dimanche 19 juillet 2015

Beauté congo: 11 juillet-15 novembre 2015


11 juillet-15 novembre 2015
Commissaire général André Magnin

Théâtre d’une extraordinaire vitalité culturelle, la création en République démocratique du Congo est mise à l’honneur dans l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko présentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain avec André Magnin, commissaire général.

La peinture moderne au Congo
dans les années 1920


Prenant pour point de départ la naissance de la peinture moderne au Congo dans les années 1920, cette exposition audacieuse retrace près d’un siècle de production artistique congolaise. 


Si la peinture est au coeur de l’exposition, la musique, la sculpture, la photographie et la bande dessinée y ont aussi leur place et offrent au public l’opportunité unique de découvrir la diversité et la vivacité de la scène artistique de ce pays.

Les artistes précurseurs


Dès la fin des années 1920, alors que le Congo est encore une colonie belge, les artistes « précurseurs » Albert et Antoinette Lubaki et Djilatendo livrent les premières oeuvres sur papier connues, écrivant ainsi les prémices de l’histoire de l’art moderne congolais. 


Souvent figuratives, parfois abstraites, leurs oeuvres traitent avec poésie de thèmes liés à la nature, à la vie quotidienne, aux fables locales et aux rêves. 

Après la Seconde Guerre mondiale, le Français Pierre Romain-Desfossés s’installe à Élisabethville et fonde l’Atelier du Hangar. 

Au sein de cette école de peinture qui restera ouverte jusqu’à la mort de son créateur en 1954, les artistes Bela Sara, Mwenze Kibwanga et Pili Pili Mulongoy apprennent à laisser libre cours à leur imagination et créent, dans des styles propres d’une étonnante inventivité, des oeuvres lumineuses et jubilatoires.

Les artistes populaires


Vingt ans plus tard, l’exposition Art partout présentée à Kinshasa (1978) révèle au grand public de nombreux artistes se proclamant « artistes populaires ».


Fascinés par l’environnement urbain et soucieux de la mémoire collective, Chéri Samba, Chéri Chérin et Moke produisent une nouvelle forme de peinture figurative s’inspirant d’événements quotidiens, politiques et sociaux, dans laquelle toute la population se reconnaît. 


Papa Mfumu’eto a lui aussi exploré la vie quotidienne et les combats ordinaires dans ses créations prolifiques de bande dessinée dont la diffusion a connu un franc succès à Kinshasa dans les années 1990. Un courant que perpétuent aujourd’hui de jeunes artistes connectés à l’actualité mondiale comme J.-P. Mika ou Monsengo Shula.

 
JP Mika, Kiese na kiese (Le Bonheur et la Joie), 2014. Pas-Chaudoir Collection, Belgique © JP Mika 































bande dessinée

Une commande à Papa Mfumu'Eto 1er
Une bande dessinée en exclusivité sur Internet

 
Entretien avec André Magnin 
90 Ans d’art moderne et contemporain au Congo

Beauté Congo – 1926-2015



Parcours de l'exposition
Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko

11 juillet – 15 novembre, 2015


La musique congolaise dans l'exposition
Beauté Congo, 1926-2015, Congo Kitoko

Le parcours musical


Catalogue Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko

Découvrir le catalogue


90 ans d’art moderne et contemporain au Congo par André Magnin
Extrait du catalogue Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko

« Cette exposition est le fruit du hasard et de la nécessité. Le hasard des contacts entre des hommes, des Congolais et des Européens, séparés par leurs racines, leur culture, et la nécessité d’en suivre le fil tout au long d’une histoire de quatre-vingt-dix ans pour présenter ce qu’ils ont produit : cette somme d’œuvres magistrales, demeurées inconnues pour la plupart, qui témoignent de l’ardeur artistique du Congo, ignorée jusqu’ici. 


Plusieurs rencontres ont compté pour que soit visible aujourd’hui ce monument artistique. Protagoniste de la dernière en date, bénéficiaire du savoir et des expériences de celles qui ont précédé, je me dois de rendre compte de leurs circonstances et de l’aventure qui, à leur suite, m’a amené à la découverte des profondeurs de l’art congolais. 

Je prends ici le rôle du rassembleur, à la fois des œuvres et de leur histoire, sans esquiver la passion personnelle qui me le fait tenir. Henri Michaux disait que « toute une vie ne suffit pas pour désapprendre ce que, naïf, soumis, [nous nous sommes] laissé mettre dans la tête » (Henri Michaux, Poteaux d’angle, Gallimard, Paris, 1981.) 

