11/08/2014
"Joseph KABILA" - President sortant de la RDC
Il a tué. Trop tué.
La population lui reproche les meurtres des Bundu dia Kongo, des activistes des droits de l'homme Chebeya et son chauffeur Mazana, d'Armand Tungulu, etc.
Il a trahi la République Démocratique du Congo par son soutien au M23.
La preuve en est la réhabilitation du général Amisi Tango four, l'ancien chef des forces terrestres des FARDC. Cet officier supérieur a été suspendu le 22 novembre 2012 pour avoir vendu, selon les experts des Nations Unies, les armes aux groupes rebelles.
Il était aussi régulièrement cité dans les détournements des soldes des soldats engagés au front contre le M23. Dernièrement, la MONUSCO a pris acte de sa réhabilitation par Kabila , mais regretté qu'une enquête n'ait pas été initiée pour connaître la vérité.
Du temps où il dirigeait les opérations à l'Est, il était fait état des ordres contradictoires qu'il recevait de la "hiérarchie" dans la direction des opérations contre les groupes rebelles.
Ce qui a causé la perte de plusieurs de nos frères, des viols de nos soeurs, les déplacements de la population à l'intérieur comme à l'extérieur. Inutilement. Kabila aurait eu peur de mettre Amisi en accusation pour ne pas se tirer une balle dans le pied?
Ce qui se dit sur Amisi l'est aussi pour John Numbi.
La justice de Kabila s'est refusée de mettre en accusation cet officier qui était à un certain moment le bras droit de Kabila en matière de sécurité. C'est lui qui aurait ordonné les massacres des Bundu dia Kongo sur ordre de la "hiérarchie". C'est lui qui aurait aussi ordonné les meurtres de Chebeya et de Bazana.
Plusieurs dossiers de meurtres dorment dans les placards et attendent de sortir le moment venu, comme celui des massacres de N'djili à deux jours des élections du 28 novembre 2011, la disparition de plusieurs membres de l'UDPS pendant la même période et la mise en résidence surveillée du président Tshisekedi Wa Mulumba.
Kabila a tué. Trop tué. Il s'est aussi enrichi, lui et sa famille pendant que le peuple clochardisé croupit dans la misère qui ne dit pas son nom.
Les détournements et les pillages
La fortune de Kabila est estimée à 17 milliards de dollars. Son épouse a des concessions à Goma estimées à plusieurs millions de dollars.
Son frère Zoé est un grand homme d'affaires au Katanga où il s'est accaparé des affaires juteuses dans les mines, dans l'immobilier jusqu'aux timbres-poste!
Le limogeage du directeur général de la Gecamines serait lié à ses démêlées avec le frère de Kabila, entendez Zoé Kabila.
La peur du jugement populaire a atteint même ses thuriféraires qui se sont enrichis de façon illicite en un temps record. Certains ont peur d'être poursuivis pour détournements des fonds. C'est le cas de Boshab qui aurait détourné les fonds du temps où il était président de l'Assemblée Nationale.
Un autre dossier connu, c'est celui de l'accident de son fils le 02 janvier 2012 sur le boulevard du 30 juin. Cinq personnes en étaient décédées.
Les arrestations arbitraires et le musellement des opposants
Les portes de la prison de Makala sont largement ouvertes pour les opposants. Les plus connus sont Kutino, Diomi Ndongala et Kabatshi. Le dernier en date, c'est le secrétaire général de l'UNC, Jean-Bertrand Ewanga, accusé pour outrage au chef de l'Etat. Outrage parce qu'il aurait dit: "Kabila rentre au Rwanda" ou "Kabila est Rwandais".
Le président américain Barack Obama était aussi traité de Kenyan par les Républicains. Depuis qu'il leur a présenté son attestation de naissance, les choses sont rentrées dans l'ordre et plus personne n'en parle.
Kabila n'a jamais abordé ce sujet et n'a jamais prouvé qu'il était le fils biologique de Laurent-Désiré Kabila. Il continue à entretenir le suspens.
Alors, dire qu'il est Rwandais et qu'il rentre au Rwanda ne constitue ni un outrage au chef de l'Etat, ni un acte qualifié de tribalisme ou racisme. Etre Rwandais n'est pas une injure! Mais les Congolais n'acceptent et n'accepteront pas d'être dirigés par un Rwandais!
Bref, Kabila et ses griots ont des mains pleines de sang des Congolais. Ils ont pillé le Congo plus que ne l'ont fait les Mobutistes en trois décennies. C'est pourquoi ils se battent becs et ongles pour leur survie.
Tout comme Kompaoré au Burkina Faso poursuivi par le sang de Thomas Sankara qu'il avait fait assassiner pour prendre le pouvoir il y a près de trente ans. Tous les arguments qu'ils avancent pour justifier le bien fondé d'une révision constitutionnelle ne tiennent pas débout.
Et pourtant les exemples ne manquent pas. Aucune dictature n'est éternelle. Ils devaient tirer des leçons sur les Mobutistes ou sur Ceaoucescu de la Roumanie.
Désormais Kabila a le choix entre la présidence à vie, la prison à vie ou le retour au Rwanda. Qui vivra, verra.
