15/04/2013
Le porte-parole de la MPP de Tshisekedi, Eugène Diomi Ndongala, a comparu pour la première fois vendredi 12 avril 2013 devant la Cour suprême de justice, dans une audience à huis clos.
Les dessous du huis clos
A la fin de l’audience, Me Yala, un des avocats conseils d’Eugène Diomi Ndongala, a laissé entendre que l’audience de ce vendredi n’a pas connu d’avancée significative, car les pièces de la partie adverse n’étaient pas complètes.
En effet, les avocats de l’autre partie ont commis une erreur grave en oubliant de présenter à la cour la lettre de l’Assemblée nationale attestant la levée de l’immunité parlementaire du député Diomi Ndongala.
Ainsi, pour les avocats de ce dernier, le juge était en face d’un député qui a son immunité. Donc, il ne fallait pas le juger, jusqu’à ce que cette pièce soit à la disposition du juge.
Présent parmi de nombreuses personnes devant la Cour suprême de justice, un ressortissant sénégalais a soutenu qu’au Sénégal, avec une telle erreur, l’affaire est définitivement classée, et on n’y reviendra plus.
Certains Congolais ont immédiatement réagi pour dire que si tel est le cas au pays de Macky Sall, c’est parce que la justice est véritablement juste et indépendante, travaille en toute indépendance d’esprit sans aucune pression politique de quelle qu’institution que ce soit.
Répondant à une question de la presse, Me Yala a dit qu’en dehors de la présumée affaire de viol, il n’y a eu aucun autre grief porté à la charge d’Eugène Diomi Ndongala.
L’excès de zèles d’un policier
Un policier posté devant la Cour suprême de justice s’est tapé le luxe de malmener les cameramen venus couvrir cette importante audience, en essayant de leur ravir leurs matériels de travail. Pour cause, on ne filme pas cette institution judiciaire. Or, les preneurs d’images étaient à plus de 50 mètres de la cour pour interviewer les avocats.
Un journaliste d’une chaîne de télévision s’est dit étonné de ce comportement car, se souvient-il, « nous avions interviewé Jean Claude Bahende ici devant l’entrée de la salle d’audience, et personne ne nous a empêché de le faire ».
Pour ce journaliste, c’est une politique de deux poids deux mesures. Heureusement que quelques députés sont intervenus, ainsi que l’attaché de presse de la cour, pour interpeler le policier et remettre les caméras aux chasseurs d’images.
L’opinion sera fixée sur la prochaine audience qui aura lieu sans nul doute cette semaine.
La DC dénonce l’acharnement contre Diomi
Quelques heures avant l’audience, le secrétaire général de la Démocratie chrétienne (DC), Freddy Kita, a tenu un point de presse au siège de cette formation politique pour dénoncer « l’acharnement politique » contre le député Diomi Ndongala.
Pour lui, Diomi est un « prisonnier politique du régime en place », l’objectif visé étant de faire taire ce leader et tout son bureau politique.
Quant au journaliste Verdict Mituntwa présenté jeudi 11 avril 2013 à la télé comme étant un de ceux qui tentent de renverser le pouvoir par les armes, le SG note que la DC est un parti non violent qui mène une lutte non armée, et son leader n’a jamais participé à une seule rébellion dans ce pays, ni de près, ni de loin.
Freddy Kita conclut que c’est un énième scénario monté de toutes pièces pour anéantir tous ceux qui ne partagent pas la même vision que le pouvoir en place.
Il en a appelé à la libération sans conditions de Verdict Mituntwa, Stallone et Eugène Diomi Ndongala.
[Lefils Matady]
© KongoTimes
Le porte-parole de la MPP de Tshisekedi, Eugène Diomi Ndongala, a comparu pour la première fois vendredi 12 avril 2013 devant la Cour suprême de justice, dans une audience à huis clos.
A la fin de l’audience, Me Yala, un des avocats conseils d’Eugène Diomi Ndongala, a laissé entendre que l’audience de ce vendredi n’a pas connu d’avancée significative, car les pièces de la partie adverse n’étaient pas complètes.