Ces mots résument les raisons impérieuses qui m’ont poussé à aller vers les artistes et à « laisser entrer en moi la beauté polyphonique du monde ».
Suite    


ouverture

Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko
Exposition

11 juillet-15 novembre 2015



Parcours de l'exposition
Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko

11 juillet – 15 novembre, 2015



La musique congolaise dans l'exposition
Beauté Congo, 1926-2015, Congo Kitoko

Le parcours musical


Catalogue Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko

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L'art contemporain africain à la Fondation Cartier

Une histoire à découvrir

UNE COMMANDE A PAPA MFUMU'ETO 1er
Des bandes dessinées inédites, en exclusivité sur Internet, de juillet à novembre 2015.

Prolongeant l’exposition sur Internet, Sa Majesté, empereur Papa Mfumu’eto Ier ouvre l’une des multiples portes secrètes de son empire. Il invite le visiteur dans son immense et étrange banque d’images afin de découvrir des œuvres « réellement exceptionnelles et extrêmement décalées » – comme il les qualifie lui-même – sur la vie des Congolais vivant à Kinshasa, en République démocratique du Congo, en Europe et à travers le monde.

Cet artiste-philosophe bantou, peintre-dessinateur hors du commun et poète-journaliste informel nous relate des récits inédits sous forme de bandes dessinées, au rythme d’une planche par jour entre les mois de juillet et novembre 2015.











ouverture

Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko
Exposition

11 juillet-15 novembre 2015



LE PARCOURS DE L'EXPOSITION

LA JEUNE GÉNÉRATION


À l’aune des années 2000, l’académie des Beaux-Arts de Kinshasa devient un lieu d’ouverture, propice à de nouvelles expérimentations artistiques, facilitant ainsi l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes sur la scène artistique congolaise. 


Kura Shomali, Pathy Tshindele et Mega Mingiedi Tunga participent en 2003 à la création du collectif Eza Possibles (« c’est possible » en lingala), dont les projets artistiques sont en prise directe avec les citadins et interviennent de manière critique dans l’environnement de Kinshasa. 


Ils développent chacun en parallèle un travail personnel présenté ici. Puisant son inspiration dans les rumeurs colportées à travers les rues kinoises, les images des magazines ou celles de grands photographes africains, Kura Shomali crée des compositions dynamiques en y intégrant des taches d’encre et des éclaboussures de peinture qui reflètent le bouillonnement de la ville de Kinshasa. 

Dans ses premières oeuvres, Pathy Tshindele emploie une figuration franche et directe – proche du graffiti – pour créer des silhouettes sommaires inspirées des passants. Avec la série It’s My Kings, il change de style pour représenter les grands chefs d’État habillés en rois Kuba, dénonçant ainsi le rôle néfaste des superpuissances mondiales dans la politique africaine. 

Quant aux oeuvres de Mega Mingiedi Tunga, elles prennent souvent la forme de dessins topographiques. Représentation imaginaire de la ville de Lubumbashi, Les Voyageurs de l’eau évoque l’exploitation des matières premières dans la province du Katanga par les entreprises multinationales. 

À l’image du collectif Eza Possibles, d’autres artistes affirment leur esprit critique dans des oeuvres qui interrogent l’espace urbain, la politique, l’histoire et la mémoire collective. 

Dans la série Un regard, Kiripi Katembo livre un portrait fascinant de Kinshasa à travers ses flaques d’eau omniprésentes, offrant une vision poétique de la ville tout en menant une recherche formelle sur le reflet. Considérant son oeuvre comme une forme de recyclage, Steve Bandoma inclut dans ses tableaux divers matériaux afin de leur insuffler une nouvelle vie. 

Dans la série Cassius Clay, il interroge la place occupée dans la mémoire collective congolaise par le match de boxe Ali-Foreman à Kinshasa en 1974. 

Enfin, Sammy Baloji utilise le photomontage pour confronter l’histoire coloniale belge à l’histoire contemporaine du Congo. Pour la série Congo Far West, il associe des photos d’archives d’une expédition scientifique belge au Katanga (1898-1900) à des aquarelles du peintre belge Léon Dardenne (1865-1912) afin de révéler le regard condescendant que les explorateurs posaient sur les peuples indigènes.

