Par Freddy Mulongo, mercredi 17 novembre 2010
Plusieurs médias africains se sont limités au fait d'annonce officielle de la visite de Paul Kagamé, le "Bismack des Grands Lacs" au Congo-Brazzaville, chez Denis Sassou Nguesso: le reporter Brazzavilois s'est trompé en parlant de l'accolade entre les deux présidents alors qu'il y a eu poignée des mains (voir vidéo), 21 coup de canon à Maya Maya, discours alambiqué devant les parlementaires Congolais...Pourquoi cette visite de Paul Kagamé maintenant à Brazzaville ? Quel est le dessous des cartes ? Quel message sublimal a voulu faire passer Paul Kagamé, nouvellement élu président du Rwanda après une mascarade électorale pour se perpétuer de manière pathétique à la tête d'un pays où la population hutu majoritaire est mâtée et les 2% des twa, pygmés ignorés ? Quelle est la crédibilité de la déclaration de Paul Kagamé devant la presse à l’issue de sa visite de 48 heures au Congo-Brazzaville: « L’Afrique est riche en ressources mais ces abondantes richesses n’ont pas toujours profité à nos peuples, principalement parce que nous ne possédons pas les moyens de les exploiter et d’en contrôler la commercialisation ». « L’Afrique, qui va bientôt avoir un milliard d’habitants, mérite d’être bien représentée au Conseil de sécurité des Nations Unies » a dit le chef de l’Etat rwandais estimant que revendiquer son entrée dans cet organe de l’ONU est « une question de droit ». Des vraies paroles en l'air! Qui ne sait pas le Rwanda s'enrichit grâce aux pillages systématiques des ressources naturelles de la République démocratique du Congo ? Combien des hutus et twa (pygmés) occupent les hautes fonctions au Rwanda ? Au lieu de réclamer et revendiquer une représentation au Conseil de Sécurité des Nation-Unies, revendication légitime, Paul Kagamé devrait d'abord balayer devant sa porte en intégrant les hutus et les twa au lieu de les pousser à l'exil et de cesser d'agresser, piller les ressources minières de la République démocratique du Congo.
Brazzaville, dimanche 14 novembre 2010, arrivée de Paul Kagamé à Maya Maya
Paul Kagamé et Denis Sassou Nguesso passent les troupes en revue
Le Président rwandais en visite d’Etat à Brazzaville
envoyé par Congo-SiteOfficiel. - L'info video en direct.
Les raisons de la visite de Paul Kagamé à Brazzaville:
1. Paul Kagamé mentor de Joseph Kabila est allé plaidé la cause de son sous-fifre au près de Denis Sassou Nguesso. Joseph Kabila n'est plus en odeur de sainteté auprès de Dos Santos, le président angolais. En effet, 6 barbouzes rwandais en tenue militaires des Fardc ont été arrêtés à Luanda. Ils avaient pour mission d'assassiner le président Angolais: Dos Santos.
Or l'armée angolaise est la plus puissante et aguerrie de l'Afrique centrale. Paul Kagamé le sait très bien, malgré les promenades de santé de sa soldatesque pillarde, tueuse à l'Est de la République démocratique du Congo
Souvenons-nous, le 5 juin 1997 lorsque débute une nouvelle guerre civile au Congo-Brazzaville qui fera plus de 100 000 morts, autant que la guerre des Balkans. À la mi-octobre, c'est l'armée angolaise venue de Cabinda, avec des mercenaires et miliciens qui prendront le contrôle du pays et Denis Sassou-Nguesso s'autoproclamera président de la République face à la fuite de Pascal Lisouba.
Lors de l'agression de la République démocratique du Congo par la coalition Rwando-Oungando-Burundaise, le 2 août 1998. L'Angola a sauvé le régime de Kinshasa, un peu de chronologie peut nous y aider:
-27 juillet 2008: Le President Laurent-Desire Kabila donne l'ordre a toutes les troupes etrangeres, y compris les Rwandais et les Ougandais, de quitter le pays.
- 2 août 1998: Une partie de l'armee commence une rebellion contre Kabila dans l'est de la RDC. Des combats sont rapportes a Goma et a Bukavu (Nord et Sud Kivu) entre les troupes loyales au gouvernement et une coalition rebelle, qui comprendrait des soldats congolais, en particulier des soldats banyamulenge d'origine tutsie, appuyes par des forces rwandaises. Des combats eclatent egalement dans deux camps militaires a Kinshasa lorsque les troupes du gouvernement cherchent a desarmer les soldats rebelles banyamulenge et les Rwandais.
-3 août 1998: Les rebelles prennent le controle de Goma et de Bukavu alors que les combats s'etendent a d'autres regions de l'est de la République démocratique du Congo. Les troupes du gouvernement reussissent a maitriser la rebellion a Kinshasa. Un couvre-feu de trois jours est impose sur la capitale. La circulation fluviale entre Kinshasa et le Congo-Brazzaville est interrompue.
