lundi 25 octobre 2010

La vie comme elle va à Paris où 11 « Congolais » se sont jetés tels des « kamikazes » du 2ème étage de l’immeuble « La Verrière » !

Kinshasa, 25/10/2010 / Monde
La presse télévisée française a fait le choux d’un suspect suicide collectif dont des enquêtes de police recherchent encore la vérité et qui concernerait un groupe de 11 Congolais ayant sauté dans le vide à partir du 2ème étage de l’immeuble « La Verrière » dans les Yvelines à Paris Ce sont les choses qui arrivent. Si hier elles arrivaient ­dans l’indifférence, aujourd’hui, l’actualité aidant, elles retien­nent l’attention de tout le monde. Des gens qui se jettent par-dessus le deuxième étage d’un immeuble, il y a mort d’homme et la police estimant qu’il s’agirait d’une mort sus­pecte, poursuit l’enquête.

Bien plus important, les autres occupants de l’immeuble qui eux aussi se sont jetés par la fenê­tre, ont été interpellés pour en­quête. Les 10 occupants sur onze sont vivants. Ils disent s’être jetés par la fenêtre. Mais la police estime que l’enquête déterminera s’ils se sont réellement jetés ou ils ont été jetés. S’ils étaient tous morts, la chose serait encore plus compliquée.

En attendant cette en­quête, personne ne force la main à la police fran­çaise, encore moins au gouver­nement français afin d'organiser des obsèques dignes. Pourquoi en serait-il autrement en Rdc ?

Les faits


Il nous revient que le sa­medi de la semaine qui vient de se terminer, les habitants d’un appartement de l’immeuble de la Verrière (Yvelines), dans a banlieue de Paris se sont jetés par la fenêtre du deuxième étage de l’immeuble. Ils sont Congolais, croit-on savoir. Selon les confrères de France 2 qui ont enquêté sur leurs boîtes : Agnès Kawa et Francisco Kingungu.

La victime de cet acci­dent, c’est un bébé de quatre mois, les autres occupants de l’appartement eux, se sont tirés avec des blessures, les bles­sées ont été admis dans diffé­rents hôpitaux, Deux enfants ont été transportés vers l’hôpi­tal Necker de Paris, avant que l’un d’eux, une fillette de 4 mois rende l’âme le samedi soir des suites de ses blessures. Selon la police se basant sur les di­res des victimes, les occupants auraient pris l’un d’eux pour un diable. Il était 5 heures du ma­tin. L’homme tout nu, serait sorti de sa chambre pour aller nourrir son enfant qui pleurait. Il a été aperçu par les autres habi­tants de l’appartement qui, l’auraient pris pour un diable. C’était le sauve-qui-peut. Ils se sont précipités vers la fenêtre et se sont jetés du haut du deuxième étage.

La police en­quête pour déterminer si réellement les blessés ont sauté d’eux-mêmes ou ont été pous­sés (à le faire). En ce qui con­cerne le mort, l’autopsie doit avoir lieu pour déterminer les causes exactes du décès. Parmi les personnes interpel­lées, il y a le père de la fille, l’homme de 30 ans qui est nu sur  le palier de l’appartement et l’autre occupant, un homme qui s’est jeté par la fenêtre avec ses deux enfants en mains.

On précise qu’au total, 13 personnes dont 6 adultes, 6 enfants et 1 bébé, occupaient cet appartement. Un peu de calcul. Si onze se sont jetés par la fenêtre, c’est que deux autres occupants ne l’ont pas fait. D’aucuns ont même pensé à un rite africain, le vodou par exemple qui aurait mal tourné. Ce rite ne se pratique pas au Congo. Pour édite Faivre, procureur adjointe au parquet de Versailles, rien ne fait pen­ser à un rite. Le père de l’en­fant mort, celui là même pour s’occuper de son enfant serait sorti nu et a été pris pour dia­ble, s’est vue agressé à l’arme blanche et expulsé de l’immeu­ble par les autres occupants. Tous ses efforts pour regagner l’appartement ont été vains. Il a alerté la police qui, espérons le, doit déjà avoir réglé son pro­blème.

JDG/L’Avenir

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