LES PEINTRES POPULAIRES


Dans les années 1970, de jeunes artistes de la scène kinoise se proclament « peintres populaires ». Ils débutent pour la plupart en peignant des enseignes publicitaires ou en réalisant des bandes dessinées, puis s’installent dans les rues passantes de Kinshasa et exposent leurs toiles sur les façades de leurs ateliers afin qu’elles soient visibles de tous.



La première génération de peintres populaires, dont Moke, Pierre Bodo, Chéri Chérin et Chéri Samba font partie, est révélée au public grâce à l’exposition Art partout (1978) à l’académie des Beaux-Arts de Kinshasa, lors de laquelle ils « volent » la vedette aux artistes issus de l’académie. 


Contrairement à ces derniers, qui puisent leur inspiration dans la tradition européenne, les peintres populaires s’inspirent de la vie quotidienne à Kinshasa et abordent des questions politiques, sociales ou relatives aux actualités du monde. 

Hauts en couleur et peints de manière franche et spontanée, leurs tableaux comportent parfois des textes mêlant humour et dérision qui renforcent la portée sociale des images. 

Monsengo Shula et Cheik Ledy appartiennent à la deuxième génération des peintres populaires. 

Le premier arrive à Kinshasa en 1975 et se forme à la peinture chez son cousin Moke, se distinguant de ses aînés par des mélanges de couleurs inédits et surprenants. 

Le second s’initie à la peinture en 1977 dans l’atelier de son grand frère Chéri Samba, dont il adopte le style, réalisant des oeuvres au dessin précis qui associent textes et images. 

Né en 1980, JP Mika est le plus jeune des peintres populaires présentés ici. Il étudieà l’académie des Beaux-Arts de Kinshasa et achève sa formation dans l’atelier de Chéri Chérin. 

Ses oeuvres récentes, peintes sur des tissus à motifs, reprennent la composition des portraits photographiques réalisés dans les années 1960 dans certains studios de Kinshasa ou de Bamako.

PORTRAITS DE KINSHASA (1950-1980)


Après la Seconde Guerre mondiale, l’administration belge met en place des réformes administratives, culturelles et sociales qui mènent à la modernisation de Léopoldville (aujourd’hui Kinshasa), métropole cosmopolite alors en pleine effervescence. 


Le portrait photographique devient à cette époque une manière de s’affirmer socialement et les studios photo se multiplient, tenus pour la plupart par des Européens ou des Angolais. 


Originaire d’Angola, Jean Depara s’installe à Léopoldville en 1951 et découvre la richesse de sa vie nocturne en fréquentant les bars à la mode et les boîtes de nuit animées par les rythmes de la rumba et du cha-cha. 

En 1956, il ouvre son propre studio, Jean Whisky Depara, avant de se consacrer pleinement à la photographie de reportage un an plus tard. Il se fait le témoin du bouillonnement de la société léopoldienne et capture sur le vif des scènes de rue ou les sorties de boîtes de nuit. 

Il devient également le photographe attitré du chanteur Franco et le portraitiste des Bills, bandes de jeunes Congolais des quartiers populaires s’identifiant aux acteurs des westerns américains.

D’origine angolaise également, Ambroise Ngaimoko ouvre en 1971, à Kinshasa, le Studio 3Z. Il y réalise principalement des photos-souvenirs de jeunes Kinois – athlètes ou sapeurs – auxquels il fournit les accessoires et le décor pour se mettre en scène. 


Reporter pour l’hebdomadaire Zaïre ainsi que pour les quotidiens Le Progrèset L’Étoile du Congo, Oscar Memba Freitas se fait connaître grâce à ses photographies d’événements sportifs, notamment celles du combat de boxe qui opposa Muhammad Ali à George Foreman à Kinshasa en 1974. Des photographies anonymes illustrent le Festival 74, événement musical promotionnel qui accompagna ce combat historique.

L'ECOLE D'ELISABETHVILLE


En 1946, le peintre français Pierre Romain- Desfossés fonde à Élisabethville (aujourd’hui Lubumbashi) l’académie d’Art indigène, plus connue sous le nom d’« atelier du Hangar ».
Son objectif n’est pas d’apprendre à ses élèves à peindre à la manière européenne, mais de les encourager à laisser libre cours à leur imagination et à créer en s’inspirant de leurs traditions et du monde qui les entoure. 


Situés dans la petite salle, trois artistes se distinguent au sein de l’atelier du Hangar par leur style et leur technique d’une étonnante inventivité : Bela, qui applique la peinture avec ses doigts de manière délicate et méticuleuse ; Pilipili Mulongoy, qui comble soigneusement chaque espace vide d’une multitude de petits cercles ou de touches de couleurs vives ; et Mwenze Kibwanga, qui couvre la toile de hachures horizontales ou verticales et alterne les couleurs ocre, beige et brune. 