-4 août 1998: Le Rwanda dement toute implication dans la rebellion congolaise. Les rebelles detournent un avion sur l'aeroport de Goma et oblige le pilote a traverser le pays jusqu'a la base militaire de Kitona situee dans la province du Bas-Congo. L'avion aurait transporte des centaines de soldats rwandais pour ouvrir un front sur l'ouest.
-5 août 1998: Le Ministre congolais des affaires etrangeres, Bizima Karaha, annonce à Goma qu'il a rejoint les rangs de la rébellion.
-6 août 1998: Uvira dans le Sud Kivu tombe aux mains des rebelles. M'zee Laurent-Désiré Kabila accuse le Rwanda d'avoir envahi le pays. Les orgnisations de defense des droits de l'homme rapportent des persecutions de Tutsis à Kinshasa par les soldats du gouvernement.
-7 août 1998: Les rebelles prennent le controle de Muanda et de la base navale de Banana dans le Bas-Congo, coupant efficacement les principales voies d'approvisionnement de Kinshasa depuis le port de Matadi.
-8 août 1998: Les dirigeants de la République démocratique du Congo, du Zimbabwe, du Rwanda, de l'Ouganda, de la Zambie, de la Namibie et de la Tanzanie se réunissent à Victoria Falls, au Zimbabwe, pour discuter de la crise.
-9 août 1998: Beni dans le Nord-Kivu tombe aux mains des rebelles. M'zée Laurent-Désiré Kabila accuse publiquement les troupes ougandaises de combattre en République démocratique du Congo aux côtés des rebelles.
-12 août 1998: Les rebelles prennent Bunia en Ituri (Province Orientale).
-13 août 1998: Les rebelles prennent le barrage hydro-electrique d'Inga dans le Bas-Congo, ayant ainsi le contrôle sur l'approvisionnement en électricité dans Kinshasa, la capitale congolaise.
-17 août 1998: Les rebelles annoncent que leur mouvement va être connu sous le nom de Rassemblement congolais pour la democratie (RCD). Ernest Wamba dia Wamba, professeur d'universite en exil, est nomme President, Arthur Z'Ahidi Ngoma, homme politique de l'opposition, devient son adjoint. Les rebelles revendiquent egalement la prise du port de Matadi dans l'ouest, et de Walikale, Baraka, Lubutu et Fizi dans l'est.
-18 août 1998: Dans un communique publié à Addis-Abeba, l'OUA appelle les rebelles à déposer leurs armes et condamne "toute agression extérieure" dans les affaires de la RDC.
-19 août 1998: Les ministres de la défense du Zimbabwe, de la Namibie et de l'Angola, réunis à Harare, décident d'envoyer des troupes et du matériel militaire en RDC pour repondre favorablement à la demande d'aide que M'zée Laurent-Désiré Kabila a faite à la 'Southern African Developement Community' (SADC -Communaute de developpement de l'Afrique Australe). -21 août 1998: Les troupes zimbabweennes et angolaises arrivent à Kinshasa et dans le Bas-Congo pour renforcer l'armée de la RDC face à l'avancée rebelle vers la capitale.
21 et 22 août 1998: Dans deux communiques differents, le Rwanda et l'Ouganda mettent en garde qu'ils pourraient intervenir dans le conflit congolais pour proteger les interets nationaux (dans le cas de l'Ouganda) et les interets des Tutsis (dans le cas du Rwanda). Le Rwanda maintient n'avoir aucun soldat en République démocratique du Congo, alors que l'Ouganda fait savoir que sa presence est limitée à deux bataillons de l'armée envoyés, pour combattre les rébelles ougandais basés en RDC, avant que ne commence la rébellion.
-23 août 1998: Le President sud-africain Nelson Mandela preside un sommet à Pretoria où sont présents les pays membres de la SADC, y compris la RDC. Ce sommet, auquel participent également les présidents de pays non membres de la SADC, notamment l'Ouganda, le Rwanda et le Kenya, donne à Nelson Mandela le mandat d'organiser un cessez-le-feu en consultation avec le Secretaire general de l'OUA, Salim Ahmed Salim.
Le Vatican annonce que 207 personnes ont été massacrées par les rebelles banyamulenge dans la mission catholique de Kasika près d'Uvira.
Les troupes du gouvernement et leurs alliés notamment Angolais reprennent la base militaire de Kitona dans le Bas-Congo, alors que les rebelles prennent Kisangani dans la province Orientale et qu'ils se trouveraient a une trentaine de kilometres seulement de Kinshasa.
-24 août 1998: Les troupes du gouvernement et leurs allies reprennent les villes de Muanda et de Banana dans l'ouest.
