18/04/2014
Ibrahim NSANZIMANA
Poignant témoignage que celui du Rwandais Ibrahim Nsanzimana. Ce dernier est un sujet Hutu rwandais qui s’est trouvé au Congo fuyant la contre-offensive Tutsi après le génocide de 1994. Au Congo, du fait de cette contre-offensive, il perd son père et son frère.
De retour au Rwanda, les biens de sa famille sont expropriés et, en voulant les réclamer, il se retrouve en prison sous l’effet de fausses accusations des expropriateurs.
Après la prison, une maison et une ferme sont données à sa famille mais celle-ci galère. Mettant à profit sa situation de désolation, les officiels rwandais le recrutent.
Il subit une formation militaire sommaire avant d’être largué au front au Nord-Kivu pour combattre dans les rangs du M23.
Son témoignage est un cri de détresse qu’il lance à quiconque peut l’aider à trouver un statut de réfugié pour ne plus vivre au Rwanda ou à l’est de la RDC où il redoute d’être tué outre qu’il est révélateur de tout un tas de choses dignes d’un Etat voyou réalisés par le Rwanda contre la RDC.
Les révélations d’Ibrahim Nsanzimana
Son récit est long mais en le lisant on découvre qu’il est l’un de nombreux hommes formés au Rwanda et au Congo pour se battre aux côtés du mouvement rebelle M23.
Le but de cette formation est de combattre au Nord-Kivu afin d’en faire une partie du Rwanda. La précision est donnée par le capitaine Mugabo François de l’armée rwandaise aux gens recrutés et formés en même temps qu’Ibrahim.
Celui-ci refuse de combattre pour le projet qu’il estime être une mission impossible, l’annexion du Nord-Kivu au Rwanda. Ibrahim a fourni les détails de son histoire à l'Associated Press à propos de la complicité du Rwanda dans la dernière rébellion dans l'Est du Congo.
Des histoires similaires à la sienne ont été racontées aussi aux fonctionnaires de la mission de paix des Nations Unies au Congo par des combattants qui ont été capturés ou qui se sont eux-mêmes livrés aux troupes congolaises.
Certains ont relaté qu'ils reçu une formation sommaire au camp militaire de Kanombe en périphérie de Kigali. D'autres ont affirmé qu'ils ont reçu une formation une fois arrivés au Congo, près de frontières avec l'Ouganda et le Rwanda.
Onze Rwandais qui se sont rendus en mai de l’année 2012 ont dit qu'ils étaient recrutés dès Février - trois mois avant que la rébellion débute-, selon Patrick Garba, chef du bureau de la démobilisation des Nations Unies à Goma.
Le Rwanda dément fermement les accusations sur le soutien à la rébellion, et a refusé de permettre le retour au Rwanda de ses concitoyens capturés en RDC, d'abord en faisant valoir qu'ils n'étaient pas rwandais.
Après que les troupes rwandaises se sont retirées sous la pression internationale, Kagame s'est tourné vers un système par procuration, soutenant des Tutsis prétendus congolais qui ont dirigé une rébellion qui a enflammé l'Est du Congo en 2008.
Pour mettre fin à cette insurrection, le Président Joseph Kabila a signé un pacte permettant aux rebelles d'intégrer l'armée et aux troupes rwandaises de venir au Congo pendant trois mois à nouveau afin de traquer les FDLR.
Les soldats rebelles qui ont lancé l'insurrection cette année faisaient partie de la rébellion 2008. Nsanzimana a dit qu'il avait 10 ans quand sa famille est arrivée au Congo, dans la vague de plus d'un million d’Hutus rwandais qui avaient fui après le génocide.
Ibrahim était ici en 1996 lorsque les troupes de Kagame ont bombardé les camps des réfugiés, tuant indistinctement civils innocents et génocidaires. Puis ils ont chassé ceux qui ont fui à l'intérieur du Congo et les ont massacrés.
Ainsi, le Rwanda veut annexer le Nord-Kivu. Ce témoignage est venu renforcer d’autres du même genre qui sont déjà connus. C’est formellement connu maintenant que le Rwanda veut annexer le Nord-Kivu.
D’autres sources le lient au fait que le Nord-Kivu regorge de richesses que ceux qui utilisent le Rwanda comme sous-traitant demandent. Aussi, Kigali choisit-il carrément d’annexer cette province congolaise pour s’assurer de contrôle de ces richesses et pour trouver des terres arables et des pâturages à son peuple.
Des preuves suffisantes pour qui de droit afin que les dispositions de la Charte des Nations Unies interdisant et condamnant les ambitions rwandaises soient appliquées afin que justice soit faite à la RDC.
En attendant que le Conseil de sécurité en arrive à cette compréhension, aux Congolais de comprendre la visée ultime des Rwandais pour les empêcher de la concrétiser.