Remarqués dès 1947 à la suite de la visite du prince Charles, régent de Belgique, à Élisabethville, les artistes du Hangar vont bénéficier d’expositions à Bruxelles, Paris, Rome et Londres. En 1952, le MoMA organise une exposition itinérante aux États-Unis lors de laquelle leurs œuvres sont également montrées.

À la mort de Pierre Romain-Desfossés en 1954, l’atelier du Hangar est intégré à l’académie des Beaux-Arts d’Élisabethville, fondée trois ans plus tôt par le peintre belge Laurent Moonens. Pilipili Mulongoy, Mwenze Kibwanga et Sylvestre Kaballa y deviennent professeurs. 


Ouverte à tous et comptant parmi les premières écoles interraciales du Congo belge, l’académie propose des formations en dessin, architecture, céramique, peinture et sculpture. 

Plusieurs talents en émergent, dont Mode Muntu et Jean-Bosco Kamba, un des premiers diplômés de l’académie en 1958. Certains de ces artistes connaissent rapidement un franc succès ; ils prennent part à des expositions telles que Jeunes peintres congolais au Kursaal d’Ostende en 1956 et participent à l’Exposition universelle de Bruxelles de 1958.

LES PRÉCURSEURS


En 1926, l’administrateur belge Georges Thiry découvre à Bukama, au Katanga, des cases peintes : il fait alors la connaissance d’Albert Lubaki, ivoirier de métier et auteur de ces peintures, ainsi que de son épouse Antoinette. 


Soucieux de pérenniser cet art éphémère, Georges Thiry décide de leur fournir du papier et des aquarelles pour retranscrire leurs oeuvres sur un support pérenne. Affecté par la suite au Kasaï- Occidental, Georges Thiry y rencontre le tailleur Djilatendo, autre peintre de case, et renouvelle l’expérience menée avec Albert Lubaki.


Avec la complicité du haut fonctionnaire belge et amateur d’art Gaston-Denys Périer, Georges Thiry tente de faire connaître en Europe cet art d’une étonnante modernité. 


Les aquarelles d’Albert Lubaki sont ainsi présentées en 1929 au palais des Beaux-Arts de Bruxelles, en 1930 à Genève puis en 1931 à Paris, comme en attestent les documents exposés en vitrine. 

Djilatendo figure, quant à lui, aux côtés des peintres belges René Magritte et Paul Delvaux lors d’une exposition à la Galerie du Centaure de Bruxelles en 1931. 

D’autres expositions présentant des oeuvres de ces deux artistes ont lieu en Europe, notamment l’Exposition coloniale de Vincennes et la Prima mostra internazionale d’arte coloniale de Rome en 1931. 

À la suite de désaccords entre Gaston- Denys Périer et Georges Thiry, Albert Lubaki et Djilatendo cessent de recevoir du matériel pour peindre, et leurs traces sont définitivement perdues en 1941, après une dernière exposition au musée d’Ethnographie de Genève.

Commissaire général


Andre Magnin
Commissaires associées


Leanne Sacramone (arts visuels) et Ilana
Shamoon (musique et films) assistees
d’Adriana Patrascu et Marie Perennes


Parcours musical


Vincent Kenis et Cesarine Sinatu Bolya
Scénographie


Giovanna Comana et Iva Berthon Gajsak,
agence bGc studio

Moke, Untitled (Match Ali-Foreman, Kinshasa), 1974 Collection privée © Moke  























ouverture

Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko
Exposition

Beauté Congo – 1926-2015

La musique congolaise dans l'exposition
Beauté Congo, 1926-2015, Congo Kitoko

Le parcours musical



LE PARCOURS MUSICAL DE L'EXPOSITION
Par Vincent Kenis and Césarine Sinatu Bolya

« La conception du parcours musical pour l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko est une première pour nous. Depuis plus de trente ans, notre intérêt pour la musique congolaise nous a conduits vers divers projets dont la production et la diffusion de disques, la collaboration et la promotion de talents inouïs, l’étude de milieux inextricablement liés à la musique comme la mode ou encore l’activité d’associations très influentes sur le plan culturel et politique. 


Pour cette exposition, nous nous sommes inspirés des oeuvres de l’exposition, sélectionnées par André Magnin, pour illustrer la synergie d’esprit et d’énergie entre les mondes de la musique et ceux de l’art. 

