Départ des militaires des Forces de défense et de sécurité, pour l'ex-zone rebelle, le 22 novembre 2010.
RFI/Norbert Navarro
C’est par un décret présidentiel qu’a été réquisitionné ce déploiement de militaires en zone centre, nord et ouest, dite zone CNO.
Jusqu’à présent, les habitants de cette zone, toujours contrôlée par les ex-rebelles des FAFN (les Forces armées des Forces nouvelles), n’avaient vu que des gendarmes et des policiers du sud déployés près de chez eux, à l’exception des militaires loyalistes qui montent la garde depuis une petite année le long de la frontière ouest avec la Guinée. Les renforts ont quitté Abidjan ce matin.
« Les forces sont réquisitionnées pour agir sur toute l’étendue du territoire national, en particulier en zone CNO. C’est donc 1 500 hommes que nous déployons, qui vont travailler en mixité avec 500 éléments des FAFN. Les FAFN déploieront en zone sud, plus particulièrement en zone forestière, 1 500 hommes, qui également, travailleront avec 500 des nôtres », explique le général Philippe Mangou, chef d’état-major des armées.
Ce déploiement de militaires loyalistes dans toute la zone CNO vise à rassurer les populations sur le bon déroulement du scrutin.
Ce déploiement de militaires loyalistes dans toute la zone CNO vise à rassurer les populations sur le bon déroulement du scrutin.
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