lui qui va diriger [la RDC] ».
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Tshitenge Lubabu M.K.  

Libye : pendant la paix, la guerre continue

Rien ne va plus en Libye: le CNT aurait appelé le Pentagone à l’aide. 12 000 soldats américains seraient sur le point d’être déployés en Libye

Misrata, le 20 décembre 2011. REUTERS/Esam Al-Fetori
 
On meurt encore en Libye. Le 23 octobre 2011, depuis Benghazi, le président du Conseil National de Transition (CNT) proclamait officiellement que le pays était libéré ; trois jours plus tôt, le colonel Kadhafi, tentant de fuir son fief assiégé de Syrte, était abattu dans des circonstances qui restent troubles.
 
Le 31 octobre, l’opération internationale « Unified Protector » prenait fin, et l’on assistait entre autres au « désengagement des moyens français ». L’Occident, à l’époque, s’était congratulé. Encore aujourd’hui, le site du ministère français de la Défense parle « d’engagement des volontés » et de « l’urgence de protéger ».
 
Pourtant, trois mois plus tard, on peut se demander s’il n’y a pas toujours urgence à protéger la population libyenne. Car la paix est loin d’être revenue.

A la fin de la guerre, ils auraient été 150 000 à avoir pris les armes, selon les estimations du CNT lui-même, reprises sur le site du Mouvement de la jeunesse libyenne. D’autres sources évaluent le nombre de ces volontaires désordonnés à au moins 200 000. Des chiffres considérables, pour un pays d’un peu plus de 6 millions d’habitants.

Un peu comme si la Libye avait proclamé la mobilisation générale, mais une mobilisation improvisée, où chaque homme pouvait s’armer comme il l’entendait, sans avoir l’intention de rendre les armes une fois acquise la victoire contre le dictateur honni.

Ce genre de confusion sanglante est souvent, il est vrai, symptomatique des révolutions. Que l’on songe au désordre qui régna dans les premiers jours de la Guerre d’Espagne, quand la République désemparée n’eut d’autre recours que d’armer la population pour faire face à l’insurrection militaire des Nationalistes.

Qu’ils aient été 100 000 ou 200 000 au moment où le régime de Kadhafi s’effondra, il était évident qu’il serait difficile, voire impossible, de les renvoyer dans leurs foyers, et à plus forte raison de les faire rentrer dans le rang.

Toutefois, alors qu’aujourd’hui, le problème n’est toujours pas résolu, on ne peut s’empêcher de se demander si la communauté internationale, déjà préoccupée par d’autres conflits apparemment plus pressants (comme en Syrie et en Iran), ne se contente pas de soutenir mollement le CNT tout en jetant un voile pudique sur la situation en Libye.

Dépouilles du domaine de la famille Kadhafi

Les « thowars », les ex-rebelles, ne sont pas que des combattants indisciplinés obéissant vaguement à des chaînes de commandement particulièrement floues. Ils constituent avant tout le bras armé de factions qui en sont encore à se disputer les dépouilles du domaine de la famille Kadhafi.

Misrata et Benghazi sont leurs principaux centres, mais il est aussi fait état de « kadhafistes » toujours prêts à en découdre, de Touaregs dans le sud, de Berbères. La plupart disposent d’armes légères, fusils d’assaut, fusils-mitrailleurs, mitrailleuses lourdes et lance-roquettes, mais aussi de véhicules équipés de canons légers, et de blindés.

L’armée libyenne officielle n’est plus ces temps-ci qu’une vue de l’esprit, puisqu’elle était majoritairement favorable au colonel. Et sa seule restructuration de la part des autorités est déjà source de tensions. « La nomination au poste de chef d’état-major de Youssef al-Mangouch par le CNT Libyen continue de faire débat, signale ainsi Le Journal du Mali.

La légitimité de l'ancien colonel de l’armée libyenne - promu général, et déjà vice-ministre à la défense - à occuper ce poste est contestée par certains ex-rebelles. “Nous rejetons toute personne qui ne figure pas sur la liste des candidats présentée par les thowars […]” a fait savoir à Tripoli Bahloul Assid, un des membres fondateurs de la Coalition des thowars de Libye, une organisation qui regroupe plusieurs factions de différentes régions ».

Déstabilisation de l’ensemble de la région

Du côté malien, justement, on s’inquiète du basculement progressif de la Libye dans une situation de non droit, évolution susceptible de déstabiliser l’ensemble de la région. Confronté à une rébellion récurrente des Touaregs, le gouvernement malien dénonce une recrudescence d’activité de ces derniers depuis la chute du colonel Kadhafi.

Il y a quelques jours, selon les correspondants de Reuters sur place, « un soldat malien au moins et plusieurs assaillants ont été tués [le 17 janvier] quand des rebelles touaregs et d’anciens militaires de Libye ont attaqué une ville dans le nord du Mali et ont été repoussés par l’armée ».

« D’anciens militaires » qui ont sans doute rallié les Touaregs en passant par le Niger, sans que le CNT ne puisse les en empêcher.

Or, comment le pourrait-il, quand il ne parvient même pas à maintenir l’ordre dans le nord du pays qu’il est censé contrôler? Ainsi, le week-end dernier, de violents affrontements ont éclaté à Gharyan, près de Tripoli, comme le rapporte la BBC.

« Des groupes armés rivaux ont tiré des roquettes et ouvert le feu à la mitrailleuse lourde dans les environs de la ville de Gharyan, à 80 kms au sud de la capitale. Les autorités libyennes affirment être en train de lever une force qui aura pour mission de désarmer ce qu’elles présentent comme des loyalistes de Kadhafi. Les notables de Gharyan reconnaissent ne pas être en mesure de contrôler leurs propres brigades révolutionnaires. ».

Les combats auraient éclaté quand des milices proches du CNT auraient voulu arrêter, dans Gharyan, des gens soupçonnés d’avoir soutenu l’ancien régime. Bilan : au moins neuf morts et une quarantaine de blessés. Un correspondant de la BBC aurait été témoin d’exactions et déclare qu’un « chef de brigade » (dont il est difficile de savoir à quel camp il appartenait) aurait été torturé.