En effet, les avocats de l’autre partie ont commis une erreur grave en oubliant de présenter à la cour la lettre de l’Assemblée nationale attestant la levée de l’immunité parlementaire du député Diomi Ndongala. Ainsi, pour les avocats de ce dernier, le juge était en face d’un député qui a son immunité.
Donc, il ne fallait pas le juger, jusqu’à ce que cette pièce soit à la disposition du juge. Présent parmi de nombreuses personnes devant la Cour suprême de justice, un ressortissant sénégalais a soutenu qu’au Sénégal, avec une telle erreur, l’affaire est définitivement classée, et on n’y reviendra plus.
Certains Congolais ont immédiatement réagi pour dire que si tel est le cas au pays de Macky Sall, c’est parce que la justice est véritablement juste et indépendante, travaille en toute indépendance d’esprit sans aucune pression politique de quelle qu’institution que ce soit.
Arrêté lundi 8 avril 2013 à 22h00, mis à la disposition du procureur général de la République puis détenu de manière préventive au Cprk, le député Eugène Diomi Ndongala a comparu pour la première fois vendredi 12 avril 2013 devant la Cour suprême de justice, dans une audience à huis clos.
Habillé en pantalon jean’s bleu, blouson de prisonnier et son traditionnel « Moniere », le président national de la Démocratie chrétienne (DC) était physiquement faible et moralement abattu. L’expression de son visage était suffisante pour exprimer cela.
Entouré de ses avocats et soutenu par sa famille biologique dont sa propre mère, l’élu de la Funa a dû passer deux heures d’audience à huis clos, soit de 14h00 à 16h00, tel que décidé par le juge président.
Outre les hommes en toge, personne d’autre n’avait accès à la salle. Famille politique, famille biologique, journaliste… tout le monde était dehors.
Le premier député national à débarquer sur les lieux pour soutenir son collègue en difficulté, c’était l’honorable Martin Fayulu.
Malheureusement, il ne pouvait pas entrer dans la salle. Il a été suivi tour à tour par Jean Claude Mvuemba, Lisanga Bonganga, Emery Okundji, Kovo Yingila, Oscar Lugendo, Kumbu Kumbel, Eva Mwakasa…
Arrêté lundi 8 avril 2013 à 22h00, mis à la disposition du procureur général de la République puis détenu de manière préventive au Cprk, le député Eugène Diomi Ndongala a comparu pour la première fois vendredi 12 avril 2013 devant la Cour suprême de justice, dans une audience à huis clos.
Habillé en pantalon jean’s bleu, blouson de prisonnier et son traditionnel « Moniere », le président national de la Démocratie chrétienne (DC) était physiquement faible et moralement abattu. L’expression de son visage était suffisante pour exprimer cela.
Entouré de ses avocats et soutenu par sa famille biologique dont sa propre mère, l’élu de la Funa a dû passer deux heures d’audience à huis clos, soit de 14h00 à 16h00, tel que décidé par le juge président.
Outre les hommes en toge, personne d’autre n’avait accès à la salle. Famille politique, famille biologique, journaliste… tout le monde était dehors.
Le premier député national à débarquer sur les lieux pour soutenir son collègue en difficulté, c’était l’honorable Martin Fayulu.
Malheureusement, il ne pouvait pas entrer dans la salle. Il a été suivi tour à tour par Jean Claude Mvuemba, Lisanga Bonganga, Emery Okundji, Kovo Yingila, Oscar Lugendo, Kumbu Kumbel, Eva Mwakasa…
Quant à Serge Mayamba et Fabrice Puela, ils ont tous les deux enfilé leurs toges, en leur qualité d’avocats, pour accéder à la salle et soutenir Diomi. Tout le monde a salué ce geste d’amour.
A 16h00, Diomi et ses avocats ont quitté la salle par la porte principale. Ses amis et membres de famille l’ont aussitôt approché pour l’encourager, sous une très haute surveillance des éléments de la police. Après quelques salutations, il a pris place à bord du véhicule qui l’a ramené à la prison centrale de Makala.
Très émus de voir leur frère en difficulté, les membres de la famille n’ont pas hésité de fondre en larmes après le départ du véhicule.