-26 et 27 août 1998: Des combats font irruption pres de l'aeroport international de Kinshasa et de sa peripherie. Des dizaines de milliers d'habitants quittent leur domicile et se retrouvent deplaces. Un couvre-feu nocturne est imposé à nouveau. Les rébelles prennent la ville de Kalemie sur le lac Tanganyika, dans la province du Katanga.
-28 août 1998: Les troupes loyalistes soutenues par les forces angolaises et zimbabweennes repoussent un offensive rebelle sur Kinshasa. Des agences de presse rapportent des scènes ou des habitants de Kinshasa brûlent vivant des personnes soupçonnées d'être ou sont des rebelles tutsis, ou leurs sympatisants.
-30 août 1998: Les troupes du gouvernement et leurs allies reprennent le port de Matadi et le barrage hydro-electrique d'Inga dans l'ouest de la RDC.
Nous nous arrêtons là pour aujourd'hui, mais l'histoire ne s'arrete pas là.
Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville
Paul Kagamé, président du Rwanda
2. Joseph Kabila au delà d'être un problème pour la République démocratique du Congo, est un problème pour l'Angola. Pourtant lors de l'assassinat de M'zée Laurent-Désiré Kabila, l'armée angolaise visible et omniprésente à Kinshasa aurait pu empêcher que Joseph Kabila n'accède au trône. L'Angola est un allié sûr de la République démocratique du Congo. Les expulsions des Congolais de l'Angola et des Angolais du Congo ne devraient pas se faire de manière tonitruante et avec des tintamarres. Joseph Kabila et les joséphistes n'ont jamais dénoncés l'invasion de Kahemba par les Angolais. Lorsque les joséphistes tentent de jouer aux souverainistes, cela fait beaucoup rigoler !
Certes, les principales compagnies pétrolières américaines (Chevron, Gulf) opèrent à Muanda-Banana dans le Bas-Congo, sur des plateformes installées en haute mer, dans des eaux qui sont désormais revendiquées par Kinshasa. Ces gisements, dit-on, souvent comparés à ceux de l’Arabie saoudite, représentent 10% des importations américaines de pétrole africain et la moitié des ressources de l’Etat angolais.
Les prétentions congolaises au partage de ces ressources pétrolières sont d’autant plus mal vécues à Luanda que les Angolais considèrent que, par deux fois, c’est l’intervention de leur armée qui a sauvé le régime de M'zée Laurent-Désiré Kabila et l’accession de Joseph au trône de la République démocratique du Congo. Faut-il pourfendre l'Angola, qui a la volonté et les moyens de sa politique, face à un gouvernement congolais des rameurs-ventripotents qui travaillent pour l'enrichissement rapide et facile au détriment des Congolais qu'ils sont sensés servir ? Doit-on continuer à être complaisant, complice avec le Rwanda et vouloir se montrer dure avec l'Angola, mieux organisé et beaucoup plus puissant que la RDC ? En politique, il faut savoir négocier avec ses partenaires directes surtout qu'un pays ne change pas d'adresse tous les 4 matins.
Dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), un trafiquant chasse l'autre, avec la bénédiction du gouvernement central de Joseph Kabila. Jusqu'à récemment, des hauts gradés de l'armée congolaise et des rebelles hutus originaires du Rwanda, les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), contrôlaient l'exploitation de minerais de haute valeur, très prisés par l'industrie mondiale, tel le tantale et l'étain, qui entrent dans la composition de téléphones mobiles et de circuits informatiques. Mais l'alliance scellée, début 2009, entre Kigali et Kinshasa a redistribué les cartes, permettant à de nouveaux acteurs de s'enrichir. De manière illicite, cela va sans dire.
Les nouveaux maîtres des mines du Nord-Kivu sont les ex-rebelles du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple), pour la plupart des Tutsis congolais. C'est ce que révèle l'ONG britannique Global Witness à l'issue d'une mission de quatre semaines sur place. Fin 2008, les hommes du CNDP, soutenus activement par le Rwanda voisin, avaient lancé une vaste offensive militaire, balayant les troupes de Kinsahsa et provoquant des déplacements massifs de population. Un véritable désastre humanitaire, condamné par la communauté internationale. Mais, début 2009, coup de théâtre: le chef du CNDP, Laurent Nkunda, était écarté par Kigali, qui décidait de s'allier avec le régime congolais aux Kivus.
Visiblement, cette alliance a permis de faire d'une pierre deux coups. A la faveur d'offensives militaires, soutenues localement par les Casques bleus de la Monuc (Mission des Nations unies au Congo), les Hutus du FDLR ont dû lâcher leurs positions, sans pour autant être défaits militairement. Par la même occasion, les ex-rebelles du CNDP, intégrés depuis au sein de l'armée congolaise, se sont emparés des richesses locales, en particulier dans la région de Walikale. "Ils ont ainsi acquis un contrôle bien plus important des zones minières que celui dont ils jouissaient en tant qu'insurgés (...)", écrit Global Witness.