Si certains liens entre des chansons et des oeuvres ont été pensés de manière libre et subjective, la plupart se sont souvent présentés à nous de façon évidente par la similitude des titres et des thèmes abordés – la SAPE, la « zaïrianisation » et « le recours à l’authenticité », la question de l’exil ou encore la vie domestique. 

La Sape de JP Mika illustre ainsi une mythologie popularisée par Papa Wemba, figure majeure de la musique populaire congolaise ; Ata Ndele Mokili Ekobaluka, le titre d’une toile de Monsengo Shula, reprend les paroles du refrain d’une chanson emblématique de l’indépendance ; le couple de Skol Primus de Moke évoque les chansons publicitaires comparant la compétition entre ces deux marques de bière à une rivalité amoureuse.

Moke, Kin Oyé, 1983 Collection privée, Paris © Moke Photo © André Morin
Suite


ouverture

Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko
Exposition

Beauté Congo – 1926-2015



Parcours de l'exposition
Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko

11 juillet – 15 novembre, 2015


L'art contemporain africain et la Fondation Cartier


Depuis sa création en 1984 à Jouy-en-Josas, la Fondation Cartier pour l’art contemporain a à coeur d’accompagner et de faire découvrir les artistes et photographes africains, contribuant ainsi à leur reconnaissance au niveau international. 


Des photographes maliens Seydou Keita et Malick Sidibé – présentés pour la première fois hors d’Afrique – au sculpteur congolais Bodys Isek Kingelez, du peintre kinois Chéri Samba au photographe nigérian J. D. ’Okhai Ojeikere, tous ont bénéficié d’expositions personnelles marquantes à la Fondation Cartier.

Les expositions collectives ont aussi été l’occasion de présenter de nombreuses œuvres d’artistes africains comme les dessins de l’Ivoirien Frédéric Bruly Bouabré dans Azur (1993) et Comme un oiseau (1996), les peintures de Mode Muntu dans By Night (1996), les tableaux de Moke dans Un art populaire (2001), ou encore un ensemble exceptionnel de sculptures vaudou du Bénin dans l’exposition Vaudou (2011).

La collection de la Fondation Cartier compte de nombreuses œuvres de ces artistes hors du commun, témoignant ainsi de son intérêt profond pour l’art contemporain africain.



Expositions

Seydou Keita



Expositions

Malick Sidibé



Expositions

Bodys Isek Kingelez



Expositions
J.D. ´Okhai Ojeikere
1930-2014



Expositions

un art populaire



Expositions

J'aime Chéri Samba



Expositions

Les trésors du Vaudou


Expositions
Histoires de voir, Show and Tell
En ce moment

15 mai › 21 octobre 2012


FRANCE 24 – RFI


RFI, la radio mondiale, et FRANCE 24, la chaine d’information continue trilingue, sont heureuses


D’être partenaires de l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko a la Fondation Cartier pour l’art contemporain.


Les medias du groupe France Medias Monde ont toujours eu pour vocation d’accompagner, de soutenir et de promouvoir l’art africain ancien ou contemporain. 


C’est un regard sur pres de cent ans de création artistique en République démocratique du Congo que RFI et FRANCE 24 feront partager à leurs auditeurs, téléspectateurs et internautes sur toutes leurs antennes.

Leurs journalistes et leurs réseaux uniques de correspondants de France Medias Monde offrent depuis Paris une information ouverte sur le monde, sur la diversité des cultures et des points de vue, a travers leurs journaux d’information, leurs reportages, leurs magazines et leurs débats diffuses dans le monde entier et en quatorze langues.
france 24 et rfi.fr

LE MONDE AFRIQUE


Depuis le 6 janvier 2015, Le Monde s’étend au-delà des frontières avec la création du Monde Afrique, un site Internet qui se donne pour ambition d’être le media francophone et panafricain de référence. 


Il veille a refléter la richesse et la diversité des 54 pays du continent africain, sous ses aspects politiques, économiques, sociétaux et culturels avec les valeurs de rigueur et d’indépendance portées par Le Monde. 

C’est pourquoi Le Monde Afrique est ravi de s’associer à la Fondation Cartier pour l’art contemporain a l’occasion de l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko et de partager avec son audience son engouement pour la culture africaine et, dans ce cas précis, celle de la République démocratique du Congo.