Imposer leur version intransigeante de l’islam

Outre le partage du butin sur les ruines du pouvoir de Kadhafi, la situation est encore aggravée par la volonté des nouveaux maîtres du pays d’imposer leur version intransigeante de l’islam, au besoin par la force, et même contre leurs anciens alliés rebelles.

Le CNT s’efforce de légaliser les bandes armées, les milices et autres « brigades révolutionnaires » en leur ouvrant les portes de la police et de la nouvelle armée libyenne, sans grand succès. Au 15 janvier, ils n’étaient qu’une centaine à avoir par exemple rejoint les rangs des forces de l’ordre.

Autre solution envisagée, l’envoi de plusieurs centaines de ces combattants en … Syrie, pour soutenir l’Armée Libre de Syrie qui, depuis des bases en Turquie, fait le coup de feu contre les forces de Damas.
Le désordre semble donc s’installer en Libye.

Un site, qui se présente comme celui de la « Résistance libyenne », dresse quotidiennement une longue liste d’incidents, escarmouches et combats qui ensanglanteraient le pays, et rapporte les « victoires » remportées par la « Résistance verte » contre « le CNT/Al-Qaïda ».

Des informations qu’il nous est impossible de vérifier indépendamment, mais qui contribuent à brosser un tableau apocalyptique de l’après-Kadhafi.

Le CNT aurait appelé le Pentagone à l’aide

La situation serait telle que le CNT aurait appelé le Pentagone à l’aide. 12 000 soldats américains seraient sur le point d’être déployés en Libye. Pour certains, ils viendraient surtout sécuriser les champs pétrolifères.

Pour d’autres, ils auraient pour mission d’aider le nouveau régime à reprendre la main et à disperser les milices. Si, dans les semaines qui viennent, des troupes américaines commencent effectivement à s’installer en Libye, ce sera un peu comme un retour à la case départ.

Du temps de la monarchie, et jusqu’au coup d’Etat de Kadhafi, le pays abritait la base aérienne Wheelus de l’US Air Force, la plus grande base américaine en Méditerranée à l’époque. C’était une plaque tournante stratégique pour les opérations américaines au Moyen-Orient et jusqu’en Asie du Sud-Est.

Alors que les tensions montent autour de la Syrie et de l’Iran, on voit aisément l’intérêt qu’il y aurait pour le Pentagone à pouvoir déployer ses forces en Libye.

Pour Washington, l’instabilité chronique de la nouvelle Libye est peut-être, en fin de compte, une bénédiction.

Roman Rijka
SlateAfrique

Mobutu - Habyarimana : Quel bilan plus d'une décennie après leur disparition ?

Juvénal Habyarimana et Le Marechal MOBUTU

Ils ont respectivement dirigé leurs pays d'une main de fer pendant trente deux ans pour le premier et vingt et un an pour le second. Leur mode de gouvernance commune fut celle de la gestion catastrophique du pays, la paupérisation globale des masses laborieuses, le non respect des droits de l'homme.

Toujours est-il que les sphères d'exclusivité ethnique demeuraient à grande partie la caractéristique de la société rwandaise sous la présidence habyarimanienne.

En revanche, plus d'une décennie après le génocide de 1994 suivi de pseudo guerre de la libération sous l'étiquette de l'AFDL de 1996 conçue depuis les Etats-Unis, la Belgique puis téléguidée à partir d'Ouganda et de Rwanda, le peuple congolais assiste pantois à une véritable injustice lorsqu'il s'agit de la survie du Congo comme Etat.

L'incontournable interrogation est celle du mutisme de la communauté internationale via leurs médias de propagande par rapport à la décapitation de l'Etat congolais due à l'agression rwando-ougandaise émaillée par la spoliation de ses richesses minières, le viol des femmes, les massacres à grand'échelle de la population de l'Est.

Cette situation permanente de guerre affaiblit davantage la RD Congo malgré les efforts des pyromanes(le  FMI et la Banque Mondiale)  qui se déguisent en sapeurs pompiers ensuite en donneurs de leçons de la bonne gouvernance. Tous leurs efforts  ne présagent à rien quant à l'amélioration du vécu quotidien du peuple congolais suite à l'irresponsabilité et l'immaturité politique de sa classe dirigeante.

En cherchant à responsabiliser  les gouvernants  de leur incapacité d'assumer objectivement leur rôle, ces derniers  avancent une réponse bégayante en pointant la mégestion de trente deux ans de règne mobutiste.

On peut alors s'interroger indéfiniment sur la sincérité de ses kabilistes éhontés qui disent avoir du mal à faire décoller la RD Congo suite aux cicatrices béantes laissées par le mobutisme. cet argument subjectif, soit-il, ne tient plus sa place dans le temps et dans l'espace comparativement au train de vie de ces mêmes dignitaires.

Contrairement au Rwanda post-Habyarimana, on enregistre des progrès sur le plan social, politique, économique et sur la défense et la sécurité territoriale.

A titre illustratif, le tourisme est devenu au rwanda une industrie qui rapporte gros en termes des revenus à l'économie rwandaise sans oublier les exportations croissantes de minerais dont il n'est  ni producteur ni propriétaire.

Le Rwanda est aujourd'hui en pôle position en Afrique subsaharienne en matière de technologie de l'information et de la communication, il crée des emplois dans les divers domaines: hôtellerie, élevage, agriculture en tirant profit aussi des investisseurs africains, asiatiques, sud américains et européens.

Est -ce que la réalisation de ces exploits a un rapport intrinsèque avec le règne de Juvénal Habyarimana?

Même si le développement du Rwanda tire profit de l'exploitation illicite des minerais de son voisin congolais, il le propulse statiquement dans le concert de nations; mais pourquoi les politiciens congolais se penchent toujours au passé de Mobutu pour justifier leur inertie mieux inaction gouvernementale?