Les cargaisons de cassitérite et de tantale sortent toujours, principalement, par le Rwanda voisin, sans que personne ne s'en offusque. A commencer par le gouvernement central de Kinshasa qui, semble-t-il, ferme les yeux en échange du maintien d'une paix précaire dans les Kivus. Un "deal" qui pourrait s'avérer illusoire. "Du fait de leur capacité à détourner les recettes des mines, les anciens rebelles auraient les moyens financiers de se réarmer s’ils décrétaient que la paix ne leur convenait plus", analyse Global Witness, Quant à la communauté internationale, elle fait de même. "Les gouvernements bailleurs de fonds occidentaux ont fait grand cas de leurs engagements visant à rétablir la paix et la stabilité dans l’est de la RDC. Mais ces belles paroles sont en contradiction avec le fait qu’ils persistent à ne demander aucun compte aux entreprises de leur juridiction qui achètent des minerais du conflit", affirme l'ONG.
3. Denis Sassou Nguesso, le président Congolais s'est-il laissé avoir par Paul Kagmé ? Non! La vision hégémonique qu'affiche Paul Kagamé en provoquant la guerre pour faire fuir les populations locales d'un pays pour les remplacer par les Rwandais, son pays étant trop petit pour contenir sa population a alerté tous les chefs d'Etat de la sous-région. Faire des autres pays, un déversoir de sa population qu'on ne peut contenir est plus que criminel. Pourquoi Paul Kagamé n'a profité de son séjour à Brazzaville, lui pas son ministre, de parler des réfugiés rwandais. La situation des 7500 réfugiés rwandais au Congo sera examinée en décembre 2011 selon le délai fixé par les instances internationales, à declare le président congolais Denis Sassou N’Guesso, au terme d’une visite d’Etat de deux jours qu’il a achevé lundi a Brazzaville. Prés de 7.500 réfugiés rwandais sont présents au Congo depuis le début des années 90, a cause des troubles que ce pays a connus suite à la mort du président rwandais Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994. ‘’Selon le délai fixé par les instances internationales, le séjour de ces réfugiés au Congo va expirer en décembre de l’année 201. C’est à partir de ce moment que nous allons, en liaison, avec le gouvernement du Rwanda et le Haut Commissariat aux réfugies (HCR), étudier les modalités d’un retour volontaire dans leur pays, leur transfert vers un pays d’accueil, ou leur installation définitive au Congo’’ a indiqué Denis Sassou N’Guesso. Puisque le Rwanda est devenu démocratique, pourquoi ne pas déclencher dès maintenant le retour des réfugiés rwandais au Rwanda ? Densi Sassou Nguesso sait dans son fort intérieur que les réfugiés rwandais du Congo, une fois au Rwanda seront traités de "génocidaire" donc zigouillés ! Sassou Nguesso va-t-il plaider la cause de Joseph kabila au près de Dos Santos ? C'est moins sûr ! La priorité est ailleurs ! La Cour de cassation de Paris a validé la constitution en partie civile d'une ONG dans l'affaire des "biens mal acquis". Un retentissant arrêt de la Cour de cassation relance l’affaire dite des "biens mal acquis". La plus haute juridiction de l’ordre judicaire français a annulé, ce mardi 9 novembre 2010, un arrêt de la Cour d’appel de Paris, et a ordonné la saisie d’un juge d’instruction pour instruire la plainte de l’association Transparence internationale France (TIF) contre trois chefs d’État africains et leur entourage.
L’arrêt de la Cour de cassation valide une plainte de l’ONG déposée en 2008 contre le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, le Congolais Denis Sassou Nguesso et le Gabonais Omar Bongo (décédé en juin 2009).
La branche française de Transparence internationale reproche aux trois chefs d’État les conditions d’acquisition d’un impressionnant patrimoine immobilier en France. Des propriétés et un mobilier qui, selon l’ONG, s’élèvent à 160 millions d’euros et auraient été acquis avec de l’argent public détourné.
Une enquête de police datant de 2007 avait recensé 39 propriétés et 70 comptes bancaires détenus par la famille Bongo et ses proches, 24 propriétés et 112 comptes bancaires pour la famille Sassou Nguesso, ainsi que des limousines de luxe achetées par la famille Obiang.
L'ouverture d'une enquête ne signifie cependant pas que les accusés soient coupables d'un quelconque délit, ont aussitôt tempéré les avocats des chefs d’État. En outre, même lorsque l'enquête sera officiellement lancée, le ou les juges d'instruction ne pourront pas poursuivre les chefs d'État incriminés, eu égard à leur immunité. Seuls la famille et les proches n'en bénéficiant pas peuvent en théorie être auditionnés, voire arrêtés.