En savoir plus :
lemonde.fr/afrique

TV5 MONDE 


Espace d’expression plurielle, de la diversité des cultures et des points de vue, TV5MONDE, première chaine culturelle mondiale en langue française, s’associe à l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko en produisant notamment un mini-site qui permettra aux internautes de découvrir près d’un siècle de création artistique.


En savoir plus :
tv5monde.org

LE PARISIEN


Cette année, Le Parisien est fier d’être le partenaire de l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko. Une exposition audacieuse qui retrace près d’un siècle de production artistique congolaise. A travers la peinture, la musique, la sculpture, cette exposition est une invitation à la découverte de la culture congolaise. 


Le Parisien a toujours accompagne les grands évènements culturels : musique, expositions, cinéma, théâtre, littérature a Paris, en Ile-de-France. 

Le Parisien-Aujourd’hui en France en quelques chiffres : en 2014, la diffusion du Parisien- Aujourd’hui en France était de plus de 400 000 exemplaires ce qui représente 2 451 000 lecteurs chaque matin. Sur le web, Le Parisien est 1er sur le mobile et sur les réseaux sociaux et 5 e des sites d’actualité.

En savoir plus :
leparisien.fr


RADIO NOVA


Radio Nova est heureuse de s’associer a l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko présentée a la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Radio Nova diffuse ses programmes sur 27 villes de France et réunit chaque jour près de 660 000 auditeurs, en hausse continue depuis cinq ans. 


En trente-cinq ans, beaucoup de sons ont émerge sur Nova : la sono mondiale devenue world music, le rap, le reggae, l’acid jazz et toute la scène française et internationale des musiques électroniques. Programmation musicale toujours pointue, forme radiophonique toujours réinventée, animateurs tous journalistes et habillage sonore toujours renouvelé font de Radio Nova une référence mondiale de la radio.

En savoir plus :
novaplanet.com

TELERAMA

Télérama se réjouit de soutenir la Fondation Cartier pour l’art contemporain, haut lieu de rendez-vous de la création contemporaine, pour son exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko. 


Les arts plastiques sont au cœur des préoccupations de Télérama, dont la vocation est de rendre accessibles au plus grand nombre toutes les cultures qui font la culture. 

En plus des sujets traites dans le magazine, Télérama consacre chaque semaine une chronique et trois pages a l’actualité ≪ Arts et formes ≫, enrichissant ainsi son approche cote design, mode et architecture.

En savoir plus :
telerama.fr et sortir.telerama.fr

LA MAISON DE L'AFRIQUE
Partir en Afrique ne s’improvise pas. Ce continent, tellement vaste, se développe à toute vitesse. La Maison de l’Afrique s’inscrit dans une démarche claire : offrir à nos clients notre connaissance et notre expertise de ces pays qui offrent une multitude de possibilités, seuls ou en groupes : un safari au cœur du Ngorongo, une randonnée en Zambie, une escapade sur les magnifiques plages du Mozambique ou encore une rencontre avec les ethnies locales : Massaïs, Peulhs… 


Notre agence de la rue Bonaparte permet de découvrir tout au long de l’année ce continent via des expositions, conférences et informations voyages accessibles à tous.


En savoir plus :
La maison de l'Afrique

LA RÉSERVE DES ARTS 


La Fondation Cartier pour l’art contemporain très impliquée dans les questions de développement durable, s’associe cette année à la Réserve des arts.


La Réserve des arts est une association qui récupère des rebuts et chutes de matériaux dans les entreprises, les valorise et les revend aux professionnels de la création. La Réserve des arts répond à un triple objectif : réduire durablement les déchets, soutenir le secteur culturel et promouvoir le réemploi. L’écologie est une révolution culturelle.


En savoir plus :
La Réserve des arts

Remerciements

EMOTIONS CULINAIRES


La Fondation Cartier pour l’art contemporain tient a remercier Emotions Culinaires qui met cette année, en tant que partenaire, tout son savoir-faire au service de ses évènements, soirées et réceptions. 


Fonde en 2010, Emotions Culinaires est déjà une référence dans le monde de l’évènementiel, une griffe des plus belles réceptions parisiennes. Simplicité, professionnalisme et surtout amour du travail bien fait résument les valeurs d’Emotions Culinaires.

En savoir plus :
emotionsculinaires.com


La Fondation Cartier pour l’art contemporain remercie le chef Dieuveil Malonga qui contribue a rendre encore un peu plus ses lettres de noblesse a la cuisine afro-fusion et à la faire véritablement entrer au rang de haute gastronomie. 

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