In fine, tant que la RD Congo sera dirigé par un cheval de troie dépourvu de la notion de la res publica , nous aurons que nos larmes comme consolation. Les politiciens congolais prendront à leurs dépens  la responsabilité de leur trahison de notre pays.

Mieux vaut tard que jamais.

Jean-Lucien NGUENI

Artistes Musiciens (Afrique)

Artistes Musiciens (Afrique) Diaporama: Ina-kinshasa’s trip to Paris, Île-de-France, France was created by TripAdvisor. See another Paris slideshow. Create your own stunning slideshow with our free photo slideshow maker.

Passeport des arts (Afrique)

Groupes Musicaux de la Rdc Diaporama: Ina-kinshasa’s trip to Kinshasa, République démocratique du Congo was created by TripAdvisor. See another Kinshasa slideshow. Take your travel photos and make a slideshow for free.

RDC - Le Roy : "Certains Français d'origine congolaise peuvent nous rejoindre"

17/01/2012 Par Jeune Afrique
Le Roy : 'J’en connais qui ne regrettent pas de jouer pour leur pays d’origine.' 
Le Roy : "J’en connais qui ne regrettent pas de jouer pour leur pays d’origine." © Reuters
 
Certains se préparent à la CAN 2012, pendant que d'autres visent la CAN 2013 et le Mondial 2014. Sélectionneur de la RDC depuis fin août 2011, le Français Claude Le Roy dresse un premier bilan de son travail à la tête des Léopards.

Avec l'espoir de convaincre des joueurs français d’origine congolaise de le rejoindre d’ici la fin de l’hiver. Interview.

Jeune Afrique : Votre projet aurait-il capoté si la RDC n’avait pas su franchir le tour préliminaire qualificatif pour la Coupe du Monde 2014 ?

Claude Le Roy : Complètement. Une élimination aurait tout foutu par terre. L’objectif, c’est de se qualifier pour la Coupe du Monde 2014 et la CAN 2013. Si on avait chuté face aux swazis, comment aurais-je pu convaincre certains joueurs de nous rejoindre ?

Où en êtes-vous à propos des Français d’origine congolaise ?
Il y a une liste de joueurs qui peuvent nous rejoindre. Kembo-Ekoko (Rennes), Kitambala (Saint-Étienne), Kakuta [le joueur de Chelsea a affirmé qu’il souhaitait défendre le maillot de la France, NDLR], Mvuemba (Lorient), Ngoyi (Nantes), Imbula (Guingamp)…

Certains d’entre eux ont déjà joué pour la France, mais dans des catégories de jeunes. Ils sont donc sélectionnables avec la RDC. Il y a aussi Riffi Mandanda, qui appartient à Caen mais est prêté à Tarbes (France, CFA) ; il est gardien comme son frère Steve (Marseille).

Mais comment allez-vous tenter de les faire évoluer avec leur pays d’origine ?
Certains veulent jouer pour la France, et je comprends leur position. Je n’insisterai pas pour ceux qui n’ont que cet objectif. Mais je leur dirai qu’ils auront avec la RDC la possibilité de disputer la CAN, peut-être la Coupe du Monde, ce qui sera peut-être moins compliqué que de le faire avec la France.

Qu’en allant jouer en Afrique, ils découvriront des sensations inoubliables. Attention, je ne veux pas leur mentir ! L’Afrique, ce n’est pas facile. Il y a la chaleur, les déplacements, l’état des terrains… Mais j’en connais qui ont fait le choix de jouer pour leur pays d’origine, et qui ne le regrettent pas. J’espère pouvoir connaître leur choix d’ici mars prochain, car les qualifications pour la Coupe du Monde reprennent en juin 2012.
Il faut tenir compte des réalités africaines, mais cela n’empêche pas d’avoir un cadre de travail sérieux.
Il y a aussi les joueurs qui s’étaient mis en marge de la sélection…
Oui, comme Ilunga (Doncaster), Sami (Nancy), Lua Lua (Blackpool)… Comme aux autres, il faut leur montrer que les choses changent. Je ne dispose pas de moyens illimités, mais que veulent les joueurs ?

Travailler dans un cadre professionnel, voyager, être logés et s’entraîner dans de bonnes conditions, et que les histoires de primes soient réglées. Il faut tenir compte des réalités africaines, mais cela n’empêche pas d’avoir un cadre de travail sérieux.

Dieumerci Mbokani, qui devait rejouer pour la RDC contre le Swaziland, n’est pas venu…
Il me l’avait pourtant assuré… Il souffre beaucoup depuis la mort de son jeune fils fin août 2011, et je reste confiant sur son retour.
_______
Propos recueillis par Alexis Billebault

RDC : L'oppostion manifestera à Paris le 21 janvier 2012


Dans ce contexte de fortes tensions, la diaspora s'est toujours fortement mobilisée. Dès février 2011, les premières manifestations "Kabila dégage" (en référence à la révolution tunisienne) sont organisées sur Paris, avant d'être reprises à Bruxelles, Londres ou Washington.

Le phénomène "combattants" est né. Plusieurs groupes organisent alors des actions spectaculaires et souvent violents. Profondément "anti-Kabila" et "anti-rwandais", ces groupes ont ensuite empêché plusieurs artistes congolais de se produire en concert à Paris, comme la star Werrasson ou Papa Wemba.

Les "combattants" reprochent à ces chanteurs de "rouler" pour Kabila et de faire de la propagande pour le candidat-président (à l'époque en campagne pour sa réélection). Gare du nord, les "combattants" ont ensuite perturbé l'arrivée en Thalys d'Olive Lembe Kabila, la femme du chef de l'Etat.

En juin 2010, toujours gare du nord, les "combattants" ont agressé violemment le général Didier Etumba, à l'époque chef d'Etat-major de l'armée congolaise, en visite à Paris pour assister au concert "la nuit africaine". Derniers faits d'armes : l'incendie de l'ambassade de RDC à Paris en septembre 2011 et l'occupation de la même ambassade en décembre dernier.