Donc la visite de Paul Kagamé, c'est-à-dire, du dimanche 14 au lundi 15 novembre 2010, quelques jours seulement après l'arrêt de la cour de cassation de Paris, arrive au mauvais moment où les priorités sont ailleurs !
Brazzaville, dimanche 14 novembre 2010, arrivée de Paul Kagamé à Maya Maya
Paul Kagamé et Denis Sassou Nguesso passent les troupes en revue
Le Président rwandais en visite d’Etat à Brazzaville
envoyé par Congo-SiteOfficiel. - L'info video en direct.
Les raisons de la visite de Paul Kagamé à Brazzaville:
1. Paul Kagamé mentor de Joseph Kabila est allé plaidé la cause de son sous-fifre au près de Denis Sassou Nguesso. Joseph Kabila n'est plus en odeur de sainteté auprès de Dos Santos, le président angolais. En effet, 6 barbouzes rwandais en tenue militaires des Fardc ont été arrêtés à Luanda. Ils avaient pour mission d'assassiner le président Angolais: Dos Santos.
Or l'armée angolaise est la plus puissante et aguerrie de l'Afrique centrale. Paul Kagamé le sait très bien, malgré les promenades de santé de sa soldatesque pillarde, tueuse à l'Est de la République démocratique du Congo
Souvenons-nous, le 5 juin 1997 lorsque débute une nouvelle guerre civile au Congo-Brazzaville qui fera plus de 100 000 morts, autant que la guerre des Balkans. À la mi-octobre, c'est l'armée angolaise venue de Cabinda, avec des mercenaires et miliciens qui prendront le contrôle du pays et Denis Sassou-Nguesso s'autoproclamera président de la République face à la fuite de Pascal Lisouba.
Lors de l'agression de la République démocratique du Congo par la coalition Rwando-Oungando-Burundaise, le 2 août 1998. L'Angola a sauvé le régime de Kinshasa, un peu de chronologie peut nous y aider:
-27 juillet 2008: Le President Laurent-Desire Kabila donne l'ordre a toutes les troupes etrangeres, y compris les Rwandais et les Ougandais, de quitter le pays.
- 2 août 1998: Une partie de l'armee commence une rebellion contre Kabila dans l'est de la RDC. Des combats sont rapportes a Goma et a Bukavu (Nord et Sud Kivu) entre les troupes loyales au gouvernement et une coalition rebelle, qui comprendrait des soldats congolais, en particulier des soldats banyamulenge d'origine tutsie, appuyes par des forces rwandaises. Des combats eclatent egalement dans deux camps militaires a Kinshasa lorsque les troupes du gouvernement cherchent a desarmer les soldats rebelles banyamulenge et les Rwandais.
-3 août 1998: Les rebelles prennent le controle de Goma et de Bukavu alors que les combats s'etendent a d'autres regions de l'est de la République démocratique du Congo. Les troupes du gouvernement reussissent a maitriser la rebellion a Kinshasa. Un couvre-feu de trois jours est impose sur la capitale. La circulation fluviale entre Kinshasa et le Congo-Brazzaville est interrompue.
-4 août 1998: Le Rwanda dement toute implication dans la rebellion congolaise. Les rebelles detournent un avion sur l'aeroport de Goma et oblige le pilote a traverser le pays jusqu'a la base militaire de Kitona situee dans la province du Bas-Congo. L'avion aurait transporte des centaines de soldats rwandais pour ouvrir un front sur l'ouest.
-5 août 1998: Le Ministre congolais des affaires etrangeres, Bizima Karaha, annonce à Goma qu'il a rejoint les rangs de la rébellion.
-6 août 1998: Uvira dans le Sud Kivu tombe aux mains des rebelles. M'zee Laurent-Désiré Kabila accuse le Rwanda d'avoir envahi le pays. Les orgnisations de defense des droits de l'homme rapportent des persecutions de Tutsis à Kinshasa par les soldats du gouvernement.
-7 août 1998: Les rebelles prennent le controle de Muanda et de la base navale de Banana dans le Bas-Congo, coupant efficacement les principales voies d'approvisionnement de Kinshasa depuis le port de Matadi.
-8 août 1998: Les dirigeants de la République démocratique du Congo, du Zimbabwe, du Rwanda, de l'Ouganda, de la Zambie, de la Namibie et de la Tanzanie se réunissent à Victoria Falls, au Zimbabwe, pour discuter de la crise.
-9 août 1998: Beni dans le Nord-Kivu tombe aux mains des rebelles. M'zée Laurent-Désiré Kabila accuse publiquement les troupes ougandaises de combattre en République démocratique du Congo aux côtés des rebelles.