__________________
[Lumbamba Kanyiki]
© KongoTimes
"Joseph KABILA" - President sortant de la RDC
Il a tué. Trop tué.
La population lui reproche les meurtres des Bundu dia Kongo, des activistes des droits de l'homme Chebeya et son chauffeur Mazana, d'Armand Tungulu, etc.
Il a trahi la République Démocratique du Congo par son soutien au M23.
La preuve en est la réhabilitation du général Amisi Tango four, l'ancien chef des forces terrestres des FARDC. Cet officier supérieur a été suspendu le 22 novembre 2012 pour avoir vendu, selon les experts des Nations Unies, les armes aux groupes rebelles.
Il était aussi régulièrement cité dans les détournements des soldes des soldats engagés au front contre le M23. Dernièrement, la MONUSCO a pris acte de sa réhabilitation par Kabila , mais regretté qu'une enquête n'ait pas été initiée pour connaître la vérité.
Du temps où il dirigeait les opérations à l'Est, il était fait état des ordres contradictoires qu'il recevait de la "hiérarchie" dans la direction des opérations contre les groupes rebelles.
Ce qui a causé la perte de plusieurs de nos frères, des viols de nos soeurs, les déplacements de la population à l'intérieur comme à l'extérieur. Inutilement. Kabila aurait eu peur de mettre Amisi en accusation pour ne pas se tirer une balle dans le pied?
Ce qui se dit sur Amisi l'est aussi pour John Numbi.
La justice de Kabila s'est refusée de mettre en accusation cet officier qui était à un certain moment le bras droit de Kabila en matière de sécurité. C'est lui qui aurait ordonné les massacres des Bundu dia Kongo sur ordre de la "hiérarchie". C'est lui qui aurait aussi ordonné les meurtres de Chebeya et de Bazana.
Plusieurs dossiers de meurtres dorment dans les placards et attendent de sortir le moment venu, comme celui des massacres de N'djili à deux jours des élections du 28 novembre 2011, la disparition de plusieurs membres de l'UDPS pendant la même période et la mise en résidence surveillée du président Tshisekedi Wa Mulumba.
Kabila a tué. Trop tué. Il s'est aussi enrichi, lui et sa famille pendant que le peuple clochardisé croupit dans la misère qui ne dit pas son nom.
Les détournements et les pillages
La fortune de Kabila est estimée à 17 milliards de dollars. Son épouse a des concessions à Goma estimées à plusieurs millions de dollars.
Son frère Zoé est un grand homme d'affaires au Katanga où il s'est accaparé des affaires juteuses dans les mines, dans l'immobilier jusqu'aux timbres-poste!
Le limogeage du directeur général de la Gecamines serait lié à ses démêlées avec le frère de Kabila, entendez Zoé Kabila.
La peur du jugement populaire a atteint même ses thuriféraires qui se sont enrichis de façon illicite en un temps record. Certains ont peur d'être poursuivis pour détournements des fonds. C'est le cas de Boshab qui aurait détourné les fonds du temps où il était président de l'Assemblée Nationale.
Un autre dossier connu, c'est celui de l'accident de son fils le 02 janvier 2012 sur le boulevard du 30 juin. Cinq personnes en étaient décédées.
Les arrestations arbitraires et le musellement des opposants
Les portes de la prison de Makala sont largement ouvertes pour les opposants. Les plus connus sont Kutino, Diomi Ndongala et Kabatshi. Le dernier en date, c'est le secrétaire général de l'UNC, Jean-Bertrand Ewanga, accusé pour outrage au chef de l'Etat. Outrage parce qu'il aurait dit: "Kabila rentre au Rwanda" ou "Kabila est Rwandais".
Le président américain Barack Obama était aussi traité de Kenyan par les Républicains. Depuis qu'il leur a présenté son attestation de naissance, les choses sont rentrées dans l'ordre et plus personne n'en parle.
Kabila n'a jamais abordé ce sujet et n'a jamais prouvé qu'il était le fils biologique de Laurent-Désiré Kabila. Il continue à entretenir le suspens.
Alors, dire qu'il est Rwandais et qu'il rentre au Rwanda ne constitue ni un outrage au chef de l'Etat, ni un acte qualifié de tribalisme ou racisme. Etre Rwandais n'est pas une injure! Mais les Congolais n'acceptent et n'accepteront pas d'être dirigés par un Rwandais!
Bref, Kabila et ses griots ont des mains pleines de sang des Congolais. Ils ont pillé le Congo plus que ne l'ont fait les Mobutistes en trois décennies. C'est pourquoi ils se battent becs et ongles pour leur survie.
Tout comme Kompaoré au Burkina Faso poursuivi par le sang de Thomas Sankara qu'il avait fait assassiner pour prendre le pouvoir il y a près de trente ans. Tous les arguments qu'ils avancent pour justifier le bien fondé d'une révision constitutionnelle ne tiennent pas débout.
Et pourtant les exemples ne manquent pas. Aucune dictature n'est éternelle. Ils devaient tirer des leçons sur les Mobutistes ou sur Ceaoucescu de la Roumanie.
Désormais Kabila a le choix entre la présidence à vie, la prison à vie ou le retour au Rwanda. Qui vivra, verra.
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[Lumbamba Kanyiki]
© KongoTimes
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