Puis le 31 décembre, les "combattants" s'en prennent au président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. L'homme politique de 76 ans restera 5 jours à l'hôpital à Paris.

Samedi 21 janvier 2012, la diaspora congolaise manifestera de nouveau à Paris. Organisée par le RCK (Résistants Combattants Kongolais), cette marche débutera à 13h30, métro Sèvres-Lecourbe à destination du parvis des Droits de l'Homme au Trocadéro.

Cette marche s'intitule : "LES PREMIERS PAS DE NOS ENFANTS POUR LE CONGO".

Objectif annoncé par les organisateurs :

- "honorer" Patrice Lumumba dont le combat est "d'actualité,
- soutenir le "Président élu", Etienne Tshisekedi et dénoncer le "hold-up" électoral de Joseph Kabila.

Dans un climat de crise post-électorale en République démocratique du Congo (RDC), l'opposition congolaise se re-mobilise à Paris. Une manifestation aura lieu samedi 21 janvier pour dénoncer le "hold-up" électoral" du président Kabila et soutenir l'opposant Etienne Tshisekedi.

Après la réélection contestée de Joseph Kabila, la crise politique continue d'agiter la diaspora congolaise, réputée plutôt proche de l'opposition. Cette manifestation entend dénoncer les résultats de la présidentielle et soutenir le candidat d'opposition, arrivé en seconde position, Etienne Tshisekedi.

Le leader de l'UDPS, qui a rejeté la réélection de Joseph Kabila, s'est "autoproclamé" "président" quelques jours après la prestation de serment du président sortant. Depuis, la RDC s'est enfoncée dans une crise politique profonde et attend les résultats des élections législatives, entachées des mêmes irrégularités que la présidentielle.

Photos : Paris 2011 (c) Ch. Rigaud - www.afrikarabia.com

RDC : Hommage légendaire à Patrice Lumumba par deux icônes de l’Amérique

Malcolm X, Lumumba, Che Guevara
Malcolm X, Lumumba, Che Guevara

Ce 17 janvier 2012 marquait le 51éme anniversaire de l’assassinat de Patrice Lumumba, le père de l’indépendance congolaise. Bien qu’il ne soit resté que deux mois et demi à la tête du Congo, le souvenir de la grandeur de cet homme reste vivant dans la mémoire collective des congolais et des africains en général.

Il a laissé derrière lui l’image d’un homme courageux, d’une figure emblématique des indépendances africaines, d’un symbole de liberté et de l’anticolonialisme, un héros qui a acquis une réputation mondiale.

A ce jour d’anniversaire de son assassinat, l’Organisation pour l’Unité des Afro-américains, Malcom X, et la radio WMCA de New York lui ont rendu un fabuleux hommage.

Déjà  le 28 juin 1964 lors d’un rassemblement de l’Organisation pour l’Unité des Afro-américains, Malcom X  témoignant sur la vie de Lumumba  l’avait qualifié de » plus grand homme noir qui n’ait jamais existé en  Afrique ».

Époustouflé par son combat, sa ténacité  et son nationalisme intransigeant, Malcom X avait rendu hommage à ce grand homme africain en ces termes: 

« Il n’a craint personne. Il  a tellement effrayé les colons qu’ils ont dû le tuer. Ils ne pouvaient pas le corrompre, ils ne pouvaient pas l’effrayer, ils ne pouvaient pas l’atteindre. 

Il a dît au Roi des Belges, Sir, vous pouvez nous accorder la liberté, vous pouvez nous rendre notre indépendance, mais nous ne pouvons jamais oublier ces cicatrices, vous ne nous donnez rien car la question est de savoir si vous pouvez reprendre ces plaies et cicatrices que vous nous avez  infligées et qui restent à jamais marquées sur nos corps et nos esprits ?

Pouvez-vous nous restituer nos membres que vous nous aviez coupés quand vous étiez ici ? »

Continuant  sur sa lancée ce militant pour les droits des afro-américains avait déclaré :

« Je pense que les journaux,  les commentateurs et certains de ces  prétendus experts dépensent trop de temps, se font passer pour des savants hautement qualifiés essayant de prouver que les Congolais sont des sauvages, qu’ils ne sont pas entièrement développés, qu’ils ne peuvent pas se diriger eux-mêmes.

Cette campagne de dénigrement et de déstabilisation est essentiellement orchestrée par les occidentaux et particulièrement les USA, mais on se demande à  quel dessein?

La cause principale de la plupart des ennuis du Congo est clairement l’intervention des étrangers – le combat qui se passe sur la richesse  minérale du Congo et sur la position stratégique que le Congo représente sur le continent africain.

Et pour le justifier, ils le font à la charge des Congolais, en essayant de les  faire paraître comme des gens incompétents et  sauvages. »  

Avant d’ajouter « et je pense, comme un des messieurs mentionnés plus tôt, s’il y a des sauvages au Congo alors il y a des sauvages plus mauvais encore  au Mississippi, en Alabama et à New York et probablement certains à Washington D.C. aussi. »

Dans le même sens  que Malcom  X, Che Guevara avait lui aussi de son temps salué l’héroïsme de  Lumumba  « qui n’était pas seulement un martyr de l’indépendance du  Congo, mais bien un martyr de la révolution mondiale » selon ses propres mots. Lors de son discours au siège des Nations Unies à New York en 1964 dans sa partie consacrée à Lumumba il déclara :

« La bestialité de l’impérialisme ? C’est une bestialité qui ne connaît pas de limites ; qui n’a pas de frontières nationales. Telle fut la bestialité des armées Hitlériennes … semblable à la bestialité de l’Amérique du Nord, comme celle des parachutistes belges.

Et celle de l’impérialisme français en Algérie. Car, l’essence même de l’impérialisme, c’est transformer les hommes en sauvages, des animaux assoiffés de sangs, déterminés à abattre, de tuer, assassiner et détruire le dernier vestige de l’image du révolutionnaire ou le partisan de tout régime qu’ils écrasent sous leurs bottes parce qu’il se bat pour la liberté.