-12 août 1998: Les rebelles prennent Bunia en Ituri (Province Orientale).
-13 août 1998: Les rebelles prennent le barrage hydro-electrique d'Inga dans le Bas-Congo, ayant ainsi le contrôle sur l'approvisionnement en électricité dans Kinshasa, la capitale congolaise.
-17 août 1998: Les rebelles annoncent que leur mouvement va être connu sous le nom de Rassemblement congolais pour la democratie (RCD). Ernest Wamba dia Wamba, professeur d'universite en exil, est nomme President, Arthur Z'Ahidi Ngoma, homme politique de l'opposition, devient son adjoint. Les rebelles revendiquent egalement la prise du port de Matadi dans l'ouest, et de Walikale, Baraka, Lubutu et Fizi dans l'est.
-18 août 1998: Dans un communique publié à Addis-Abeba, l'OUA appelle les rebelles à déposer leurs armes et condamne "toute agression extérieure" dans les affaires de la RDC.
-19 août 1998: Les ministres de la défense du Zimbabwe, de la Namibie et de l'Angola, réunis à Harare, décident d'envoyer des troupes et du matériel militaire en RDC pour repondre favorablement à la demande d'aide que M'zée Laurent-Désiré Kabila a faite à la 'Southern African Developement Community' (SADC -Communaute de developpement de l'Afrique Australe). -21 août 1998: Les troupes zimbabweennes et angolaises arrivent à Kinshasa et dans le Bas-Congo pour renforcer l'armée de la RDC face à l'avancée rebelle vers la capitale.
21 et 22 août 1998: Dans deux communiques differents, le Rwanda et l'Ouganda mettent en garde qu'ils pourraient intervenir dans le conflit congolais pour proteger les interets nationaux (dans le cas de l'Ouganda) et les interets des Tutsis (dans le cas du Rwanda). Le Rwanda maintient n'avoir aucun soldat en République démocratique du Congo, alors que l'Ouganda fait savoir que sa presence est limitée à deux bataillons de l'armée envoyés, pour combattre les rébelles ougandais basés en RDC, avant que ne commence la rébellion.
-23 août 1998: Le President sud-africain Nelson Mandela preside un sommet à Pretoria où sont présents les pays membres de la SADC, y compris la RDC. Ce sommet, auquel participent également les présidents de pays non membres de la SADC, notamment l'Ouganda, le Rwanda et le Kenya, donne à Nelson Mandela le mandat d'organiser un cessez-le-feu en consultation avec le Secretaire general de l'OUA, Salim Ahmed Salim.
Le Vatican annonce que 207 personnes ont été massacrées par les rebelles banyamulenge dans la mission catholique de Kasika près d'Uvira.
Les troupes du gouvernement et leurs alliés notamment Angolais reprennent la base militaire de Kitona dans le Bas-Congo, alors que les rebelles prennent Kisangani dans la province Orientale et qu'ils se trouveraient a une trentaine de kilometres seulement de Kinshasa.
-24 août 1998: Les troupes du gouvernement et leurs allies reprennent les villes de Muanda et de Banana dans l'ouest.
-26 et 27 août 1998: Des combats font irruption pres de l'aeroport international de Kinshasa et de sa peripherie. Des dizaines de milliers d'habitants quittent leur domicile et se retrouvent deplaces. Un couvre-feu nocturne est imposé à nouveau. Les rébelles prennent la ville de Kalemie sur le lac Tanganyika, dans la province du Katanga.
-28 août 1998: Les troupes loyalistes soutenues par les forces angolaises et zimbabweennes repoussent un offensive rebelle sur Kinshasa. Des agences de presse rapportent des scènes ou des habitants de Kinshasa brûlent vivant des personnes soupçonnées d'être ou sont des rebelles tutsis, ou leurs sympatisants.
-30 août 1998: Les troupes du gouvernement et leurs allies reprennent le port de Matadi et le barrage hydro-electrique d'Inga dans l'ouest de la RDC.
Nous nous arrêtons là pour aujourd'hui, mais l'histoire ne s'arrete pas là.
Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville
Paul Kagamé, président du Rwanda
2. Joseph Kabila au delà d'être un problème pour la République démocratique du Congo, est un problème pour l'Angola. Pourtant lors de l'assassinat de M'zée Laurent-Désiré Kabila, l'armée angolaise visible et omniprésente à Kinshasa aurait pu empêcher que Joseph Kabila n'accède au trône. L'Angola est un allié sûr de la République démocratique du Congo. Les expulsions des Congolais de l'Angola et des Angolais du Congo ne devraient pas se faire de manière tonitruante et avec des tintamarres. Joseph Kabila et les joséphistes n'ont jamais dénoncés l'invasion de Kahemba par les Angolais. Lorsque les joséphistes tentent de jouer aux souverainistes, cela fait beaucoup rigoler !