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Richard LUMUMBA
© KongoTimes
Ibrahim NSANZIMANA
Poignant témoignage que celui du Rwandais Ibrahim Nsanzimana. Ce dernier est un sujet Hutu rwandais qui s’est trouvé au Congo fuyant la contre-offensive Tutsi après le génocide de 1994. Au Congo, du fait de cette contre-offensive, il perd son père et son frère.
De retour au Rwanda, les biens de sa famille sont expropriés et, en voulant les réclamer, il se retrouve en prison sous l’effet de fausses accusations des expropriateurs.
Après la prison, une maison et une ferme sont données à sa famille mais celle-ci galère. Mettant à profit sa situation de désolation, les officiels rwandais le recrutent.
Il subit une formation militaire sommaire avant d’être largué au front au Nord-Kivu pour combattre dans les rangs du M23.
Son témoignage est un cri de détresse qu’il lance à quiconque peut l’aider à trouver un statut de réfugié pour ne plus vivre au Rwanda ou à l’est de la RDC où il redoute d’être tué outre qu’il est révélateur de tout un tas de choses dignes d’un Etat voyou réalisés par le Rwanda contre la RDC.
Les révélations d’Ibrahim Nsanzimana
Son récit est long mais en le lisant on découvre qu’il est l’un de nombreux hommes formés au Rwanda et au Congo pour se battre aux côtés du mouvement rebelle M23.
Le but de cette formation est de combattre au Nord-Kivu afin d’en faire une partie du Rwanda. La précision est donnée par le capitaine Mugabo François de l’armée rwandaise aux gens recrutés et formés en même temps qu’Ibrahim.
Celui-ci refuse de combattre pour le projet qu’il estime être une mission impossible, l’annexion du Nord-Kivu au Rwanda. Ibrahim a fourni les détails de son histoire à l'Associated Press à propos de la complicité du Rwanda dans la dernière rébellion dans l'Est du Congo.
Des histoires similaires à la sienne ont été racontées aussi aux fonctionnaires de la mission de paix des Nations Unies au Congo par des combattants qui ont été capturés ou qui se sont eux-mêmes livrés aux troupes congolaises.
Certains ont relaté qu'ils reçu une formation sommaire au camp militaire de Kanombe en périphérie de Kigali. D'autres ont affirmé qu'ils ont reçu une formation une fois arrivés au Congo, près de frontières avec l'Ouganda et le Rwanda.
Onze Rwandais qui se sont rendus en mai de l’année 2012 ont dit qu'ils étaient recrutés dès Février - trois mois avant que la rébellion débute-, selon Patrick Garba, chef du bureau de la démobilisation des Nations Unies à Goma.
Le Rwanda dément fermement les accusations sur le soutien à la rébellion, et a refusé de permettre le retour au Rwanda de ses concitoyens capturés en RDC, d'abord en faisant valoir qu'ils n'étaient pas rwandais.
Après que les troupes rwandaises se sont retirées sous la pression internationale, Kagame s'est tourné vers un système par procuration, soutenant des Tutsis prétendus congolais qui ont dirigé une rébellion qui a enflammé l'Est du Congo en 2008.
Pour mettre fin à cette insurrection, le Président Joseph Kabila a signé un pacte permettant aux rebelles d'intégrer l'armée et aux troupes rwandaises de venir au Congo pendant trois mois à nouveau afin de traquer les FDLR.
Les soldats rebelles qui ont lancé l'insurrection cette année faisaient partie de la rébellion 2008. Nsanzimana a dit qu'il avait 10 ans quand sa famille est arrivée au Congo, dans la vague de plus d'un million d’Hutus rwandais qui avaient fui après le génocide.
Ibrahim était ici en 1996 lorsque les troupes de Kagame ont bombardé les camps des réfugiés, tuant indistinctement civils innocents et génocidaires. Puis ils ont chassé ceux qui ont fui à l'intérieur du Congo et les ont massacrés.
Ainsi, le Rwanda veut annexer le Nord-Kivu. Ce témoignage est venu renforcer d’autres du même genre qui sont déjà connus. C’est formellement connu maintenant que le Rwanda veut annexer le Nord-Kivu.
D’autres sources le lient au fait que le Nord-Kivu regorge de richesses que ceux qui utilisent le Rwanda comme sous-traitant demandent. Aussi, Kigali choisit-il carrément d’annexer cette province congolaise pour s’assurer de contrôle de ces richesses et pour trouver des terres arables et des pâturages à son peuple.
Des preuves suffisantes pour qui de droit afin que les dispositions de la Charte des Nations Unies interdisant et condamnant les ambitions rwandaises soient appliquées afin que justice soit faite à la RDC.
En attendant que le Conseil de sécurité en arrive à cette compréhension, aux Congolais de comprendre la visée ultime des Rwandais pour les empêcher de la concrétiser.
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Richard LUMUMBA
© KongoTimes
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