Mardi, 16 Avril 2013
Des bataillons entiers de l’Armée rwandaise ont traversé la frontière congolaise en vue de renforcer les rangs du M23. Quelques unités de l’Armée ougandaise ont aussi été injectées dans les rangs de la rébellion dirigée par Sultani Makenga.
La Société civile du Nord-Ubangui, qui suit de très près la situation, a dénoncé avec la dernière énergie les incursions rwando-ougandaises sur notre sol.
Kagame, appuyé par Museveni, est bien décidé à en découdre avec tes troupes de la Communauté internationale à l’Est.
Il ne s’agit pas d’une simple boutade ou d’une opération de chantage, il s’agit plutôt d’un plan froidement conçu et soigneusement préparé. A savoir que les Chefs d’Etat meneurs de l’international Tutsi Power ont choisi d’en finir, une fois pour toutes, avec la question de l’Est.
L’intervention d’une Brigade sous mandat de l’Onu leur apparaît vraiment décisive pour créer finalement la fameuse République des Volcans.
Les stratèges de Kigali et Kampala restent fermement convaincus que jamais les circonstances ne leur ont été aussi favorables qu’en ce moment pour mettre leur plan à exécution.
Le calcul
Le M23 est fiché comme force négative à combattre par l’Onu. Donc, ce mouvement ne perdrait absolument rien à combattre la Brigade d’intervention.
Tout réside cependant et finalement dans le résultat. Kagame et Museveni comptent, à travers leur soutien au M23, infliger une cinglante défaite aux troupes mandatées par l’Onu.
Placée dans l’incapacité de renverser la situation, la Communauté internationale sera mise dans l’obligation d’accepter le fait : ce ne sera plus le Congo qui va perdre une portion de son territoire, mais bien la Communauté internationale qui aura cédé une portion du Congo au Rwanda.
L’incapacité de la Communauté internationale à renverser la situation à l’Est, va servir de caution solide et officielle au Rwanda et à l’Ouganda dans leur quête de partition de la Rdc.
C’est sur cet élément fondamental que tablent les « va-t-en guerre » de Kigali et Kampala. Ils prennent un risque énorme, ils le savent. Mais, ils savent aussi que qui ne risque rien n’a rien.
Le M23 n’ayant rien à perdre, répétons-le, Kagame et Museveni ne perdent non plus rien à fondre leurs troupes au sein de ce qui est devenu leur poubelle militaire à l’Est. Si leurs marionnettes perdaient face à la Brigade d’intervention, leur propre survie sera mise en jeu.
Mais au cas où la guerre s’enlisait, l’Onu ne saura supporter pour plus d’une année un engagement onéreux.
La Communauté internationale risque alors de prôner la voie politique. Entretemps, la République des Volcans ou, à tout le moins, un territoire suffisamment autonome sera né à l’Est.
Interpellation
C’est ici le cas de rappeler aux troupes qui viennent dans le cadre de la Brigade d’intervention de tenir comte du grave danger qui guette la Rdc. Il ne leur sert à rien de s’engager dans une guerre, s’ils ne sauront aller jusqu’au bout ; quelles que soient les circonstances.
Il sied toutefois, et en attendant de voir la Brigade à l’œuvre, de saluer la grande détermination de l’Armée sud-africaine et de l’Onu qui ont solennellement promis le pire au M23.
LP
Des bataillons entiers de l’Armée rwandaise ont traversé la frontière congolaise en vue de renforcer les rangs du M23. Quelques unités de l’Armée ougandaise ont aussi été injectées dans les rangs de la rébellion dirigée par Sultani Makenga.
La Société civile du Nord-Ubangui, qui suit de très près la situation, a dénoncé avec la dernière énergie les incursions rwando-ougandaises sur notre sol.
Kagame, appuyé par Museveni, est bien décidé à en découdre avec tes troupes de la Communauté internationale à l’Est.
Il ne s’agit pas d’une simple boutade ou d’une opération de chantage, il s’agit plutôt d’un plan froidement conçu et soigneusement préparé. A savoir que les Chefs d’Etat meneurs de l’international Tutsi Power ont choisi d’en finir, une fois pour toutes, avec la question de l’Est.
L’intervention d’une Brigade sous mandat de l’Onu leur apparaît vraiment décisive pour créer finalement la fameuse République des Volcans.
Les stratèges de Kigali et Kampala restent fermement convaincus que jamais les circonstances ne leur ont été aussi favorables qu’en ce moment pour mettre leur plan à exécution.
Le calcul
Le M23 est fiché comme force négative à combattre par l’Onu. Donc, ce mouvement ne perdrait absolument rien à combattre la Brigade d’intervention.
Tout réside cependant et finalement dans le résultat. Kagame et Museveni comptent, à travers leur soutien au M23, infliger une cinglante défaite aux troupes mandatées par l’Onu.
Placée dans l’incapacité de renverser la situation, la Communauté internationale sera mise dans l’obligation d’accepter le fait : ce ne sera plus le Congo qui va perdre une portion de son territoire, mais bien la Communauté internationale qui aura cédé une portion du Congo au Rwanda.
L’incapacité de la Communauté internationale à renverser la situation à l’Est, va servir de caution solide et officielle au Rwanda et à l’Ouganda dans leur quête de partition de la Rdc.
C’est sur cet élément fondamental que tablent les « va-t-en guerre » de Kigali et Kampala. Ils prennent un risque énorme, ils le savent. Mais, ils savent aussi que qui ne risque rien n’a rien.
Le M23 n’ayant rien à perdre, répétons-le, Kagame et Museveni ne perdent non plus rien à fondre leurs troupes au sein de ce qui est devenu leur poubelle militaire à l’Est. Si leurs marionnettes perdaient face à la Brigade d’intervention, leur propre survie sera mise en jeu.
Mais au cas où la guerre s’enlisait, l’Onu ne saura supporter pour plus d’une année un engagement onéreux.
La Communauté internationale risque alors de prôner la voie politique. Entretemps, la République des Volcans ou, à tout le moins, un territoire suffisamment autonome sera né à l’Est.
Interpellation
C’est ici le cas de rappeler aux troupes qui viennent dans le cadre de la Brigade d’intervention de tenir comte du grave danger qui guette la Rdc. Il ne leur sert à rien de s’engager dans une guerre, s’ils ne sauront aller jusqu’au bout ; quelles que soient les circonstances.
Il sied toutefois, et en attendant de voir la Brigade à l’œuvre, de saluer la grande détermination de l’Armée sud-africaine et de l’Onu qui ont solennellement promis le pire au M23.
LP
qui vivra verra !
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