Certes, les principales compagnies pétrolières américaines (Chevron, Gulf) opèrent à Muanda-Banana dans le Bas-Congo, sur des plateformes installées en haute mer, dans des eaux qui sont désormais revendiquées par Kinshasa. Ces gisements, dit-on, souvent comparés à ceux de l’Arabie saoudite, représentent 10% des importations américaines de pétrole africain et la moitié des ressources de l’Etat angolais.
Les prétentions congolaises au partage de ces ressources pétrolières sont d’autant plus mal vécues à Luanda que les Angolais considèrent que, par deux fois, c’est l’intervention de leur armée qui a sauvé le régime de M'zée Laurent-Désiré Kabila et l’accession de Joseph au trône de la République démocratique du Congo. Faut-il pourfendre l'Angola, qui a la volonté et les moyens de sa politique, face à un gouvernement congolais des rameurs-ventripotents qui travaillent pour l'enrichissement rapide et facile au détriment des Congolais qu'ils sont sensés servir ? Doit-on continuer à être complaisant, complice avec le Rwanda et vouloir se montrer dure avec l'Angola, mieux organisé et beaucoup plus puissant que la RDC ? En politique, il faut savoir négocier avec ses partenaires directes surtout qu'un pays ne change pas d'adresse tous les 4 matins.
Dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), un trafiquant chasse l'autre, avec la bénédiction du gouvernement central de Joseph Kabila. Jusqu'à récemment, des hauts gradés de l'armée congolaise et des rebelles hutus originaires du Rwanda, les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), contrôlaient l'exploitation de minerais de haute valeur, très prisés par l'industrie mondiale, tel le tantale et l'étain, qui entrent dans la composition de téléphones mobiles et de circuits informatiques. Mais l'alliance scellée, début 2009, entre Kigali et Kinshasa a redistribué les cartes, permettant à de nouveaux acteurs de s'enrichir. De manière illicite, cela va sans dire.
Les nouveaux maîtres des mines du Nord-Kivu sont les ex-rebelles du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple), pour la plupart des Tutsis congolais. C'est ce que révèle l'ONG britannique Global Witness à l'issue d'une mission de quatre semaines sur place. Fin 2008, les hommes du CNDP, soutenus activement par le Rwanda voisin, avaient lancé une vaste offensive militaire, balayant les troupes de Kinsahsa et provoquant des déplacements massifs de population. Un véritable désastre humanitaire, condamné par la communauté internationale. Mais, début 2009, coup de théâtre: le chef du CNDP, Laurent Nkunda, était écarté par Kigali, qui décidait de s'allier avec le régime congolais aux Kivus.
Visiblement, cette alliance a permis de faire d'une pierre deux coups. A la faveur d'offensives militaires, soutenues localement par les Casques bleus de la Monuc (Mission des Nations unies au Congo), les Hutus du FDLR ont dû lâcher leurs positions, sans pour autant être défaits militairement. Par la même occasion, les ex-rebelles du CNDP, intégrés depuis au sein de l'armée congolaise, se sont emparés des richesses locales, en particulier dans la région de Walikale. "Ils ont ainsi acquis un contrôle bien plus important des zones minières que celui dont ils jouissaient en tant qu'insurgés (...)", écrit Global Witness.
Les cargaisons de cassitérite et de tantale sortent toujours, principalement, par le Rwanda voisin, sans que personne ne s'en offusque. A commencer par le gouvernement central de Kinshasa qui, semble-t-il, ferme les yeux en échange du maintien d'une paix précaire dans les Kivus. Un "deal" qui pourrait s'avérer illusoire. "Du fait de leur capacité à détourner les recettes des mines, les anciens rebelles auraient les moyens financiers de se réarmer s’ils décrétaient que la paix ne leur convenait plus", analyse Global Witness, Quant à la communauté internationale, elle fait de même. "Les gouvernements bailleurs de fonds occidentaux ont fait grand cas de leurs engagements visant à rétablir la paix et la stabilité dans l’est de la RDC. Mais ces belles paroles sont en contradiction avec le fait qu’ils persistent à ne demander aucun compte aux entreprises de leur juridiction qui achètent des minerais du conflit", affirme l'ONG.
