Le président ougandais Yoweri Museveni à Kampala, le 9 octobre 2010 ©AFP
KAMPALA (AFP)
Lors du lancement cette semaine de sa campagne pour l’élection présidentielle prévue le 18 février 2011, des partisans du président arboraient sur leurs T-shirts le mot "pakalast", un néologisme mêlant anglais et kiswahili signifiant "pour toujours".
"Qu’est-ce qu’ils veulent dire ?Que les gens vont être pauvres pour toujours ?Que la corruption sera là pour toujours ?", s’est ému à l’AFP Salaamu Musumba, vice-président du Forum pour le changement démocratique (FDC), le parti du principal adversaire de Museveni à la présidentielle, Kizza Besigye.
"Nous allons nous en servir comme argument de campagne.Museveni ne peut pas s’en sortir en disant aux électeurs qu’il compte rester président à vie", a-t-il lancé.
Le porte-parole du parti présidentiel Ofwono Opondo a pour sa part évoqué une erreur d’interprétation par l’opposition.
"C’était juste pour montrer que le président sera toujours disponible pour les citoyens ordinaires tant qu’ils auront besoin de lui", a-t-il assuré à l’AFP, précisant que le slogan provenait de militants de la base et non des instances dirigeantes du Mouvement de résistance nationale de M. Museveni.
Huit candidats, dont l’ancien secrétaire général adjoint des Nations unies Olara Otunnu, seront en lice pour ces élections.
Une réforme constitutionnelle défendue en 2005 par M. Museveni avait abrogé la limitation du nombre de mandats présidentiels.
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