samedi 2 novembre 2013

RDC : Risque majeur d’un soulèvement des militaires à Kinshasa et au Bas-Congo

01/06/2013 

 

Jacques MBADU

Les réunions se multiplient à Kinshasa et au Bas-Congo. La dernière s’est tenue à Mbanza Ngungu, où on remarqué la présence de Jacques Mbadu, général Oleko, général Raus, un chargé de sécurité de la Présidence de la république et plusieurs cadres du PPRD. 


C’est suite aux informations fournies par les services de renseignement sur un probable soulèvement des militaires dans les provinces du Bas-Congo et Kinshasa. Jusque là aucune alternative n’a été trouvée pour contrer cette insurrection.

En novembre 2012, un accident de train vient de train s’était produit à SONGOLOLO au Bas -Congo impliquant deux trains qui sont entrés en collusion. Il y a eu beaucoup de morts, plusieurs armes dans la cargaison ont disparu. Plus de 50 militaires de la Garde républicaine qui escortaient la cargaison ont succombés. 


J. Kabila entre le marteau et l’enclume

Accord – cadre, le compte à rebours commence le 31 mai. Si aucun communiqué n’a été lu après la réunion à huis clos tenue à Addis-Abeba entre les ténors de la région des grands lacs, néanmoins d’après l’indiscrétion de certaines chancelleries occidentales, nous apprenons que le Président Français aurait accordé un délai de 15 jours à partir de ce vendredi 31 mai à J. Kabila d’enclencher officiellement et publiquement le mécanisme politique pour une solution rapide et durable en RDC. 


Le secrétaire d’état américain John Kerry, présent aussi dans la capitale éthiopienne a été ferme et direct, « l’expérience Kabila » est une parenthèse de l’histoire politique du Congo que nous devons rapidement fermer. 

Tout le monde dans cette salle est conscient que J. Kabila ne nourrit aucune ambition pour le Congo. Il travaille chaque jour et chaque instant à l’affaiblissement de l’Etat, à la ruine du Peuple Congolais. 

Il ne donne aucune image de coopérer à la réussite de l’accord-cadre, ce n’est pas par le discours, mais dans l’engagement que doit s’accomplir l’acte solennel de la mise en œuvre de cet accord.

La communauté internationale donne 15 jours au gouvernement actuel, afin de changer le cours de l’histoire du pays. Cependant, depuis son retour au pays, les congolais observent un comportement bizarre chez l’homme fort de Kingakati, l’autorité morale de la MP se tient loin de son cercle fermé, il a changé ses gardes rapprochés et n’a plus de résidence fixe.

En séjour de travail à Kinshasa, le patron de la banque mondiale, malgré le discours diplomatique pimenté à 1 milliard de dollars préparé depuis Washington pour l’opinion publique congolaise, Mister Yim n’a pas été tendre à l’égard du régime actuel. 


En 12 ans de règne, J. Kabila a fait pire que Mobutu en 32 ans de pouvoir, avec transformation de la RDC en un vaste et interminable champ de bataille à l’Est, avec des programmes secrets de sa balkanisation en complicité avec le Rwanda, ajouté à cela des trahisons contre les FARDC. 

La RDC avec ses 97 % des chômeurs est classée « dernière de la classe » dans tous les classements mondiaux sur différents domaines pendant que Matata Ponyo récite ses fables macroéconomiques. 

La Gécamines qui intervenait à hauteur de 76 % dans la formation du budget national, a été morcelée en une vingtaine d’entreprise d’économie mixte avec des actionnaires aux capitaux bidons constituées des Kabilistes, amis, cousins, neveux, niecèttes du Raïs, qui s’enrichissent en un clin d’œil. 

L’ONATRA, unique entreprise de transport multimodal en RDC, débaptisée « SCTP » dont les fonds décaissés par la banque mondiale ont été mis sur les plats des vautours, dinosaures du régime actuel.

Pour un nombre d’observateurs, la fin du régime s’annonce, certains prédisent que le ministre NKIE NKEY MULUMBA se prépare à la lecture de l’oraison funèbre, du genre « le Président règne mais ne gouverne pas ».
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[Yves Kongolo] 

© KongoTimes

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