3. Denis Sassou Nguesso, le président Congolais s'est-il laissé avoir par Paul Kagmé ? Non! La vision hégémonique qu'affiche Paul Kagamé en provoquant la guerre pour faire fuir les populations locales d'un pays pour les remplacer par les Rwandais, son pays étant trop petit pour contenir sa population a alerté tous les chefs d'Etat de la sous-région. Faire des autres pays, un déversoir de sa population qu'on ne peut contenir est plus que criminel. Pourquoi Paul Kagamé n'a profité de son séjour à Brazzaville, lui pas son ministre, de parler des réfugiés rwandais. La situation des 7500 réfugiés rwandais au Congo sera examinée en décembre 2011 selon le délai fixé par les instances internationales, à declare le président congolais Denis Sassou N’Guesso, au terme d’une visite d’Etat de deux jours qu’il a achevé lundi a Brazzaville. Prés de 7.500 réfugiés rwandais sont présents au Congo depuis le début des années 90, a cause des troubles que ce pays a connus suite à la mort du président rwandais Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994. ‘’Selon le délai fixé par les instances internationales, le séjour de ces réfugiés au Congo va expirer en décembre de l’année 201. C’est à partir de ce moment que nous allons, en liaison, avec le gouvernement du Rwanda et le Haut Commissariat aux réfugies (HCR), étudier les modalités d’un retour volontaire dans leur pays, leur transfert vers un pays d’accueil, ou leur installation définitive au Congo’’ a indiqué Denis Sassou N’Guesso. Puisque le Rwanda est devenu démocratique, pourquoi ne pas déclencher dès maintenant le retour des réfugiés rwandais au Rwanda ? Densi Sassou Nguesso sait dans son fort intérieur que les réfugiés rwandais du Congo, une fois au Rwanda seront traités de "génocidaire" donc zigouillés ! Sassou Nguesso va-t-il plaider la cause de Joseph kabila au près de Dos Santos ? C'est moins sûr ! La priorité est ailleurs ! La Cour de cassation de Paris a validé la constitution en partie civile d'une ONG dans l'affaire des "biens mal acquis". Un retentissant arrêt de la Cour de cassation relance l’affaire dite des "biens mal acquis". La plus haute juridiction de l’ordre judicaire français a annulé, ce mardi 9 novembre 2010, un arrêt de la Cour d’appel de Paris, et a ordonné la saisie d’un juge d’instruction pour instruire la plainte de l’association Transparence internationale France (TIF) contre trois chefs d’État africains et leur entourage.
L’arrêt de la Cour de cassation valide une plainte de l’ONG déposée en 2008 contre le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, le Congolais Denis Sassou Nguesso et le Gabonais Omar Bongo (décédé en juin 2009).
La branche française de Transparence internationale reproche aux trois chefs d’État les conditions d’acquisition d’un impressionnant patrimoine immobilier en France. Des propriétés et un mobilier qui, selon l’ONG, s’élèvent à 160 millions d’euros et auraient été acquis avec de l’argent public détourné.
Une enquête de police datant de 2007 avait recensé 39 propriétés et 70 comptes bancaires détenus par la famille Bongo et ses proches, 24 propriétés et 112 comptes bancaires pour la famille Sassou Nguesso, ainsi que des limousines de luxe achetées par la famille Obiang.
L'ouverture d'une enquête ne signifie cependant pas que les accusés soient coupables d'un quelconque délit, ont aussitôt tempéré les avocats des chefs d’État. En outre, même lorsque l'enquête sera officiellement lancée, le ou les juges d'instruction ne pourront pas poursuivre les chefs d'État incriminés, eu égard à leur immunité. Seuls la famille et les proches n'en bénéficiant pas peuvent en théorie être auditionnés, voire arrêtés.
Donc la visite de Paul Kagamé, c'est-à-dire, du dimanche 14 au lundi 15 novembre 2010, quelques jours seulement après l'arrêt de la cour de cassation de Paris, arrive au mauvais moment où les priorités sont ailleurs !
4. Le mentorat de Paul Kagamé sur Joseph Kabila commence à montrer ses limites. Le "tuer plus pour gagner plus", appliqué à la lettre par Joseph Kabila sous les conseils de son mentor, est en vrille. Les tueries, massacres, assassinats des journalistes et activistes de droits de l'homme et arrestations arbitraires et inopportunes deviennent un boulet pour le régime des Josephistes. Une vraie résistance s'organise. Le retour pour Kinshasa, d'Etienne Tshisekedi, président de l'UDPS est annoncé pour début décembre 2010, le général Faustin Munene, un ancien tigre formé en Angola est en maquis dans le Bandundu avec l’armée de résistance populaire (ARP), exclue des élections Louis Michel de 2006, contrainte à l'exil à cause du vrai-faux passeport-biométrique, la diaspora congolaise veut en découdre avec ce régime dictatorial imposé et issu des réseaux mafieux. Malgré l'emprise de Paul kagamé sur les institutions congolaises, un reste des congolais n'a pas courbé l'échine devant le Bismack des Grands Lacs. Paul Kagamé a beaucoup prendre son avion, visiter les chefs d'Etats de l'Afrique centrale, pour soutenir son sous-fifre Joseph Kabila, placé au Congo-démocratique, il n'arrivera jamais à éteindre la flamme de résistance qui brille dans les coeurs de beaucoup des Congolais.
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