La statue de Lumumba détruite aujourd’hui, mais elle sera demain reconstruite, nous rappelle l’histoire tragique de ce martyr de la révolution mondiale et nous assure qu’on ne peut jamais faire confiance à l’impérialisme. En aucune façon. Pas un iota! »

Aux admirateurs de ces précurseurs, la meilleure façon de leur rendre hommage est de concourir à la matérialisation de leurs aspirations et de faire vivre les idéaux pour lesquels ils se sont sacrifiés.

Charis Basoko
Jambonews.net

Rwanda – attentat contre Habyarimana : Rudasingwa toujours convaincu de la culpabilité de Kagame

Rudasingwa Théogène, ancien directeur de cabinet du président rwandais Paul Kagame
Rudasingwa Théogène, ancien directeur de cabinet du président rwandais Paul Kagame

Suite au rapport d’expertise présenté ce mardi 10 janvier 2012 dans le cadre de l’enquête de deux juges français au sujet des auteurs de l’attentat du 6 avril 1994 et qui avance l’hypothèse d’un départ des tirs de missiles depuis le camp de Kanombe, l’ancien directeur de cabinet de Paul Kagame, Théogène Rudasingwa maintient sa version.

Dans un communique du 10 janvier 2012, ce dernier réaffirme que le général Paul Kagame est le responsable de l’attentat du 6 avril 1994, dans lequel l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana et son homologue burundais Cyprien Ntaryamira perdaient la vie, l’attentat qui fut incontestablement le déclencheur du génocide.

Théogène Rudasingwa, qui fut le plus proche conseil de Paul Kagame, avait frôlé la polémique en octobre 2011, en accusant son ancien patron d’être le commanditaire de l’attentat contre l’avion de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana.

Après le rapport des experts commandé par les juges français Marc Trévédic et Nathalie Poux sur les circonstances de  cet attentat, et qui conclut que » l’appareil a été abattu par deux missiles tirés depuis la colline de Kanombé, où se trouvait un camp militaire« , ce qui laisse envisager  l’hypothèse que Habyarimana aurait été assassiné par les siens puisque le camp de Kanombe était alors un site aux mains de la garde présidentielle, Rudasingwa ne change pas sa version des faits.

Pour lui, il n’y a aucun doute sur la responsabilité de l’actuel président rwandais Paul Kagame dans l’attentat qui a couté la vie à son prédécesseur. Il a réaffirmé sur sa page Facebook, une confession que lui a fait Paul Kagame, dans laquelle il reconnait être « responsable de la destruction le 6 avril 1994, de l’avion à bord duquel se trouvaient les Présidents Juvénal Habyarimana du Rwanda, Cyprien Ntaryamira du Burundi, ainsi que Messieurs Déogratias Nsabimana, Elie Sagatwa, Thaddée Bagaragaza, Emmanuel Akingeneye, Bernard Ciza, Cyriaque Simbizi, Jacky Hérault, Jean-Pierre Minaberry, et Jean-Michel qui furent tous tués« .

Rudasingwa maintien ses propos selon lesquelsm Paul Kagame en personne  lui avait dit « qu’il était responsable des tirs qui ont abattu l’avion« . Il réaffirme toujours son souhait de voir son ancien patron,  le général  » Paul Kagame répondre de son rôle dans ce crime terroriste qui est l’élément qui a déclenché le génocide de 1994 au Rwanda« .

Rudasingwa s’indigne que ni lui, ni d’autres témoins disposant des informations cruciales sur l’attentat n’ont  encore pu rencontrer le Juge Marc Trévidic, pour lui fournir  » les vraies informations sur les évènements relatifs aux tirs qui ont abattu l’avion« .

L’ancien conseil de Paul Kagame se dit toujours disposé à « fournir des informations supplémentaires aux juridictions nationales et/ou internationales qui seraient intéressées pour contribuer à la vérité, à la justice, à la réconciliation et au processus de guérison au Rwanda« .

Et rappelle que ce rapport balistique n’est aucunement une preuve crédible écartant la responsabilité de Paul Kagame dans l’attentat. « Le fait que les missiles aient été tiré des environs de la zone de Kanombe ne signifie nullement que Kagame n’a pas commis le crime ;  le fait que les missiles étaient d’origine soviétique constitue un élément technique essentiel pour déterminer le véritable coupable » a-t-il fait savoir.

«  Je confirme avec force l’esprit et la lettre de ma confession du 1er octobre 2011. Le rapport du Juge Marc Trévidic n’a en rien démenti ce que j’ai dit. Pas plus qu’il n’a lavé Paul Kagame de son crime même si Kigali est en train de sortir l’affaire de son contexte pour célébrer ce qu’ils appellent une « victoire ».

Dans les tous prochains mois et années, moi-même, les autres témoins, les rwandais ainsi que d’autres personnes de la communauté internationale qui entendent l’appel, allons continuer à faire en sorte que Kagame réponde de son rôle dans ce crime et dans plusieurs autres actes criminels« , a  réitéré Rudasingwa.

En continuant à souligner l’importance pour tous les rwandais de se mobiliser pour la vérité et la justice dans la quête d’une vraie réconciliation.

« Nous devons nous mobiliser et nous organiser, car la vérité et la justice finiront par prévaloir. Nous vaincrons ! » a t’il conclu dans son message.

Jean Mitari
JamboNews.net

L’or africain. Pillages, trafics & commerce international

L’or africain est un livre-enquête qui s’attache à dévoiler les dysfonctionnements chroniques et les aspects occultes de l’exploitation de l’or (à partir de l’exemple de Sadiola au Mali) pour les mettre en relation avec les caractères généraux et les enjeux de l’exploitation des ressources naturelles en Afrique.

Un éclairage particulier y est porté sur le rôle des paradis fiscaux et des multinationales européennes et américaines dans ce qui s’apparente à un véritable pillage.

L’ouvrage s’attache également à mettre en avant les mouvements de résistance qui, au Mali, dans le reste de l’Afrique et dans le monde, s’opposent à une exploitation incontrôlée des ressources de ce continent qui paye depuis trop longtemps le prix le plus fort de la mondialisation libérale, après avoir servi les empires coloniaux.

