14 déc 2014
Une mission du Fond monétaire international (FMI) s’est penchée sur l’économie congolaise en 2014.
Malgré « une tendance positive » des indicateurs macroéconomiques, le pays peine à percevoir ses recettes et à diversifier ses secteurs d’activités.
Le centre-ville de Kinshasa en 2013 © Ch. Rigaud
Début décembre 2014, une équipe technique du Fonds monétaire international (FMI) s’est rendue à Kinshasa pour dresser un bilan économique de l’année écoulée.
Le FMI relève « un environnement externe et interne difficile », mais note que l’économie de la RDC « continue de faire preuve de résilience avec des tendances positives pour les principaux indicateurs macroéconomiques ».
La plupart de ces indicateurs sont effectivement au vert : la croissance du PIB devrait atteindre 9% en 2014 et l’inflation sera maintenue en dessous de 2%.
De bons résultats tempérés par « une forte dépendance du secteur minier » qui rend l’économie congolaise « vulnérable à la volatilité des prix des matières premières ».
Selon le Fond, la croissance est tirée par l’augmentation de la production minière « et dans une moindre mesure par la production du secteur agricole ».
En 2015, la croissance devrait donc se poursuivre « soutenue par le dynamisme du secteur des minéraux et l’expansion de l’agriculture ». 2014 a vu également « un léger excédent de la balance des paiements ».
Croissance en hausse… recettes en baisse
Les indicateurs macroéconomiques donnent des résultats en trompe l’oeil de l’économie congolaise. Le principal risque pour la RDC serait une baisse des prix du cuivre et du cobalt, « des métaux représentant environ 98% des exportations de biens et 44% du PIB nominal ».
Mais la mauvaise nouvelle vient des recettes fiscales, en baisse.
D’après le FMI, « la performance de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) demeure plus faible que prévu ». En cause selon les experts : « l’absence de contrôles ».
Le manque de recettes est également pointée par le PMI. « Il faut accélérer la mobilisation des recettes afin de répondre aux besoins de développement de la RDC ».
Les potentiels du pays sont importants, mais l’argent ne rentre pas dans les caisses du Congo. La RDC vote toujours un budget « lilliputien » par rapport à sa taille : 8,9 milliards de dollars pour un pays grand comme un continent, avec plus de 70 millions d’habitants.
Le rapport du FMI relève les points noirs le l’économie congolaise : absence de recettes et de contrôles, ce qui encourage la corruption à tous les étages.
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Christophe RIGAUD
Afrikarabia
Une mission du Fond monétaire international (FMI) s’est penchée sur l’économie congolaise en 2014.
Malgré « une tendance positive » des indicateurs macroéconomiques, le pays peine à percevoir ses recettes et à diversifier ses secteurs d’activités.
Le centre-ville de Kinshasa en 2013 © Ch. Rigaud
Début décembre 2014, une équipe technique du Fonds monétaire international (FMI) s’est rendue à Kinshasa pour dresser un bilan économique de l’année écoulée.
Le FMI relève « un environnement externe et interne difficile », mais note que l’économie de la RDC « continue de faire preuve de résilience avec des tendances positives pour les principaux indicateurs macroéconomiques ».
La plupart de ces indicateurs sont effectivement au vert : la croissance du PIB devrait atteindre 9% en 2014 et l’inflation sera maintenue en dessous de 2%.
De bons résultats tempérés par « une forte dépendance du secteur minier » qui rend l’économie congolaise « vulnérable à la volatilité des prix des matières premières ».
Selon le Fond, la croissance est tirée par l’augmentation de la production minière « et dans une moindre mesure par la production du secteur agricole ».
En 2015, la croissance devrait donc se poursuivre « soutenue par le dynamisme du secteur des minéraux et l’expansion de l’agriculture ». 2014 a vu également « un léger excédent de la balance des paiements ».
Croissance en hausse… recettes en baisse
Les indicateurs macroéconomiques donnent des résultats en trompe l’oeil de l’économie congolaise. Le principal risque pour la RDC serait une baisse des prix du cuivre et du cobalt, « des métaux représentant environ 98% des exportations de biens et 44% du PIB nominal ».
Mais la mauvaise nouvelle vient des recettes fiscales, en baisse.
D’après le FMI, « la performance de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) demeure plus faible que prévu ». En cause selon les experts : « l’absence de contrôles ».
Le manque de recettes est également pointée par le PMI. « Il faut accélérer la mobilisation des recettes afin de répondre aux besoins de développement de la RDC ».
Les potentiels du pays sont importants, mais l’argent ne rentre pas dans les caisses du Congo. La RDC vote toujours un budget « lilliputien » par rapport à sa taille : 8,9 milliards de dollars pour un pays grand comme un continent, avec plus de 70 millions d’habitants.
Le rapport du FMI relève les points noirs le l’économie congolaise : absence de recettes et de contrôles, ce qui encourage la corruption à tous les étages.
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Christophe RIGAUD
Afrikarabia
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