A 16h00, Diomi et ses avocats ont quitté la salle par la porte principale. Ses amis et membres de famille l’ont aussitôt approché pour l’encourager, sous une très haute surveillance des éléments de la police. Après quelques salutations, il a pris place à bord du véhicule qui l’a ramené à la prison centrale de Makala.
Très émus de voir leur frère en difficulté, les membres de la famille n’ont pas hésité de fondre en larmes après le départ du véhicule.
Les dessous du huis clos
A la fin de l’audience, Me Yala, un des avocats conseils d’Eugène Diomi Ndongala, a laissé entendre que l’audience de ce vendredi n’a pas connu d’avancée significative, car les pièces de la partie adverse n’étaient pas complètes.
En effet, les avocats de l’autre partie ont commis une erreur grave en oubliant de présenter à la cour la lettre de l’Assemblée nationale attestant la levée de l’immunité parlementaire du député Diomi Ndongala.
Ainsi, pour les avocats de ce dernier, le juge était en face d’un député qui a son immunité. Donc, il ne fallait pas le juger, jusqu’à ce que cette pièce soit à la disposition du juge.
Présent parmi de nombreuses personnes devant la Cour suprême de justice, un ressortissant sénégalais a soutenu qu’au Sénégal, avec une telle erreur, l’affaire est définitivement classée, et on n’y reviendra plus.
Certains Congolais ont immédiatement réagi pour dire que si tel est le cas au pays de Macky Sall, c’est parce que la justice est véritablement juste et indépendante, travaille en toute indépendance d’esprit sans aucune pression politique de quelle qu’institution que ce soit.
Répondant à une question de la presse, Me Yala a dit qu’en dehors de la présumée affaire de viol, il n’y a eu aucun autre grief porté à la charge d’Eugène Diomi Ndongala.
Ce, pour couper court aux oiseaux de mauvais augure qui véhiculent des informations selon lesquelles ce député serait de nouveau aux arrêts pour son implication dans un complot visant à renverser le pouvoir en place.
L’excès de zèles d’un policier
Un policier posté devant la Cour suprême de justice s’est tapé le luxe de malmener les cameramen venus couvrir cette importante audience, en essayant de leur ravir leurs matériels de travail. Pour cause, on ne filme pas cette institution judiciaire. Or, les preneurs d’images étaient à plus de 50 mètres de la cour pour interviewer les avocats.
Un journaliste d’une chaîne de télévision s’est dit étonné de ce comportement car, se souvient-il, « nous avions interviewé Jean Claude Bahende ici devant l’entrée de la salle d’audience, et personne ne nous a empêché de le faire ».
Pour ce journaliste, c’est une politique de deux poids deux mesures. Heureusement que quelques députés sont intervenus, ainsi que l’attaché de presse de la cour, pour interpeler le policier et remettre les caméras aux chasseurs d’images.
L’opinion sera fixée sur la prochaine audience qui aura lieu sans nul doute cette semaine.
La DC dénonce l’acharnement contre Diomi
Quelques heures avant l’audience, le secrétaire général de la Démocratie chrétienne (DC), Freddy Kita, a tenu un point de presse au siège de cette formation politique pour dénoncer « l’acharnement politique » contre le député Diomi Ndongala.
Pour lui, Diomi est un « prisonnier politique du régime en place », l’objectif visé étant de faire taire ce leader et tout son bureau politique.
Quant au journaliste Verdict Mituntwa présenté jeudi 11 avril 2013 à la télé comme étant un de ceux qui tentent de renverser le pouvoir par les armes, le SG note que la DC est un parti non violent qui mène une lutte non armée, et son leader n’a jamais participé à une seule rébellion dans ce pays, ni de près, ni de loin.
Freddy Kita conclut que c’est un énième scénario monté de toutes pièces pour anéantir tous ceux qui ne partagent pas la même vision que le pouvoir en place.
Il en a appelé à la libération sans conditions de Verdict Mituntwa, Stallone et Eugène Diomi Ndongala.
[Lefils Matady]
© KongoTimes
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