Commandez l’Or africain sur le site d’Agone

Face-à-face meurtrier entre armée malienne et rebelles touaregs

 

Les combats qui ont mis aux prises des insurgés touaregs à l'armée dans le nord du Mali ont fait 47 morts, selon le ministère de la Défense du pays. Il s'agit des premières actions de ce type depuis un accord ayant mis fin à la rébellion en 2009.

Par Dépêche  
AFP - Les combats qui ont eu lieu entre rebelles touareg et armée malienne ont fait 47 morts - 45 rebelles et deux soldats - dans deux des trois villes du nord du Mali attaquées par la rébellion, selon un communiqué diffusé jeudi par le ministère malien de la Défense.

"Les assaillants ont subi des pertes lourdes", selon le ministère, 35 morts dans leurs rangs à Aguelhoc, dix à Tessalit, tendis que deux soldats ont été tués dans ces deux localités, affirme le communiqué qui parle également de "nombreux blessés" chez les rebelles et de 10 (bien 10) soldats blessés (sept à Aguelhoc, trois à Tessalit).

"Des véhicules ont été détruits", ajoute le ministère qui ne donne pas dans ce communiqué de bilan des victimes dans la première ville attaquée mardi, Ménaka. Le gouvernement avait indiqué mardi que "plusieurs" rebelles touareg et un soldat avaient été tués dans cette ville.

Le communiqué de jeudi affirme que Ménaka est "sous contrôle de l'armée", ce qui a été confirmé par une source indépendante contactée par l"AFP.

Cette même source a affirmé que les villes d'Aguelhoc et de Tessalit étaient également contrôlées par l'armée malienne.

Des rebelles touareg maliens ont attaqué mercredi Aguelhoc et Tessalit, près de la frontière algérienne, après un assaut la veille sur Ménaka, autre ville du nord-est. Ils ont affirmé vouloir s'en prendre à d'autres villes.

Il s'agit des premières actions de ce type depuis un accord ayant mis fin à la rébellion en 2009 et depuis le retour de Libye de centaines d'hommes lourdement armés - essentiellement des Touareg - qui avaient combattu dans les forces soutenant le leader libyen déchu Mouammar Kadhafi, tué l'an dernier.

Les rebelles sont présentés par le gouvernement malien comme des combattants rentrés récemment de Libye et des membres du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

Le MNLA, mis en cause par Bamako, est un mouvement politico-militaire né fin 2011 de la fusion de groupes rebelles, dont le Mouvement touareg du Nord-Mali (MTNM) d'Ibrahim Ag Bahanga, mort officiellement l'an dernier dans un accident de la route.

Dikembe Mutombo, ex-star de la NBA, accusé de trafic d'or

Dikembe Mutombo, ex-star de la NBA,  accusé de trafic d'or

Ancienne star de la NBA et engagé dans des actions humanitaires en Afrique, le Congolais Dikembe Mutombo est accusé d’être impliqué dans un trafic d'or entre la République démocratique du Congo et les États-Unis.

Par Yann BUXEDA 
 
En dix-huit saisons NBA, le basketteur de la République démocratique du Congo Dikembe Mutombo a alimenté les chroniques sportives à maintes reprises. Dans les années 1990 et 2000, son jeu défensif a fait les beaux jours de nombreux clubs de la ligue nord-américaine, parmi lesquels les Houston Rockets, les Denver Nuggets et les Atlanta Hawks.

Cette défense de fer pourrait être une nouvelle fois mise à l’épreuve mais cette fois loin des parquets de basket. Aujourd’hui, c'est la justice internationale qui s’intéresse au "Mont Mutombo". Le "Houston Chronicle" affirme en effet s’être procuré un rapport de l’ONU qui évoque l’implication du Congolais dans une affaire de contrebande.

Relâché sous caution

Selon le journal, qui s’appuie sur les éléments du rapport, Dikembe Mutombo aurait servi d’intermédiaire dans un trafic ayant eu cours en 2010 à partir d’un contrat conclu entre Kase Lawal, un magnat de l’énergie de Houston, et l'ancien militaire reconverti en businessman Edward Carlos St. Mary, un Américain aujourd’hui négociant en diamants.

Les termes du contrat prévoyaient la livraison à Houston de 500 kilos d’or en provenance de l’est de la RDC.

Dikembe Mutombo aurait été chargé de faire sortir l’or du pays en prétextant qu’il faisait partie de sa fortune personnelle.

En effet, la RDC interdit l’exportation d’or, sauf lorsqu’il s’agit d’une manne appartenant à un particulier. Les deux hommes auraient donc fait appel à Dikembe Mutombo, moyennant le versement à sa famille de 30 % des bénéfices de la revente de l’or, estimés à 10 millions de dollars.

Le basketteur devait simplement déclarer aux autorités qu’il s’agissait de fonds issus de son pécule personnel.

Au début de l’année 2011, Edward Carlos St. Mary se rend en RDC à bord d’un jet privé. Mais à son arrivée à l’aéroport de Goma, les forces de polices l’interpellent. Selon les journaux locaux, il est alors en possession de 4 millions de dollars américains en cash et de 400 kilos d’or. Les deux contrebandiers sont interpellés puis relâchés sous caution.

Aucun commentaire de la part de Mutombo
Si l’affaire a fait les gros titres de la presse congolaise au mois de mars 2011, l’implication présumée de Dikembe Mutombo n’a été révélée qu’au milieu du mois de janvier par le document de l’ONU.

Interrogé par le "Houston Chronicle", Edward Carlos St. Mary assure que c’est la star NBA qui est à l’origine de ce trafic et qu’il aurait été recruté par celle-ci pour entrer en contact avec Kase Lawal.

C’est, pour l’heure, le seul à accepter d’évoquer les dessous de cette transaction. Joint par le "Chronicle", Dikembe Mutombo a refusé de donner sa version des faits. Et le businessman Kase Lawal a également indiqué qu’il ne souhaitait pas commenter l’affaire.

