jeudi 3 juillet 2014

La question Fdlr prend une tournure inattendue : Kagame noyauté par la Communauté internationale !

le jeudi 3 juillet 2014


 

C’est la panique et la débandade totale à Kigali. Paul Kagame est au pied du mur. La clairvoyance, avec laquelle Kinshasa a abordé la question Fdlr, laisse le despote rwandais sans arguments.

Complètement désarmé devant une communauté internationale qui n’a pas un seul instant hésité à prendre le relais de la Rdc.


Le régime rwandais est complètement déboussolé de voir que la très prestigieuse Sant’ Egidio, institution dont le poids et la crédibilité ne font l’ombre d’aucun doute, s’est saisie de la question.


Le fonds de commerce qui a longtemps soutenu Kagame et sa bande s’est vidé de tout son contenu. Le dictateur rwandais n’aura plus rien à vendre pour soutenir son pouvoir. 


Le rouleau compresseur est en marche. Kagame sera bientôt contraint à l’ouverture démocratique, signant par la même occasion et incontestablement son arrêt de mort.

Dans la rage de voir ses pairs au pouvoir désormais comptés, Kagame a lancé une croisade impitoyable contre la Communauté internationale, l’Onu en particulier. Signe évident que le goulot d’étranglement mis en branle n’a pas raté son régime.

Coup de gueule intempestif

Se débattant comme un diable dans un bénitier, Kagame a donné mardi dernier sa première conférence de presse depuis le début de l’année, à l’occasion de la fête de l’indépendance de son pays. De nombreux sujets ont été abordés, parmi lesquels celui du désarmement des FDLR et des incidents frontaliers avec la RDC.


Parmi les sujets abordés par le chef de l’Etat rwandais, certains intéressent particulièrement les ministres des Etats membres de la SADC et de la CIRGL, réunis à Luanda jusqu’à ce mercredi.


Notamment désarmement des FDLR et des incidents frontaliers avec la RDC.


Le président rwandais s’est dit “ dégouté” par la manière dont les FDLR sont traités. Paul Kagame répondait à une question concernant le transport jusqu’à Kinshasa, par l’ONU, du président par intérim des FDLR. 


Victor Biyringiro n’a pas continué sa route mis le reste de sa délégation s’est rendue à Rome pour rencontrer l’équipe des envoyés spéciaux pour les Grands Lacs et des représentants du gouvernement congolais sous l’égide de la communauté religieuse Sant’Egidio. 

Avec pour objectif de trouver les voies et moyens d’accélérer leur désarmement La réunion avait déclenché l’ire du Rwanda.

Le monde est cynique d’honorer ceux qui ont commis le génocide au Rwanda “, a déploré le chef de l’Etat rwandais alors qu’on lui assure, a-t-il expliqué, que la question FDLR va être réglée. Il balaie du revers de la main l’argument comme quoi les FDLR sont aujourd’hui les fils et les filles de ceux accusés de génocide.


 “Ce qui est un problème clair et simple a été transformé en un problème énorme. Et je crois que c’est fait exprès par certains “, a encore insinué le président Kagame.

Kagame à court d’arguments

Egalement interrogé également sur les incidents frontaliers, le chef de l’Etat rwandais a dit ne pas savoir sur quoi l’équipe du mécanisme de vérification conjointe s’était basée pour faire son rapport.


Un rapport qui ne confirmait pas la version rwandaise des faits. “ Si vous êtes sur le terrain et que vous voyez certains faits et qu’après, quand vous partez, les faits changent, ça dit quelque chose “, explique Paul Kagame ajoutant que les problèmes entre le Rwanda et le Congo sont toujours très politisés. 


Kinshasa accusait Kigali d’avoir exécuté cinq ressortissants congolais dont un militaire. “ Les problèmes entre le Rwanda et le Congo finissent toujours par se résoudre “, a affirmé le président rwandais.

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