Raymond Mbitikon a fait cette déclaration en marge de la 6ème session ordinaire de la commission des forêts d’Afrique centrale. Il a déclaré:
«Si les trois pays (la République démocratique du Congo, la République centrafricaine et la République du Congo) pensent que, techniquement, il est possible de pouvoir sauver des vies humaines, parce qu’il y a au moins trente millions des personnes qui dépendent du lac Tchad pour leur survie, et si sur le plan humanitaire ces trois pays propriétaires des eaux de l’Ubangi sont d’accord qu’ils peuvent donner un peu d’eau pour alimenter le lac Tchad, il n’y a pas de problèmes.»Mais, cela n’est possible qu’à condition que les données scientifiques et autres soient bien réunies pour qu’on n’arrive pas à un autre fléau qui pourrait provenir de cette initiative, a-t-il poursuivi.
Ce projet demande, cependant, beaucoup d’argent et va nécessiter beaucoup d’appui des partenaires, selon la même source.
La recommandation de la mise en œuvre des opérations d’aménagement, de régulation du volume d’eau du lac Tchad et du transfert des eaux de l’Ubangi vers ce lac a été faite lors du 13ème sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la commission du bassin du lac Tchad, tenu le 1er novembre à Ndjamena.
Le parti écologiste congolais se montre réticent à ce projet craignant une catastrophe écologique. Le ministre congolais de l’Environnement, José Endundo a spécifié que ce projet est encore en étude et qu’aucune décision n’est prise.
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