Au-delà de son immense carrière de joueur NBA, Dikembe Mutombo s’est distingué par son engagement dans des causes humanitaires ces dernières années. Il a notamment financé l’ouverture d’un hôpital à Kinshasa.

En août 2011, il s’est aussi impliqué dans une mission de l’Unicef dans la Corne de l’Afrique, touchée par la sécheresse puis la famine, pour lever des fonds destinés à venir en aide aux réfugiés.

«Kabila» en fuite ou en clandestinité ? Les massacres continuent !

Un officier supérieur de la Garde Républicaine confie : « Plus de 300 civils de l’opposition ont été exécutés entre le 16 et le 25 décembre 2011»
Le carnage continue ! Un officier supérieur de la Garde Républicaine, la garde prétorienne de l’imposteur rwandais Hyppolite KANAMBE, a contacté la rédaction de L’oeil de Patriote pour exprimer son écoeurement sur l’amplification du carnage du peuple congolais depuis le déclenchement du processus électoral de triste mémoire en novembre 2011.

L’officier congolais de la GR qui a requis l’anonymat (mais qui nous a décliné toute son identité pour vérification de l’authenticité de ses fonctions) a révélé que chaque soir, depuis le 16 décembre 2011, des «manifestants» favorables à l’opposition étaient exécutés froidement sur ordre personnel de KANAMBE par le patron de la Police congolaise, le rwandais Charles BISENGIMANA et par le tristement célèbre Colonel KANYAMA.

Les corps des victimes étaient ensuite mis dans des sacs avec des pierres et balancés au fond du fleuve Congo au niveau du Palais de la Nation, le bureau officiel d’Hyppolite KANAMBE. Beaucoup de victimes sont des jeunes gens dont l’âge moyen varie entre 16 et 30 ans !

Par ailleurs, ces informations ont été confirmées par un officier supérieur de la MONUSCO qui a confié à une personnalité politique congolaise de l’opposition qu’à la fin du mois de décembre dernier,  des pêcheurs congolais ont remonté dans leurs filets de pêche plusieurs corps enfui dans des sacs déchiquetés par les poissons attirés par l’odeur de la chair en décomposition.

Du côté de la République du Congo/Brazzaville, plusieurs corps des jeunes filles et garçons ont aussi été repêchés dans les mêmes conditions. Et selon la même source de la MONUSCO, certains cadavres auraient été présentés aux enquêteurs de la CPI qui opèrent déjà très discrètement en RDC.

Il était temps !

Alerté par ses services spéciaux, KANAMBE a envoyé une équipe des membres de la GR patrouiller le long du fleuve, en compagnie des troupes des mercenaires tanzaniens, dans le but de récupérer à temps tous les corps des victimes qui remontent à la surface ou qui sont repêchés par des pêcheurs riverains. Mais cette précaution vient trop tard !

Après sa «victoire», «Kabila» entre en clandestinité…

Drôle de victoire électorale que celle d’Hyppolite KANAMBE! Victoire à la Pyrrhus?

Pire que cela, dirait-on. Voilà un candidat victorieux, qui prête serment sous une tente, flanqué d’un gilet pare-balle, entouré des blindés et des chars, loin du peuple sensé l’avoir élu !

Et que dire de cette cérémonie où seul un autre président scélérat et paria comme lui, est venu lui manifester son soutien sous le poids de ses 85 ans ?

Ne dit-on pas que ceux qui se ressemblent s’assemblent ? Mais après ces cérémonies presque macabres dans la cité de l’O.U.A. l’imposteur rwandais disparait littéralement de la circulation.

Par le biais de son entourage, il lance des faux bruits sur son voyage en Chine pour un congé de 3 mois, provocant ainsi une rumeur sur sa fuite. Tout cela pour diminuer l’étau de la pression qui s’exerce sur lui. Pendant ce temps, il se replie sur une île près de Boma, dans le Bas-Congo, où il s’est construit une hacienda.

De là il envoie un envoyé spécial renégocier le soutien de l’Angolais Dos Santos et lui demander pardon pour ses « erreurs ». L’envoyé spécial serait revenu bredouille de sa mission. Ce qui a augmenté sa panique et conduit à aller à Nkamba, toujours dans la stricte clandestinité pour chercher la « protection » spirituelle des chefs des lieux. Rien n’y fit !

Revenu toujours clandestinement sur Kinshasa, le misérable a déserté et sa résidence de la Gombe, et sa ferme de Kingakati transformée pourtant en forteresse. Dès la tombée de la nuit, tous ses gardes congolais sont écartés pour laisser la place aux seuls rwandais et tanzaniens : « personne ne doit savoir où il passe la nuit » ! Il ne reçoit même plus les membres de son entourage.

Certains de ses proches espéraient le voir sortir de sa cachette ce 15 janvier pour aller à Ndjamena participer au sommet de la CEAC et en profiter pour recevoir la bénédiction de ses pairs. Rien de tout cela.

Enfin, ce 16 janvier, la poignée de ses partisans espéraient le voir réapparaitre dans les cérémonies commémoratives de l’assassinat de Laurent Désiré KABILA, mais à sa place on a vu son frère Zoé le représenter à la messe présidé par … Monseigneur MARINI.

Selon une récente confidence faite par un membre très proche de la famille de l’imposteur, depuis quelques semaines, la santé de l’imposteur rwandais KANAMBE serait très critique et exigerait des soins urgents.

Ainsi, il aurait discrètement quitté le pays depuis quelques jours pour des soins médicaux dans un pays d’Asie. La même source indique que le départ précipité du « raïs » sans laisser de consigne précis a semé la panique parmi les collabos de son entourage qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Les ambassades des pays occidentaux sont débordées par les demandes de visas des tenants du pouvoir à Kinshasa ainsi que des membres de famille de ceux-ci.

Sauve qui peut !
Paris, le 17 Janvier 2012

Candide OKEKE
L’OEIL DU PATRIOTE

Mutombo DIKEMBE impliqué dans le trafic illégal de minerais au Congo !

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Bosco NTAGANDA et Mutombo DIKEMBE

En complicité avec le criminel tutsi rwandais, Bosco NTAGANDA, Mutombo DIKEMBE impliqué dans le trafic illégal de minerais à l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC), reporte « The Houston Chronicle ».

 Un journal au Texas, « The Houston Chronicle », reporte que le congolais Mutombo DIKEMBE [ancienne star du basket en NBA], est impliqué dans le trafic illégal de minerais à l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Dans un deal de 10 millions USD qu'il avait conclu avec un certain Carlos Sainte-Marie, DIKEMBE allait bénéficier 4 millions USD.

Fin 2010, Mutombo DIKEMBE aurait servi d’intermédiaire dans une affaire de trafic d’or et de contrebande. Carlos St. Mary, un militaire de carrière, aujourd’hui négociants en diamants, propose à un industriel de Houston 500 kilos d’or. L’or se trouve dans l’Est du Congo, et sa revente permettrait de gagner jusqu’à 10 millions de dollars.

Pour cela, les deux parties essayent de trouver un intermédiaire. Ils choisissent Mutombo DIKEMBE et dans la transaction, 30 % de la transaction reviendra à la famille de l’ancien joueur. Comme il est interdit de sortir de l’or du Congo, MUTOMBO prétextera qu’il s’agit d’or venant de sa réserve personnelle.

Finalement, le deal est conclu, et St. Mary s’envole pour le Congo début 2011. A l’arrivée, des forces de polices sont présentes et l’arrêtent en possession de 6 millions de dollars en cash.
Ci-dessous, l'article complet en Anglais

Basketball Great Dikembe Mutombo’s Crazy Congo Gold Scandal

Jan 18, 2012 4:45 AM EST

The NBA all-star is known for battling poverty in his native Congo, but an explosive Houston Chronicle story details his attempt to reap $4 million by pushing a failed scheme to invest in Congolese gold.
On the basketball court, NBA all-star legend Dikembe Mutombo was a good-humored goofball known to tease his opponents by playfully wagging his finger at them, like he was scolding an annoying child. Once considered one of the greatest defensive players and shot blockers of all time, Mutombo was equally revered as a humanitarian fighter who battled poverty and oppression in his homeland, the Democratic Republic of the Congo, and as a tireless leader in the fight to end polio globally.

With that same goal in mind, he met with State Department officials in November 2010 to discuss the illegal and oftentimes bloody sale of gold and other “conflict minerals” from Congo. Less than two weeks after the meeting with state officials, the Houston Chronicle reported that Mutombo, whose career earnings topped $145 million, flew to New York with a greedy and hypocritical plan to persuade a Houston energy mogul to invest $10 million in gold from the mines of Congo.

The explosive article, which centers around a newly released United Nations report and a mineral trader named Carlos St. Mary, an associate of the mogul, who was involved in the shady scheme, explores how the 7-foot-2-inch former NBA star acted as a middleman in order to broker the deal that would be divided three ways and net him a cool $4 million.

However, the “elaborate scam” didn’t go off as planned, and “ended at an airport in Goma [a city in eastern Congo] with the seizure of the Gulfstream V jet and the arrest of St. Mary and several [energy company] employees, all suddenly facing accusations of money laundering and attempted smuggling,” the Chronicle reported.

It also resulted in the confiscation of 1,000 pounds of gold and $6 million in cash by Congolese officials and a local general named Bosco Ntaganda, who is under indictment by the International Criminal Court. The ill-conceived plan received international media attention, but at the time there was no mention of Mutombo. His part in the botched plan was revealed recently with the release of the United Nations report.

Mutombo allegedly bragged that he and his family owned the 1,045 pounds of gold.

As the story goes, the plan was hatched around December 2010, when St. Mary was asked to attend a meeting in New York organized by Houston oil executive Kase Lawal, chairman at the energy company CAMAC. St. Mary was surprised to see Mutombo and three of his nephews at the meeting. During the meeting, Mutombo allegedly bragged that he and his family owned the 1,045 pounds of gold, and they needed the expertise of St. Mary and Lawal to unload it.

The deal would go down in Kenya, because Mutombo didn’t think that selling the gold in Congo’s capital of Kinshasa would be safe, and he wanted the transaction to occur closer to his home.

After a few months, St. Mary began questioning the deal and his dealings with a man named Eddy Michel Malonga, who claimed to own the gold. St. Mary said he warned Lawal, but the oil executive was still convinced the deal would go forward. At one point St. Mary alleged that the gold went missing from a secure customs facility in Nairobi, only to end up on a military base in Congo, after heat was put on Malonga. As more dirty details emerged, St. Mary told the Chronicle that on Jan. 28, 2011, he spoke to Mutombo, who encouraged him to stick with the plan.

“Just get this deal done, he says, and there will be much more. Kase finally tells me to be at his office at 11 the next day. When I get there, he asked me what I thought. I said it was a judgment call. I could see why you would want to salvage the deal if it is salvageable.”

According to the newspaper, the deal went awry at an airport in Goma, when employees working for CAMAC were arrested by Congolese officers and charged with racketeering, among other things. In the end, Lawal was shorted more than $10 million, St. Mary got stiffed, and the gold ended up in a vault at the Central Bank of Congo, most likely to be handed over to Ntaganda. St. Mary said he lost contact with Mutombo after the deal fell through.

The Houston Chronicle got hold of Mutombo in Atlanta, but the former ball player refused the paper’s request for an interview.

Mutombo played in the NBA for 18 seasons, and retired in April 2009. Because of his humanitarian work, The Sporting News nicknamed him one of the “Good Guys in Sports” in 1999 and 2000. Among his other credits, he was global ambassador for the Special Olympics, a spokesman for CARE, honored for his humanitarian work in President George W. Bush’s 2007 State of the Union Address, and given an award for his efforts to reduce polio globally by the Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health.

By Christine Pelisek

Marche conjointe des Congolais et des Rwandais contre Kagame